[Ernestam, Maria] Les oreilles de Buster
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[Ernestam, Maria] Les oreilles de Buster
Ce livre a été écrit en suédois, puis traduit par Esther Sermage. Il a été édité chez Gaïa, et est sorti en Septembre 2011, sous le n° ISBN 9782847202021 et il contient 410 pages.
Il s'agit des confessions d'une femme de 56 ans, qui décide de dévoiler par écrit les raisons qui l'ont poussée à prendre une décision inhabituelle à l' âge de 7 ans : celle de tuer sa propre mère. Par vengeance.
Dès les premières pages du livre, le ton est donné, le style est clair, aucune ambiguïté dans le coeur de cette quinquagénaire, victime d'une mère perverse et fantasque.
A travers l'amour qu'elle porte à ses roses, elle va nous faire comprendre le chemin qu'elle a dû parcourir, pour survivre à une solitude inimaginable. Au fil des pages, elle nous tient la main, loin d'être une personne fragile, elle nous montre avec détermination tous les méandres qu'elle a dû emprunter, pour, finalement, s'installer nuit après nuit devant son journal intime, et se libérer de son passé de plomb.
Mon avis :
J'ai beaucoup apprécié l'écriture de Maria ERNESTAM, que je ne connaissais pas encore. Elle utilise un vocabulaire précis, un style simple, mais qui va droit au but recherché. Dans son roman, il y a du suspens, du rire, des larmes, de la peur ... beaucoup d'émotions au final, sans être du tout un roman "à l'eau de rose", bien que le coeur de l'histoire soit lié aux chers rosiers d' Eva, l'héroïne du livre !
Dernière édition par Capsule le Jeu 26 Avr - 19:15, édité 2 fois (Raison : correction titre + ajout sondage + suppression du lien)
Invité- Invité
Re: [Ernestam, Maria] Les oreilles de Buster
Le temps d'un été, dans un cahier bordé de roses, Eva se souvient... Elle raconte cette relation à sa mère, le triangle formé avec son père, impuissant à contenir les errances et les violences psychologiques de cette mère que l'on qualifierait sans doute en psychologie de "mère toxique". Elle évoque son enfance de petite fille malmenée, dévalorisée par sa mère, une mère horriblement choquante pour moi. Avec le recul, on découvre l'ambivalence de ses sentiments, le développement de sa face blanche et de sa face noire, signes d'une enfant prise dans des forces violentes qui la dépassent, qu'elle ne comprend pas bien, et qui la dominent à certains moments. Je ne vous dirai pas qui est Buster, vous découvrirez vous-même qui est ce confident si vous acceptez de vous prendre par la main (et par les tripes) pour suivre le destin d'Eva.
Mais ce livre ne raconte pas seulement cette relation mère-fille. Tout au long de l'été, les femmes de Frillesas, le village côtier où habitent Eva et Sven est traversé d'autres douleurs, d'autres révoltes, d'autres violences vécues par des femmes. Suzanne est en plein divorce, trahie par l'homme dont elle croyait ne jamais douter de l'attachement. Irène, qui devient petit à petit démente, est abandonnée par sa fille dans une maison de retraite maltraitante. Gudrun compense les frasques de son mari par une boulimie envahissante. Petra chasse son mari de la maison familiale et conquiert sa liberté. Des femmes qui cherchent douloureusement l'indépendance ou qui vivent l'amour maternel comme un buisson d'épines.
Les épines: il en est beaucoup questions dans ce roman, puisque Eva cultive avec amour des milliers de roses dans une roseraie menacée. Les épines, celles qui s'enfoncent dans le coeur quand on découvre que l'amour n'a été qu'une illusion. Celles qu'Eva s'enfonce dans la main pour s'immuniser contre la douleur.
Ce roman est vraiment très riche de toutes ces thématiques, pas seulement féminines : Maria Ernestam érafle au passage la politique sociale suédoise envers les personnes âgées, le racisme ambiant dans le pays, jusqu'à ce petit village de Frillesas, dont elle croque la vie et les personnages avec jubilation.
La construction du récit, les retours en arrière, les ralentissements, les ruptures traduisent les peurs d'Eva face à ces souvenirs en train de crever la surface, et ménagent le suspense jusqu'au bout. Je croyais avoir deviné certaines choses, alors que j'étais à côté de la plaque, et j'ai été bluffée par une certaine révélation apparue fin juillet ! Et c'est au mois d'août, au moment où la lumière commence à baisser rapidement en Suède, que les ombres d'Eva s'éclairent définitivement et que le roman s'achève.
Un seul petit bémol : j'ai trouvé que le début de son histoire d'amour avec John sonnait vraiment comme un roman à l'eau de rose (décidément, elles sont partout ces fleurs) et cela m'a franchement agacée sur le moment, cela a failli ralentir ma lecture, mais ce parti pris (si c'en était un) pouvait finalement se comprendre. Par après, je n'ai plus lâché le récit d'un pétale !
