[Jacquard, Albert] L'héritage de la liberté - De l'animalité à l'humanitude
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JACQUARD, Albert
[Jacquard, Albert] L'héritage de la liberté - De l'animalité à l'humanitude
[Jacquard, Albert] L'héritage de la liberté - De l'animalité à l'humanitude
Auteur: [Jacquard, Albert]
Titre: L'héritage de la liberté - De l'animalité à l'humanitude
Parution: 1986
Éditeur: Seuil
Collection: Science ouverte
206 pages
ISBN 2.02.009344.8
Quatrième de couverture:
"Le jeu de la connaissance consiste à assembler sans fin une mosaïque de faits et d'idées."
"... cette boutade: «Une poule n'est qu'un moyen inventé par un oeuf pour faire un autre oeuf»."
"(...la phrase de Voltaire: «Ce que nous appelons hasard n'est et ne peut être que la cause ignorée d'un effet connu».)"
Auteur: [Jacquard, Albert]
Titre: L'héritage de la liberté - De l'animalité à l'humanitude
Parution: 1986
Éditeur: Seuil
Collection: Science ouverte
206 pages
ISBN 2.02.009344.8
Quatrième de couverture:
L'exploration scientifique de l'univers est, au fond, une interrogation sur l'homme.
En témoigne l'intérêt croissant pour les sciences du vivant et les sciences de l'homme. Mais ce retour aux questions essentielles comporte deux risques majeurs. Le premier est la tentation d'abandonner la rigoureuse discipline intellectuelle qui a permis les spectaculaires succès des sciences "dures". Le second résulte de l'intérêt même, pour chaque homme, de tout ce qui concerne l'homme, mettant à rude épreuve l'exercice de l'esprit critique.
Au terme d'une étude attentive, A. Jacquard nous montre comment la biologie et la génétique modernes éclairent le paradoxe central de l'homme et sa responsabilité : " Etre homme, c'est vouloir être libre. Or, je connais de l'intérieur ma possible liberté, mais mon intelligence me montre ses limites. Cette liberté, comment la construire, comment la transmettre ? "
Mes impressions:En témoigne l'intérêt croissant pour les sciences du vivant et les sciences de l'homme. Mais ce retour aux questions essentielles comporte deux risques majeurs. Le premier est la tentation d'abandonner la rigoureuse discipline intellectuelle qui a permis les spectaculaires succès des sciences "dures". Le second résulte de l'intérêt même, pour chaque homme, de tout ce qui concerne l'homme, mettant à rude épreuve l'exercice de l'esprit critique.
Au terme d'une étude attentive, A. Jacquard nous montre comment la biologie et la génétique modernes éclairent le paradoxe central de l'homme et sa responsabilité : " Etre homme, c'est vouloir être libre. Or, je connais de l'intérieur ma possible liberté, mais mon intelligence me montre ses limites. Cette liberté, comment la construire, comment la transmettre ? "
C'est loin, très loin d'être un livre facile à comprendre. Il y a 14 chapitres. J'en ai très partiellement compris 3, soit le premier et les deux derniers. Les autres me perdent dans des formules algébriques servant à établir des correspondances à différents comportements. D'après M. Jacquard, les premières formules sont simples et les suivantes se complexifient un peu. Pour moi, elles étaient toutes, oui, oui, toutes d'une complexité incompréhensible. Je vais donc rester à ce que j'ai cru comprendre.
Ce livre a été écrit en 1986. Bien qu'il date d'un peu plus de vingt ans, il y a lieu de se demander si des progrès ont réellement eu lieu au chapitre du nucléaire. Nous avons été et sommes restés, je crois, politiquement bien endormis, bercés par les vagues sonores d'une langue de bois. À tel point, qu'il y eut des moments que je trouve gênant pour certaines peuplades. À titre d'exemple, l'argent a permis aux ploutocrates de faire élire puis, ce qui est encore pire, réélire George W. Bush. Le nucléaire américain sous le doigt de Mr. Bush! Il nous était permis de trembler, mes chères soeurs et mes chers frères.
