[Bordage, Pierre] Ceux qui rêvent

• Genre : Sciences-Fiction
• Editeur :J'ai lu
• Parution :14 Mars 2012
• Pages : 316p.
• Isbn : 9782290035863




4 ème de couverture :

A la suite des bouleversements qui ont secoué la France et dans lesquels ils ont joué un rôle important, Jean et Clara vivent dans la clandestinité. Mais la jeune fille est enlevée par son père, qui entend lui faire épouser un homme vieux et riche du nouveau continent. Jean n'a d'autre choix que de partir à sa recherche ; au terme d'une traversée de l'Atlantique pour le moins mouvementée, il débarque dans une Amérique qui n'a pas grand-chose à voir avec celle que l'on connaît : les Etats- Unis y ont été remplacés par cinq puissants royaumes despotiques et esclavagistes. De New York à la Californie, Jean découvre que la bêtise et la violence des hommes est sans limite...


Mon avis :

Mitigé.

D’un côté, j’ai beaucoup aimé. Comment pourrais-je ne pas aimer ? Le suspense est excellent. Jean retrouvera-t- il sa belle malgré tous les obstacles ? En plus, (et surtout), il s’agit d’une uchronie et j’adore ça. Je vous fais un résumé rapidos : l’Europe est demeurée monarchique et les progrès techniques sont bien moindres que ceux que nous connaissons. Les libertés individuelles sont inexistantes, les classes ouvrières ou « cous noirs » n’ont aucun droit, et surtout pas le droit à l’éducation. Idem pour l’Amérique du Nord. Je suis donc partie avec grand plaisir à la découverte d’un monde qui aurait pu être. Cette société est très bien campée.

D’autre part, l’auteur aborde une foultitude de thèmes importants : l’amour, bien sûr. Mais aussi, la liberté, la justice, l’égalité entre les classes et les races… et j’en oublie certainement.

Donc, un bon scénario, et beaucoup de sujets brûlants.

Mais… j’attendais plus. Un bon scénario, oui, mais un peu simpliste. En fait, Jean a un bol monstre, il n’aurait jamais dû réussir. D’autre part, je n’ai pas douté un instant de sa réussite (c’est pourquoi je me permets de vous la divulguer). Donc, finalement, pas autant de suspense que ça. Ensuite, ce pays de Cocagne parfait où règnent la liberté, l’égalité et la justice entre tous…que beaucoup cherchent à atteindre dans le roman, eh bien, malheureusement, je ne me permets pas un instant de croire à la possibilité de son existence.

En résumé, un roman vite lu, avec grand plaisir, avec des thèmes et des personnages sympathiques, mais je n’y ai jamais vraiment cru. C’est bien dommage. Et la déception est malgré tout mon sentiment dominant concernant ce livre.

Il s’agit d’ailleurs du second tome d’une trilogie. Je n’ai pas besoin de lire le tome I, puisque, en quelques lignes, il est résumé dans le tome II. Quant au tome III, je ne ressens pas le besoin urgent de le lire au plus vite. Je le lirai, probablement, si l'occasion se présente.

Donc, facile à lire et agréable.

Après Wang et Le Feu de Dieu, j’attendais beaucoup plus de Pierre Bordage… Je suis peut-être un peu exigeante, finalement...