Un roman de roses et de mots étouffés, étouffants. A découvrir !
"Nous étions tous les deux dans l'herbe, avec nos rêves périmés et nos espoirs amoindris. J'ai vu notre maison peinte en leu, le pantalon de Sven à l'ourlet élimé, ses sourcils aux poils indomptables. J'ai vu des éclats de ciel dans ses yeux et deviné la senteur des roses. J'ai su que je faisais ce que je pouvais, et que ça ne donnerait rien de plus. Ni plus ni moins. J'ai tué ma mère, et j'ai survécu." (p. 57-58)
Mais ce livre ne raconte pas seulement cette relation mère-fille. Tout au long de l'été, les femmes de Frillesas, le village côtier où habitent Eva et Sven est traversé d'autres douleurs, d'autres révoltes, d'autres violences vécues par des femmes. Suzanne est en plein divorce, trahie par l'homme dont elle croyait ne jamais douter de l'attachement. Irène, qui devient petit à petit démente, est abandonnée par sa fille dans une maison de retraite maltraitante. Gudrun compense les frasques de son mari par une boulimie envahissante. Petra chasse son mari de la maison familiale et conquiert sa liberté. Des femmes qui cherchent douloureusement l'indépendance ou qui vivent l'amour maternel comme un buisson d'épines.
Les épines: il en est beaucoup questions dans ce roman, puisque Eva cultive avec amour des milliers de roses dans une roseraie menacée. Les épines, celles qui s'enfoncent dans le coeur quand on découvre que l'amour n'a été qu'une illusion. Celles qu'Eva s'enfonce dans la main pour s'immuniser contre la douleur.
Ce roman est vraiment très riche de toutes ces thématiques, pas seulement féminines : Maria Ernestam érafle au passage la politique sociale suédoise envers les personnes âgées, le racisme ambiant dans le pays, jusqu'à ce petit village de Frillesas, dont elle croque la vie et les personnages avec jubilation.
La construction du récit, les retours en arrière, les ralentissements, les ruptures traduisent les peurs d'Eva face à ces souvenirs en train de crever la surface, et ménagent le suspense jusqu'au bout. Je croyais avoir deviné certaines choses, alors que j'étais à côté de la plaque, et j'ai été bluffée par une certaine révélation apparue fin juillet ! Et c'est au mois d'août, au moment où la lumière commence à baisser rapidement en Suède, que les ombres d'Eva s'éclairent définitivement et que le roman s'achève.
Un seul petit bémol : j'ai trouvé que le début de son histoire d'amour avec John sonnait vraiment comme un roman à l'eau de rose (décidément, elles sont partout ces fleurs) et cela m'a franchement agacée sur le moment, cela a failli ralentir ma lecture, mais ce parti pris (si c'en était un) pouvait finalement se comprendre. Par après, je n'ai plus lâché le récit d'un pétale !
Un roman de roses et de mots étouffés, étouffants. A découvrir !
"Nous étions tous les deux dans l'herbe, avec nos rêves périmés et nos espoirs amoindris. J'ai vu notre maison peinte en leu, le pantalon de Sven à l'ourlet élimé, ses sourcils aux poils indomptables. J'ai vu des éclats de ciel dans ses yeux et deviné la senteur des roses. J'ai su que je faisais ce que je pouvais, et que ça ne donnerait rien de plus. Ni plus ni moins. J'ai tué ma mère, et j'ai survécu." (p. 57-58)
Dernière édition par adtraviata le Jeu 17 Mai - 16:05, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Ernestam, Maria] Les oreilles de Buster
Merci Adtraviata pour cette belle critique
louloute- Grand sage du forum
-
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Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Ernestam, Maria] Les oreilles de Buster
Avec plaisir ! J'espère que cela donnera envie de découvrir ce beau livre !
Invité- Invité
Re: [Ernestam, Maria] Les oreilles de Buster
Re: [Ernestam, Maria] Les oreilles de Buster
J'ai découvert Maria Ernestam par son dernier livre : Le peigne de Cléopâtre, que je pourrais mettre dans mes coups de cœur
Par contre, j'ai été déçu par celui-ci. J'ai trouvé que ça traînait en longueur
J'ai découvert Maria Ernestam par son dernier livre : Le peigne de Cléopâtre, que je pourrais mettre dans mes coups de cœur
Par contre, j'ai été déçu par celui-ci. J'ai trouvé que ça traînait en longueur
Invité- Invité
Re: [Ernestam, Maria] Les oreilles de Buster
Et ça parle de quoi, Le peigne de Cléopatre ? de pellicules antiques ? non, sérieusement, tu peux en dire davantage ? moi j'avais beaucoup aimé Les oreilles de Buster, alors je lirais bien un autre roman de Maria Ernestam !