Le sélect Club du Nucléaire surveille orgueilleusement la possibilité que d'autres membres puissent les rejoindre. Tout est mis en oeuvre afin d'empêcher l'ajout d'autres membres. La première déclaration stipule si cet autre pays, ou celui-ci, ou celui-là, s'il a le pouvoir nucléaire, il sera dangereux et nous ne pourrons le contrôler. Hey, Hoh, les États-Unis, n'avez-vous pas eu un M. Bush? Non, c'est vrai, vous en avez eu deux... et chacun de ces M. Bush a pu avoir sa guerre. Pas dangereux ça?
Mais l'espoir n'est pas mort. Si un noir peut occuper la Maison Blanche, il y a encore de l'espoir. Le danger n'est pas toujours où on voudrait nous le faire croire.
Afin de bâtir un avenir plein de nourrissons pour qui la science n'aurait aucun secret, un homme d'affaires californien, M. Robert Graham, a fondé une banque de sperme alimenté par les hommes ayant reçu un prix Nobel scientifique (les prix Nobel de la paix et de la littérature auraient été conviés de s'abstenir). Fidèle à l'image de la France, un Nobel français aurait eu la réflexion suivante: «Il ne faut guère connaître les Nobel pour avoir envie de les multiplier.»
Trois chapitres sur quatorze, il reste donc onze chapitres presque totalement incompréhensibles pour moi. Ma cote: 3/10.
CitationsCe livre a été écrit en 1986. Bien qu'il date d'un peu plus de vingt ans, il y a lieu de se demander si des progrès ont réellement eu lieu au chapitre du nucléaire. Nous avons été et sommes restés, je crois, politiquement bien endormis, bercés par les vagues sonores d'une langue de bois. À tel point, qu'il y eut des moments que je trouve gênant pour certaines peuplades. À titre d'exemple, l'argent a permis aux ploutocrates de faire élire puis, ce qui est encore pire, réélire George W. Bush. Le nucléaire américain sous le doigt de Mr. Bush! Il nous était permis de trembler, mes chères soeurs et mes chers frères.
Le sélect Club du Nucléaire surveille orgueilleusement la possibilité que d'autres membres puissent les rejoindre. Tout est mis en oeuvre afin d'empêcher l'ajout d'autres membres. La première déclaration stipule si cet autre pays, ou celui-ci, ou celui-là, s'il a le pouvoir nucléaire, il sera dangereux et nous ne pourrons le contrôler. Hey, Hoh, les États-Unis, n'avez-vous pas eu un M. Bush? Non, c'est vrai, vous en avez eu deux... et chacun de ces M. Bush a pu avoir sa guerre. Pas dangereux ça?
Mais l'espoir n'est pas mort. Si un noir peut occuper la Maison Blanche, il y a encore de l'espoir. Le danger n'est pas toujours où on voudrait nous le faire croire.
Afin de bâtir un avenir plein de nourrissons pour qui la science n'aurait aucun secret, un homme d'affaires californien, M. Robert Graham, a fondé une banque de sperme alimenté par les hommes ayant reçu un prix Nobel scientifique (les prix Nobel de la paix et de la littérature auraient été conviés de s'abstenir). Fidèle à l'image de la France, un Nobel français aurait eu la réflexion suivante: «Il ne faut guère connaître les Nobel pour avoir envie de les multiplier.»
Trois chapitres sur quatorze, il reste donc onze chapitres presque totalement incompréhensibles pour moi. Ma cote: 3/10.
"Le jeu de la connaissance consiste à assembler sans fin une mosaïque de faits et d'idées."
"... cette boutade: «Une poule n'est qu'un moyen inventé par un oeuf pour faire un autre oeuf»."
"(...la phrase de Voltaire: «Ce que nous appelons hasard n'est et ne peut être que la cause ignorée d'un effet connu».)"
"La chimie de l'hélium est bien terne, sans événements notables; la chimie du carbone est fabuleusement riche, fertile en rebondissements et surprises. Les atomes d'hélium sont semblables à des êtres autistes qui ne manifestent aucun intérêt pour l'extérieur; lorsqu'ils se rencontrent, aucun événement ne se produit. Les atomes de carbone, au contraire, sont semblables aux divinités hindoues dotées de multiples bras: par deux de ces bras ils s'accrochent l'un à l'autre pour former de longues ribambelles; par les deux autres ils attrapent des atomes divers, azote, oxygène, hydrogène, et créent des molécules d'une extraordinaire variété dont les pouvoirs sont à mille facettes. À la simplicité stérile de l'hélium, succède la complexité fertile du carbone."
