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La Bande dessinée: pour y voir un peu plus clair...

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La Bande dessinée: pour y voir un peu plus clair... Empty La Bande dessinée: pour y voir un peu plus clair...

Message par Invité Sam 27 Déc 2008 - 12:52

Signalons que ce texte est une libre adaptation d'un article de Wikipedia (mais vous vous en doutiez un peu nom). En gros, j'ai juste retiré certains passages peu utiles pour l'usage explicatif de ce post ( Et oui, apprendre que la BD est un ensemble sémiotique et iconique défini ne me semblait pas des plus nécessaire...)



La bande dessinée (appelée souvent par l'acronyme BD, ou bédé) est un art, souvent désigné comme le neuvième art d’après une série d’articles Neuvième Art, musée de la bande dessinée parue sous la signature de Morris dans le journal de Spirou.
La bande dessinée (plus précisément "les" bandes dessinées) est aussi un medium. véhiculant le neuvième art. Il permet de raconter des histoires au moyen d’un enchaînement signifiant de dessins.
Il est de coutume de distinguer entre "la" bande dessinée et "les" bandes dessinées. "La" bande dessinée est le concept, c'est-à-dire l’Art – le 9e – et la technique permettant la réalisation de cet art. "Les" bandes dessinées est le medium par lequel est véhiculé cet art. Cela implique de donner une double définition, celle de la bande dessinée et celle du médium bande dessinée.

Le vocabulaire et l'anatomie d'une BD

Les amateurs s'entendent sur un certain nombre de mots et de définitions pour décrire les différents éléments dont sont composées les bandes dessinées :

  • Les récitatifs sont des panneaux généralement situés au bord des vignettes et servant aux commentaires en « voix off », notamment pour donner des indications de temps et de lieu ou pour fournir des informations permettant une meilleure compréhension de l'action. Le style ligne claire a beaucoup utilisé le récitatif comme Edgar P. Jacobs, l'auteur de Blake et Mortimer. Les « histoires en images » sont caractérisées par l'usage exclusif du récitatif.


  • Les bulles, appelées à l’origine « phylactères » (d’après le terme qui désignait les banderoles supportant les textes dans les enluminures du Moyen-âge) ou en anglais balloon (ballon, moins utilisé en français que bulle). Généralement rondes (plutôt rectangulaire dans le style ligne claire), elles contiennent les dialogues des personnages auxquels elles sont rattachées. Pour les pensées ou les rêves, elles ont souvent une forme de nuage.


  • Les onomatopées sont des mots ou des icones suggérant un bruit, une action, une pensée par imitation phonétique, graphique ou iconique. Les mangas utilisent des onomatopées pour suggérer des sentiments.


  • La case est une image ou une vignette contenant un dessin et généralement encadrée. À noter qu'une bande dessinée ne comporte pas nécessairement de case, dans ce cas la case se confond avec la planche.


  • La bande (de l'anglais : strip) ou bandeau est une suite de cases, disposées sur une ligne.


  • La planche est une superposition de bandes, à noter qu’une planche n’est pas obligatoirement constituée de bande et même quelque fois de case.


À l’origine le mot planche était réservé au document original dessiné par l’auteur. Celui-ci numérote souvent sa planche discrètement dans un coin de celle-ci. La numérotation des planches n'est pas nécessairement, pour ne pas dire jamais, identique à la numérotation des pages de l'album dans lequel elles paraissent.

  • Un album est un recueil de planches qui raconte une aventure. Elles peuvent appartenir à une même série, à un même auteur, ou à un même thème (albums collectifs).


À l’âge d’or des illustrés, les aventures des héros de bandes dessinées étaient publiées sous forme de feuilletons appelés « histoires à suivre » puis éditées en albums.
Depuis la quasi disparition des magazines de bandes dessinées les histoires sont quelque fois pré publiées dans toutes sortes de médias, magazines, fanzines, hebdomadaires, quotidiens, etc. avant d’être éditées en albums.
Le reste du temps, les histoires sont directement édités en albums, cette pratique a tendance à se généraliser.

  • Une série est un ensemble d'albums reliés par un thème ou un personnage, organisée de façon chronologique quand l'histoire cours tout le long de la série.