Invité- Invité
Re: [Ernestam, Maria] Les oreilles de Buster
Non, non!
Je n'ai pas encore fait ma critique, je l'avais lu avant de m'inscrire sur le forum. Tu trouveras la critique ici.
Bien du plaisir!
Je n'ai pas encore fait ma critique, je l'avais lu avant de m'inscrire sur le forum. Tu trouveras la critique ici.
Bien du plaisir!
Invité- Invité
Re: [Ernestam, Maria] Les oreilles de Buster
Merci Oxalys ! j'attends la tienne, maintenant ! tu ne vas pas t'en tirer comme ça !...
Invité- Invité
Re: [Ernestam, Maria] Les oreilles de Buster
LES OREILLES DE BUSTER
Roman, édité chez acte sud en janvier 2013
478 pages
Résumé
Eva cultive ses rosiers. A cinquante-six ans, elle a une vie bien réglée qu’elle partage avec Sven. Quelques amies, des enfants, et une vieille dame acariâtre dont elle s’occupe. Pour se donner bonne conscience ' Le soir, lorsque Sven est couché, Eva se sert un verre de vin et écrit son journal intime. La nuit est propice aux souvenirs, aussi douloureux soient-ils. Peut-être aussi la cruauté est-elle plus douce lorsqu’on l’évoque dans l’atmosphère feutrée d’une maison endormie. Eva fut une petite fille traumatisée par sa mère, personnage fantasque et tyrannique, qui ne l’a jamais aimée et a toujours tout fait pour la ridiculiser. Très tôt, Eva s’était promis de se venger. Et elle l’a fait, avoue-t-elle d’emblée à son journal intime. Un délicieux mélange de candeur et de perversion, qui tient en haleine de bout en bout.
Mon ressenti
C’est avec plaisir et malaise que j’ai lu l’histoire d’Eva. Nous faisons sa connaissance à l’occasion d’un de ses anniversaires et d’un cadeau particulier que lui offre sa petite fille, un carnet qui deviendra son journal intime. Plus qu’un journal, Eva va à la rencontre d’elle-même et soulage le terrible secret qu’elle garde au fond d’elle-même.
Sans concession, elle brosse le portrait de la petite fille puis de la femme qu’elle est devenue et va chercher dans ses souvenirs l’envers du décor. Elle commence ainsi « 13 juin. J'avais sept ans quand j'ai décidé de tuer ma mère. Et dix-sept ans quand j'ai finalement mis mon projet à exécution ». Le lecteur est emporté dans cette reconstitution le temps d’un été autour du parfum des roses dont elle s’occupe chaque jour. Le lecteur est le témoin privilégié de ses aveux comme de ses meilleurs souvenirs ou des pires. Au fur et à mesure, la carapace qu’elle se construit prend forme et va l’emmurer de plus en plus.
J’ai beaucoup aimé le personnage d’Eva par sa complexité, par sa profondeur, par sa dualité intérieure (entre face blanche et noire, comme elle dit), par ses souffrances et à l’humiliation subie, sa force de caractère, sa détermination. Elle m’a fait peur parfois au vu de ses vengeances compréhensibles mais discutables me mettant mal à l’aise, car j’y vois une certaine perversité.
La mort de sa mère est annoncée depuis le début, le lecteur croit alors connaître le dénouement. Détrompez-vous, le livre est tout autant déstabilisant tant par ses rebondissements que par ses surprises. Les oreilles de Buster sont une belle métaphore (cette phrase est à double sens. Il faudra lire le livre pour la comprendre…).
Il est facile de cataloguer quelqu’un, de lui attribuer une étiquette, une qualité ou un défaut. Par contre il n’est pas toujours simple de voir ce qui se cache derrière cela. J’ai aimé son écriture, l’histoire de cette petite fille qui pour vivre et survivre dans le regard de sa mère, s’est protégée comme elle a pu. On ne refait pas le passé, on ne peut vivre qu’avec, la différence est peut être apprendre à se pardonner, à pardonner à l’autre lorsque l’on peut mettre ensemble des mots et s’entendre. Dans le cas d’Eva, il n’y a pas de pardon possible puisque l’autre est mort. Comment vivre avec ce poids alors ? Comment continuer à avancer tous les jours ? Et si la solution était l’écriture ?
Eva est bien sûr entourée par sa famille, des ami(e)s, ses roses : son quotidien apparait aussi. Le passé et le présent alternent le temps d’un été sous les volutes de parfums floraux pour peut-être, construire un futur prometteur. Je lui souhaite de tout cœur.