"... dans le cas des êtres humains, le «niveau» atomique correspond à la physique, le niveau moléculaire à la chimie, le niveau des cellules à la biologie, celui des organes à la physiologie, celui du comportement de l'individu à la psychologie, celui des groupes à la sociologie."
"Les sociétés fondées sur l'exploitation d'une majorité par une minorité, sur la domination de quelques-uns et la soumission de la multitude ne peuvent rester durablement stables que si les opprimés sont inconscients de leur sort, ou l'acceptent, ou n'imaginent pas qu'un changement soit possible."
"Un lever de soleil sur une montagne n'est qu'un ensemble de photons d'énergies variées provoquant des sensations colorées; il n'est beau que si un homme le regarde."
"La nature, par hasard ou par nécessité, peu importent les parts de ces deux ingrédients, a fabriqué sans préméditation, sans projet, l'humanité. Les hommes, capables de préméditation, pétris de projets, ont mis peu à peu en place tout un ensemble d'espoirs, d'angoisses, de compréhensions, de questions, qui n'existait pas dans l'apport de la nature, qui n'est pas inclus dans l'humanité, qui constitue l'apport propre de l'homme, l'humanitude."
"Jamais n'est exaucée par la nature la supplique de la comtesse, celle aussi du manant: «un instant encore, monsieur le Bourreau»."
"Une arme nucléaire, quelle que soit la couleur du drapeau qui la décore, est une arme dont la véritable cible n'est ni New York, ni Moscou, mais l'Homme, tous les hommes."
"L'humanité est comme embarquée sur un bateau dont les passagers les plus riches, ceux du pont supérieur, se sont répartis en deux camps, ceux de bâbord et ceux de tribord; chaque camp craint l'attaque de l'autre et entasse, pour le dissuader, des barils de poudre; le stock amassé permettrait de faire sauter dix fois le navire, et chacun tient une mèche enflammée qu'il lancera pour provoquer l'explosion dès le premier mouvement inquiétant de l'autre. Pendant ce temps, dans la cale, les passagers misérables crèvent de faim et de maladies. Qui parierait sur l'arrivée à bon port?"
(Albert Jacquard, "L'héritage de la liberté - De l'animalité à l'humanitude")
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 3269
Age : 72
Localisation : Québec
Emploi/loisirs : Retraité
Genre littéraire préféré : Roman historique
Date d'inscription : 07/01/2012
Re: [Jacquard, Albert] L'héritage de la liberté - De l'animalité à l'humanitude
Merci Moulin pour cette critique.
En effet, cela a l'air difficile à comprendre.
Mais les citations donnent à réfléchir... c'est déjà ça !
En effet, cela a l'air difficile à comprendre.
Mais les citations donnent à réfléchir... c'est déjà ça !
Invité- Invité
Re: [Jacquard, Albert] L'héritage de la liberté - De l'animalité à l'humanitude
Malgré le coté inaccessible, l'analyse que tu présente, et les extraits que tu as donnés rendent le livre attractifs. Je résisterai (pour le moment) mais je tâcherai de garder un oeil dessus .
Invité- Invité
Re: [Jacquard, Albert] L'héritage de la liberté - De l'animalité à l'humanitude
Je viens de m'apercevoir que le titre de ta critique ne reprend pas le titre du livre.
C'est normal ?
C'est normal ?
Invité- Invité
Re: [Jacquard, Albert] L'héritage de la liberté - De l'animalité à l'humanitude
virgule a écrit:Je viens de m'apercevoir que le titre de ta critique ne reprend pas le titre du livre.
C'est normal ?
Non, j'ai corrigé....
Cassiopée- Admin
-
Nombre de messages : 16858
Localisation : Saint Etienne
Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Jacquard, Albert] L'héritage de la liberté - De l'animalité à l'humanitude
Merci Cassiopée.
Que ferions-nous sans toi ?
Que ferions-nous sans toi ?
Invité- Invité
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