Un peu d'histoire:

Apparue en Suisse au début des années 1830 avec la parution des premiers albums de Rodolphe Töpffer, la bande dessinée se diffuse au cours du XIXe siècle dans le monde entier via les revues et journaux satiriques. Popularisée à la toute fin de ce siècle dans les journaux américains sous la forme du comic strip, la bande dessinée devient alors un médium de masse, assez diversifié aux États-Unis, de plus en plus restreint à l'humour et aux enfants en Europe.
Dominant de plus en plus la presse enfantine mondiale, via des périodiques spécialisés à partir des années 1930, la bande dessinée touche également les adolescents et certains adultes, dans le cadre du comic book et de strips de qualités aux États-Unis, des « petit format » en Europe. À partir des années 1950, elle connaît un troisième foyer de développement majeur lorsque le Japon se met à en créer massivement sous l'influence d'Osamu Tezuka. Les trois foyers sont alors relativement indépendants, tant dans les œuvres publiées que dans les structures éditoriales, seul le foyer américain pénétrant les deux autres.
Dans les années 1960, la bande dessinée commence à chercher à se légitimer en quittant les champs de l'enfance et du genre. Les créations de Jean-Claude Forest, du mouvement gekiga et de l'underground américain conduisent à de nombreuses remises en question qui permettent l'apparition d'un premier discours critique eu Europe et aux États-Unis. Dans les années 1970, les expérimentations se poursuivent derrière Mœbius, tandis que le revendication de la paternité littéraire, de plus en plus patente, explose à la fin de la décennie avec le succès du terme « roman graphique » de Will Eisner ou le concept des « romans en bande dessinée » lancé pour promouvoir Corto Maltese d'Hugo Pratt.
Si les séries classiques de divertissement dominent toujours les marchés à la fin des années 2000, la bande dessinée a exploré depuis les années 1980 tous les champs abordés par les autres arts narratifs, et s'est vue de plus en plus légitimée, malgré les récriminations récurrentes de ses acteurs sur la lenteur de cette reconnaissance.

Les étapes de créations

Bien que les étapes de la création d'une bande dessinée dépendent des artistes et des œuvres, un cheminement général peut être évoqué :

  • synopsis : histoire ou idée originale ou inspirée d'une œuvre existante (littéraire ou cinématographique, par exemple).
  • scénario : traitement détaillé de l'histoire. Il précise, planche par planche, le découpage de l'action, la position des personnages, et présente les dialogues.
  • recherche graphique : Le dessinateur travaille au style général. Il crée les personnages principaux et l'environnement dans lequel ils évoluent.
    Si le lieu et l'époque existent, ou ont existé, un travail de recherche de matériel typographique et iconographique est effectué. Si l'univers de l'histoire sort de l'imaginaire de l'auteur, les recherches sont beaucoup plus orientées vers du design graphique.
  • mise en page : choix des points de vue, des cadrages et de l'agencement des vignettes dans la planche ;
  • crayonné : première ébauche proprement dite du dessin. À partir de cette étape, le travail s'effectue généralement sur un support plus grand (format A2) que celui de la planche imprimée (format A4).
  • encrage : opération consistant à redessiner à l'encre les contours du crayonné et les ombres afin de donner au dessin un trait définitif. Au final, seul ce tracé sera imprimé. Les décors et les phylactères sont aussi ajoutés et positionnés lors de cette étape. Ils ne sont pas toujours présents, où alors de manière succincte, dans le crayonné.
    Certains auteurs encrent directement sur le crayonné, qu'ils éliminent ensuite en gommant. Perdant ainsi toutes traces de cette étape. D'autres utilisent un calque transparent placé par dessus le crayonné.
  • mise en couleur : opération qui consiste à choisir et appliquer la couleur aux différentes zones délimitées par les traits encrés (personnages, décors, vêtements), tout en respectant la continuité des couleurs au fil des planches. Le coloriste doit aussi définir les lumières et les ombres du dessin. La mise en couleur dite traditionnelle est effectué sur une tirage particulier de la planche, appelé "bleu", où les traits noirs de l'encrage sont imprimés en bleu-gris clair.
    Par le passé cette tâche était faite à l'aquarelle appliquée au pinceau et à l'aérographe ; de nos jour elle est effectuée par informatique. Les couleurs sont de plus en plus réalisées par des professionnels, les coloristes et parfois par le dessinateur lui-même.
  • couleur directe : l'encrage et la mise en couleur peuvent être réalisés lors d'une étape unique, à la manière d'un peintre.

