[Hemingway, Ernest] Le soleil se lève aussi
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[Hemingway, Ernest] Le soleil se lève aussi
Titre : Le soleil se lève aussi
Auteur : Ernest Hemingway
Traduit par Maurice Edgar Coindreau
Éditions : Folio (Mars 1999)
Première parution en 1926
Nombre de pages : 280
Quatrième de couverture :
« Elle éteignit sa cigarette. - J'ai trente-quatre ans, tu sais. Je ne veux pas être une de ces garces qui débauchent les enfants. - Non. - Je ne veux pas devenir comme ça. Je me sens vraiment bien, tu sais, vraiment d'aplomb. - Tant mieux. Elle détourna les yeux. Je crus qu'elle cherchait une autre cigarette. Puis je vis qu'elle pleurait, qu'elle tremblait et qu'elle pleurait. Elle évitait de me regarder. Je la pris dans mes bras. »
Mon avis :
Si l’on feuillette ce livre en laissant ses yeux errer ici ou là, en piochant quelques mots au hasard, on voit son côté sombre : alcool, tabac, sexe, dérives des personnages à travers leurs relations amicales ou amoureuses … Les personnages semblent peu attachants et on peut se demander si Hemingway n’a pas mis un peu (beaucoup ?) de sa vie dans ce texte. Cela semble sombre, pas gai du tout, pas vraiment intéressant …
Et puis, vient la lecture plus linéaire ….
"Je ne peux pas m’habituer à cette idée que ma vie s’écoule si vite et qu’en réalité je ne la vis pas. »
A ce moment là, on entre dans la vie de chaque personnage par l’intermédiaire de Jake, le narrateur.
Relations complexes entre les individus, amourettes possible ou compliquées, poids des non-dits, paroles que certains regrettent, que d’autres assument, découverte de différents milieux (écrivains, journalistes à Paris, corridas à Pampelune…), amour, haine, dérive, alcool, tout cela finement analysé par l’écriture d’un Ernest Hemingway qui, à mon sens, a mis beaucoup de lui dans ce roman.
Individus traînant tous un mal-être, se posant des questions, ne sachant pas aimer et vivre avec les autres … Ils vous fascinent, vous énervent, mais ne vous laissent pas indifférents …
« Il n'y a pas de raison, parce qu'il fait noir, pour qu'on voie les choses sous un autre jour que lorsqu’il fait clair. Je vous en fous ! »
Ils essaient d’être forts, d’être solides mais ils dorment avec la lumière, vous montrent leurs failles et leurs faiblesses …
Pour une approche de l’écrivain, je ne recommanderai pas cet opus mais pour une meilleure connaissance de son œuvre et un peu de son âme, je le conseillerai chaudement … parce que ….
« Peut-être, avec le temps, finit-on par apprendre quelque chose. Peu m'importait ce que c’était. Tout ce que je voulais, c'était savoir comment vivre. Peut-être, en apprenant comment vivre, pourrait-on finir par comprendre ce qu'il y a en réalité au fond de tout ça. »
PS : je n’aime pas la corrida mais quel beau moment d’écriture lorsque l’auteur nous en parle !
Et puis, vient la lecture plus linéaire ….
"Je ne peux pas m’habituer à cette idée que ma vie s’écoule si vite et qu’en réalité je ne la vis pas. »
A ce moment là, on entre dans la vie de chaque personnage par l’intermédiaire de Jake, le narrateur.
Relations complexes entre les individus, amourettes possible ou compliquées, poids des non-dits, paroles que certains regrettent, que d’autres assument, découverte de différents milieux (écrivains, journalistes à Paris, corridas à Pampelune…), amour, haine, dérive, alcool, tout cela finement analysé par l’écriture d’un Ernest Hemingway qui, à mon sens, a mis beaucoup de lui dans ce roman.
Individus traînant tous un mal-être, se posant des questions, ne sachant pas aimer et vivre avec les autres … Ils vous fascinent, vous énervent, mais ne vous laissent pas indifférents …
« Il n'y a pas de raison, parce qu'il fait noir, pour qu'on voie les choses sous un autre jour que lorsqu’il fait clair. Je vous en fous ! »
Ils essaient d’être forts, d’être solides mais ils dorment avec la lumière, vous montrent leurs failles et leurs faiblesses …
Pour une approche de l’écrivain, je ne recommanderai pas cet opus mais pour une meilleure connaissance de son œuvre et un peu de son âme, je le conseillerai chaudement … parce que ….
« Peut-être, avec le temps, finit-on par apprendre quelque chose. Peu m'importait ce que c’était. Tout ce que je voulais, c'était savoir comment vivre. Peut-être, en apprenant comment vivre, pourrait-on finir par comprendre ce qu'il y a en réalité au fond de tout ça. »
PS : je n’aime pas la corrida mais quel beau moment d’écriture lorsque l’auteur nous en parle !
Cassiopée- Admin
-
Nombre de messages : 16860
Localisation : Saint Etienne
Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Hemingway, Ernest] Le soleil se lève aussi
Il est dans ma pal !
lili78- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 2660
Age : 52
Localisation : chez moi
Emploi/loisirs : Bibliothécaire / lecture, cuisine, jardinage, balades
Genre littéraire préféré : un peu de tout suivant mes humeurs
Date d'inscription : 14/10/2011
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