[Gautier, Pascale] Les vieilles

4ème de couverture

Il y en a une qui prie, une autre qui est en prison, une autre encore qui parle à son chat, et certaines qui regardent les voisines de haut en buvant leur thé infect.
Leurs maris ont tous disparu. Elles sont vieilles, certes, mais savent qu'elles pourraient bien rester en vie une ou deux décennies encore, dans ce pays où il n'est plus rare de devenir centenaire. Alors elles passent leur temps chez te coiffeur, à boire et à jouer au Scrabble, à essayer de comprendre comment fonctionne un téléphone, à commenter les faits divers, à critiquer leur progéniture qui ne vient pas assez, à s'offusquer de l'évolution des moeurs...
Elles savent que le monde bouge, et qu'elles devraient changer leurs habitudes, mais comment faire, à leur âge? Aussi, l'arrivée de Nicole, une " jeunesse " qui entame tout juste sa retraite, et l'annonce d'une catastrophe imminente, vont perturber leur quotidien. Ce nouveau roman de Pascale Gautier est irrésistible par sa fraîcheur, sa volonté de prendre avec humour le contre-pied de certaines idées reçues sur la vieillesse.
On y retrouve avec délectation la causticité et la liberté de ton qui caractérisent ses précédents textes.

Broché: 214 pages
Editeur : Gallimard (4 novembre 2011)
Collection : Folio

Mon avis

J'avais été attirée par le 4ème de couverture me disant que le livre serait dans la même lignée que "tatie Danièle". J'ai été un peu déçue car je m'attendais à quelque chose de plus "caustique" et drôle. En fait il n'y a pas vraiment d'histoire, c'est vrai que les petites vieilles sont un peu cyniques et haineuses mais vraiment pas assez pour que ce soit drôle.
Ceci dit, la lecture de ce livre reste un moment agréable, mais sans plus

Le 4eme de couverture donne envie mais ta critique un peu moins lol.
j'attends de voir si il y a d'autres avis

merci Binou, je l'ai feuilletée à plusieurs reprises mais ce que j'en ai lu ne pas donné envie d'aller plus loin ou peut être que ce n'était pas le moment pour le lire pour moi

il faut dire aussi qu'en ce moment, les livres font une part belle au troisième voir quatrième âge... je suis donc plus exigeante

J'ai failli l'acheter il y a quelques semaines de cela. J'avais trouvé la couverture sympathique et l'idée de lire un roman dans la veine du film de Chatilliez m'avait enthousiasmée et puis... finalement, j'ai reposé le livre sur son rayonnage, pensant que peut-être ce roman aurait un goût de déjà lu... Ta critique me pousse à penser que je ne m'étais pas vraiment trompée ! Mais j'attends d'autres critiques qui sauront me prouver le contraire !

un moment sympa de lecture, rien de grand transcendant.

J'ai attendu patiemment la catastrophe imminente qui allait tout révolutionner mais bon rien de bien concret.
Ces histoires de petites vieilles m'ont bien fait sourire car ayant travaillé en maison de retraite c'est tout à fait ça : les ragots, la mauvaise humeur, la nostalgie du passé.

c'est un humour cynique, un humour ironique, un humour de vieilles quoi

Mon avis : J'ai tout de suite été attirée par la couverture de ce roman, j'ai trouvé cette grand mère très marrante avec son air mutin et coquin. J'ai lu le résumé en diagonale et je me suis dit pourquoi pas. Je ne fus pas déçue, je me suis vraiment régalée tout au long du livre que j'ai dévoré en quelques heures.

Nous sommes dans le sud de la France car la retraite, on le sait est bien moins pénible au soleil, elles sont une majorité de femmes veuves ou abondonnées par leur mari. Elles sont toutes vieilles, très vieilles.

A chaque chapitre, l'on suit tantôt les unes, tantôt les autres dans leur vie et leurs petit soucis quotidiens. Mais il y a aussi un homme, un fringant jeune homme, joggeur invétéré de 90 ans !!! alors elles lorgnent un peu toutes dessus mais c'est sans compter la jeunette de 60 ans qui vient de s'installer.

Tandis que Françoise, la femme de Paul supporte tous les dimanches la mère acariatre de son mari, Mme Bouille se demande vraiment pourquoi son fils lui a installé des téléphones dans toute la maison. Pourtant l'arrivée de l'astéroïde Bonvent va bouleverser notre petite communauté bien installée.