Le champ graphique est vaste en fonction de la technique utilisée qui va des premiers dessins gravé à la pointe sèche jusqu'à l'utilisation de la peinture aérographe par certains auteurs tels Juan Gimenez. Cette dernière méthode (maintenant souvent même remplacée par l'infographie) permet des réalisations qui sont plus proches visuellement de la photo que du dessin avec la totale élimination du trait.

  • lettrage : le texte des dialogues et commentaires est encré en l'alignant dans les espaces laissés à cet effet lors de l'encrage de la planche. L'opération est répétée pour chaque langue dans laquelle l'histoire est publiée.

En fonction de l'œuvre et de l'artiste, la même personne peut réaliser tout ou une partie du travail de création : scénario, dessin, encrage. Le plus souvent le travail est partagé entre un scénariste et un dessinateur. Certaines étapes plus spécifiques, telles que le lettrage et la mise en couleur, peuvent être laissées à des spécialistes.
Enki Bilal, par exemple, est un artiste complet. Scénariste et dessinateur, il travaille en couleur directe. Il a aussi la particularité de dessiner les cases sur des feuilles séparées, ce qui lui permet de les agencer à loisir sur la planche.

Un genre longtemps déconsidéré

Au même titre que la musique pop ou le roman policier, la bande dessinée connut le plus grand mal pour acquérir une véritable reconnaissance. D'abord considérée comme un simple outil de divertissement destiné à la jeunesse, la bande dessinée dut s'émanciper de son statut de comic pour assoir un moyen d'expression artistique nouveau. Certains auteurs contribuèrent largement à cette émancipation, cette reconnaissance, tels Hugo Pratt. Remarquons toutefois que, contrairement au cinéma (qui a bénéficié du combat mené par les cinéastes-critiques de la Nouvelle Vague), la bande dessinée reste largement méconnue comme art à part entière, et souvent vue comme de la littérature pour illettrés et pré-adolescents (on peut se demander dans quel mesure le succès de la bande dessinée franco-belge, Hergé en tête, n'a pas contribué à cet état de fait, le public n'en ayant retenu que la ligne claire et l'humour parfois un peu potache, et oublié les innombrables possibilités narratives mises au jour par ce courant).
Ce sentiment semble cependant moins fort aujourd'hui. Ainsi, Vincent Berrière écrit en 2008 que « Vouloir défendre la bande dessinée Japonaise, ou la bande dessinée en général, est un combat d'arrière-garde ». Il exprime ainsi avec confiance son sentiment que l'époque ou la BD était considérée comme un sous-art est désormais révolue.
Alors que la BD évoque en premier un art propre aux peintres, tout en étant vendue comme de la littérature (ou du moins comptabilisée comme telle dans les chiffres du secteur de l'édition), plus nombreux sont les liens entre cinéma et bande dessinée tant dans la technique de réalisation que par les moyens artistiques à mettre en œuvre, qui ont interpénétrés les deux modes d'expression.
Il en est ainsi pour l'écriture et le rythme de l'histoire, la réalisation des décors, l'utilisation des angles de prises de vue (panoramiques, plongées, contre-plongées, gros plans, plans américains, ...le dessin seul gardant la possibilité de montrer le personnage prenant appui ou marchant sur le bord de l'écran, voire d'en sortir) les montages, les éclairages (avec des outils électroniques de création ou de colorisation maintenant communs aux deux arts), la limitation du champ visuel par l'écran ou la page, la vision 2D, la sonorisation (subjective pour la BD même si certains auteurs tel Cosey font des suggestions d'accompagnements musicaux) avec voix "off" ou attribuée à l'acteur, les ellipses, retours en arrière et autres jeux sur l'échelle du temps, ... Mais le dessinateur est, lui, maître de ses acteurs, n'a pas besoin de budget pour des milliers de figurants ou de difficiles décors, et peut refaire toute prise sans limite.


Petite remarque personnelle: Alors que dans les années 60, la Bande Dessinée était essentiellement constituée d'aventures et d'histoires comiques destinées à la jeunesse, elle a connu une véritable évolution, tant au niveau du récit que du public cible. On peut y retrouver aujourd'hui à peut-près n'importe lequel des genres que l'on rencontr en littérature:

-Biographie,
-Humour,
-Policier,
-SF
-Fantasy,
-Amour,
-récits contemporains,
-fantastique,
-Histoire,
-Roman historiques,
-...

Même si ce n'est pas dans les mêmes proportions (surreprésentation de l'humour et quasi absence de l'histoire et des biographies).

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