Un coup de cœur
Roman, édité chez acte sud en janvier 2013
478 pages
Résumé
Eva cultive ses rosiers. A cinquante-six ans, elle a une vie bien réglée qu’elle partage avec Sven. Quelques amies, des enfants, et une vieille dame acariâtre dont elle s’occupe. Pour se donner bonne conscience ' Le soir, lorsque Sven est couché, Eva se sert un verre de vin et écrit son journal intime. La nuit est propice aux souvenirs, aussi douloureux soient-ils. Peut-être aussi la cruauté est-elle plus douce lorsqu’on l’évoque dans l’atmosphère feutrée d’une maison endormie. Eva fut une petite fille traumatisée par sa mère, personnage fantasque et tyrannique, qui ne l’a jamais aimée et a toujours tout fait pour la ridiculiser. Très tôt, Eva s’était promis de se venger. Et elle l’a fait, avoue-t-elle d’emblée à son journal intime. Un délicieux mélange de candeur et de perversion, qui tient en haleine de bout en bout.
Mon ressenti
C’est avec plaisir et malaise que j’ai lu l’histoire d’Eva. Nous faisons sa connaissance à l’occasion d’un de ses anniversaires et d’un cadeau particulier que lui offre sa petite fille, un carnet qui deviendra son journal intime. Plus qu’un journal, Eva va à la rencontre d’elle-même et soulage le terrible secret qu’elle garde au fond d’elle-même.
Sans concession, elle brosse le portrait de la petite fille puis de la femme qu’elle est devenue et va chercher dans ses souvenirs l’envers du décor. Elle commence ainsi « 13 juin. J'avais sept ans quand j'ai décidé de tuer ma mère. Et dix-sept ans quand j'ai finalement mis mon projet à exécution ». Le lecteur est emporté dans cette reconstitution le temps d’un été autour du parfum des roses dont elle s’occupe chaque jour. Le lecteur est le témoin privilégié de ses aveux comme de ses meilleurs souvenirs ou des pires. Au fur et à mesure, la carapace qu’elle se construit prend forme et va l’emmurer de plus en plus.
J’ai beaucoup aimé le personnage d’Eva par sa complexité, par sa profondeur, par sa dualité intérieure (entre face blanche et noire, comme elle dit), par ses souffrances et à l’humiliation subie, sa force de caractère, sa détermination. Elle m’a fait peur parfois au vu de ses vengeances compréhensibles mais discutables me mettant mal à l’aise, car j’y vois une certaine perversité.
La mort de sa mère est annoncée depuis le début, le lecteur croit alors connaître le dénouement. Détrompez-vous, le livre est tout autant déstabilisant tant par ses rebondissements que par ses surprises. Les oreilles de Buster sont une belle métaphore (cette phrase est à double sens. Il faudra lire le livre pour la comprendre…).
Il est facile de cataloguer quelqu’un, de lui attribuer une étiquette, une qualité ou un défaut. Par contre il n’est pas toujours simple de voir ce qui se cache derrière cela. J’ai aimé son écriture, l’histoire de cette petite fille qui pour vivre et survivre dans le regard de sa mère, s’est protégée comme elle a pu. On ne refait pas le passé, on ne peut vivre qu’avec, la différence est peut être apprendre à se pardonner, à pardonner à l’autre lorsque l’on peut mettre ensemble des mots et s’entendre. Dans le cas d’Eva, il n’y a pas de pardon possible puisque l’autre est mort. Comment vivre avec ce poids alors ? Comment continuer à avancer tous les jours ? Et si la solution était l’écriture ?
Eva est bien sûr entourée par sa famille, des ami(e)s, ses roses : son quotidien apparait aussi. Le passé et le présent alternent le temps d’un été sous les volutes de parfums floraux pour peut-être, construire un futur prometteur. Je lui souhaite de tout cœur.
Un coup de cœur
Pinky- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Ernestam, Maria] Les oreilles de Buster
Je suis ravie de voir que tu l'as classé dans la catégorie de tes coups de coeur, Pinky, j'espère que d'autres lecteurs prendront autant de plaisir que nous à le lire ... à vrai dire, je suis même surprise qu'il n'y ait pas eu davantage de retours, mais bon, il y a tant à lire !...
Invité- Invité
Re: [Ernestam, Maria] Les oreilles de Buster
un livre très bien construit à bien des niveaux, pour ma part comme toi j'ai découvert cette auteure avec ce livre, du coup je viens d'acheter toujours avec toi
Pinky- Grand sage du forum
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Re: [Ernestam, Maria] Les oreilles de Buster
Alors j'attends ta critique avec impatience, Pinky ! je ne connais pas encore celui-là ...
Invité- Invité
Re: [Ernestam, Maria] Les oreilles de Buster
merci Capsule
Pinky- Grand sage du forum
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