Un roman grinçant, une bonne satire de la vieillesse, de la société mais c'est toujours drole sans être méchant. Certains passages m'ont fait beaucoup rire.

Mon avis :
J'ai commencé la lecture de ce roman pleine d'enthousiasme. Je m'attendais à lire un livre pelin d'humour, un peu caustique, à la « Tatie Danielle ».
On suit quelques jours de la vie des habitants de Le Trou, ville où il fait beau tous les jours de l'année et qui est presque uniquement habitée par des retraités.
Chacun vit sa vie de retraité avec ses petites manies.
Et puis on apprend qu'une catastrophe est imminente : un astéroïde soit s'écraser sur la Terre et la détruire. Chacun réagit à sa manière... Mais pour moi, le plus hallucinant, c'est Kevin ! Je n'en dirais pas plus pour laisser à chacun de découvrir ce personnage.
J'ai trouvé cette lecture pas évidente du tout : les personnages n'étaient pas assez distincts (je me confondait toutes ces vieilles, elles se ressemblents toutes dans leurs habitudes), les répétitions de l'auteur (ex : « Pierre Martin, auréolé de gloire dans son short bleu », le début de conversation téléphonique entre Lucette et Maguy...) qui sont certainement des effets de style mais qui m'a vraiment dérangée, et pire que tout, il n'y a pas de fin ! On ne sait pas si l'astéroïde va vraiment s'écraser, ce qu'il va advenir du corps de Pierre, mort en pleine campagne,...
Et pourtant j'ai réussi à lire ce livre assez rapidement (certainement dû aux chapitres courts), et même je ne regrette pas de l'avoir lu. Je n'ai pas eu l'impression de perdre mon temps.
Je trouve juste dommage que Pascale Gautier ait écrit un livre plutôt insipide alors qu'avec un sujet pareil, elle aurait pu écrire un livre vraiment sympa !

Ma note : 5/10

★☆★ Un résumé alléchant pour cette lecture commune d'avril avec les copinautes de L'âme du livre.
Je m'attendais à des chroniques de petites vieilles bien méchantes, dans le style Tatie Danièle, surtout avec le regard malicieux de la mémé sur la couverture du livre. Mais il n'en a rien été. Tout est plutôt mièvre et assez triste si l'on y pense.
Durant tout le récit, ça radote et radote encore. Bien sûr, c'est une satyre de la vieillesse, mais quand même.
J'ai également eu un peu de peine à me souvenir de chaque personnage (il y en avait un peu trop pour ma mémoire défaillante).
Il y a bien sûr quelques pointes d'humour dans ce récit, mais peu, très peu. Rien de vraiment caustique comme le résumé le laissait présager.
L'histoire est une histoire sans histoire, sans grande structure.
Quant à la fin, je l'ai trouvée bâclée et terriblement tirée par les cheveux. Quitte à intégrer un astéroïde dans l'histoire, autant continuer dans la démesure jusqu'au bout et écrire un final grandiose. Tandis que là, non, une non-fin.
Bref, une petite déception avec cette lecture. ★☆★

Note : 0.5/3

J'ai un avis mitigé sur cette lecture, j'ai adoré les premiers chapitres, les mamies sont attachantes, chacune avec leurs petites manies.
L'une est sourde et met la télé à fond tout la journée, une autre vit dans une maison et dans la peur de voleurs imaginaires, une autre boit un peu trop.... ; toutes ces mamies se retrouvent pour le thé et papotent de tout et surtout de rien.
Elle vivents dans une résidence au cour d'un village où il n'y a que des vieux, le coin y est paisible et toujours ensoleillé.
Nous passons de chapitre en chapitre, d'un mamie à l'autre et d'un papy (le seul rescapé ), chacun nous fait part de ces reflexions, pas toujours très cohérente.
Mais, au bout d'un moment , on commence à se demander où va l'histoire, cela tourne à l'absurde et c'est dommage, l'idée du départ était bonne, plaisante, pleine de fraicheur et d'humour pour aboutir à rien, d'où ma déception.

merci Ingrid bon au lu des critiques je passe mon tour

Tu ne perdras pas grand chose à jouer ton joker sur ce titre !

Avis différent des précédents... j'ai beaucoup aimé et j'ai passé un bon moment avec ce livre qui se lit très vite.

On suit ces petites vieilles dans leur quotidien un peu vide, à certains moments, on ne sait plus bien « qui est qui » mais est-ce que cela a de l'importance : elles se ressemblent toutes.
Certaines phrases reviennent régulièrement dans le texte comme dans leurs discussions : elles ont tendance à radoter.

J'ai trouvé que l'analyse de cette petite communauté, repliée sur elle même, était très bien vue et qu'il ne faut pas chercher beaucoup pour en rencontrer dans la « vraie » vie même s'il ne faut pas faire de généralités.

Petit bouquin vite lu que j'ai bien aimé, caustique, cruel pour nos contemporains, drôle à certains moments, criant de vérité à d'autres surtout quand on a soi même vécu ce genre de situation, avec une petite ritournelle qui revient au fil des pages un peu comme la vie de ces dames d'une monotonie lassante. La fin est originale quoique mal exploitée par l'auteure qui aurait pu en profiter pour faire délirer ses petites vieilles et créer des situations complètement loufoques. Le point vraiment excellent de ce roman c'est que, finalement, les hommes ne sont pas si mal traités que ça

Et bien que voila une belle galerie de personnages parfaitement incarnés dans un roman irrésistible de fraîcheur. Une pure merveille sur le thème de la solitude, de l’humour car elles en ont ces vieilles dames d’une moyenne d’âge de 80 ans, qui ont acheté leur maison dans un endroit ensoleillé 365 jours par an, cet endroit merveilleux se nomme “ Le trou “ Elles se rencontrent, parlent de leurs maux, de leurs enfants qui ne viennent plus les voir, de temps en temps, certaines s’envoient un petit porto pour oublier, une autre tourne en rond dans sa maison. Des hommes il n’y en n’a pas beaucoup, je retiens, le vieux encore fringant, 90 ans qu’il a….Malgré son âge est toujours coureur de fond mais aussi de jupons, comme quoi quand le cœur reste jeune, jusqu’au jour ou….Il y a aussi le vieux curé qui se fait la malle, y en a marre de toutes ces vieilles…. Bref un petit roman amusant bien que quelques passages répétitifs m’ont lassée, il faut dire que j’ai acheté ce livre attirée par la vieille dame au sourire et regard malicieux sur la couverture. Quelques phrases m’ont interpelée, c’est normal puisque je n’ai plus vingt ans…..Mais je me suis amusée à lire ce roman bien que la fin se termine en queue de poisson.

, à vous

tiens encore des opinions bien différentes. J'aime. Je vais le noter pour une lecture après un roman difficile

La ville du Trou abrite une panoplie de vieilles : il y a Mme Rousse, sourde comme un pot, Mme Rouby, aux cheveux vert-bleu, la vieille vieille mère de Paul, atteinte d’Alzheimer et qui s’emploie à être le plus désagréable possible avec sa famille, Pierre Martin, auréolé de gloire dans son short bleu, et puis il y a Maguy, Lucette, Nicole, les parties de scrabble, le thé du mardi, la messe, les informations télévisés… et Mitsou le chat.
Ces vieilles sont toutes plus attachantes les unes que les autres. J’ai trouvé ce récit très touchant. L’auteur arrive à dépeindre la vérité avec humour et tendresse, un exploit.
J’ai eu un gros, un énorme coup de cœur pour Les vieilles.

« Le passé est un échec, le présent une horreur. »

« L'important, avant de mourir, c'est de vivre ! »

« Auguste qu'il s'appelle. Il a une moto énorme qui fait un boucan du diable ! Un jour il va s'aplatir contre un platane, celui-là aussi ! ça ne m'étonnerait pas !
- vous voyez tout en noir, Lucette !
- Non je suis lucide, Une moto pareille, il y a encore un arbre qui va morfler dans pas longtemps ! »

« Dans le noir du jour, elle entend alors la voix humaine de la solitude et du silence. »

La couverture m'attirait cependant vu vos cr!tiques, je vais en rester là.

lalyre a écrit:La couverture m'attirait cependant vu vos cr!tiques, je vais en rester là.

  très bizarre Lalyre, il y a ta critique juste en haut de cette page       

Merci Lili pour ta critique     

Lalyre l'as -tu lu ou pas?

Je ne pense pas le lire, en relisant vos critiques je crains que ce soit tristounet!!!!

En parcourant la quatrième de couverture je m'attendais à quelque chose de plus frais et d'explosif. Aussi, contrairement à ce qui est annoncé, ce livre n’a rien innovant quant à l’image que l’on se fait de la vieillesse : on retrouve les clichés qui sont depuis toujours véhiculés par la société.  
A partir du moment où la catastrophe imminente est annoncée, ma déception n’a cessé de croître puisque je m’attendais à davantage de palpitation et d’entrain..