[Saint Luc, Raoul] Comissaire Garon - Les Cahiers du Ministre
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[Saint Luc, Raoul] Comissaire Garon - Les Cahiers du Ministre
[Saint Luc, Raoul] Comissaire Garon - Les Cahiers du Ministre
Quatrième de couverture :
La mort de Patrice Warth, ancien ministre, ex-trésorier de l'union des Conservateurs de Progrès, sème la panique dans le Landerneau politique : sa veuve allègue détenir des cahiers compromettants et menace de les rendre publics si toute la lumière n'est pas faîte sur la disparition de son mari.
L'enquête de Garon le mènera de Lyon à Chantilly, en passant par Cannes et Genève, sur fond de guerre impitoyable des "services" de mafieux sans état d'âmes et d'hommes politiques aux abois.
Avis et commentaires :
Ravi de découvrir un nouveau héros - flic dans le monde sombre de la politique.
Enquête dans le microcosme politicard - mafieux, parfait reflet de notre société ou corruption, meurtres et compromissions et affaires flreurissent sous chaque gouvernement. On ne peut, bien sûr, que rapprocher les morts suspectes d'hommes de pouvoir de la V ème République (Boulin, Bérégovoy entre autres) à celle de Patrice Warth dans ce livre.
Ecriture simple, claire,avec de nombreux clins d'oeil, les personnages du Pacha (le patron de Garon), Garon, Dancour sont attachants. Garon, dans cette nouvelle enquête, va devoir oublier son inimitié envers la victime pour élucider ce meurtre, ses corellations et éviter le scandale. Gros problème d'éthique posé pour lui mais ses contacts privilégiés, son acuité, ses défauts (goût du luxe) pour évoluer dans un monde glauque (casinos, empire du luxe, politique, proxénétisme) pour contrer la veuve de l'homme politique Paul Warth dans ses tentatives de chantage et dénouer tous les fils de l'intrigue. il faut sauver la république et tous les moyens d'enquête (même les moins orthodoxes) à la limite de la légalité seront les bons.
Un récit clair, ménageant un certain suspense, des personnages sympathiques, cet anti héros, Garon, ne sera pas pour moi l'homme d'une seule rencontre. Je vais me pencher aussi sur les autres livres de la série.
Une lecture plaisante, sans excés.
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Lectures en cours :
Elise ou la vraie vie de Claire Etcherelli
Pourquoi le saut des baleines de Nicolas Cavaillés
Un loup quelque part d'Amélie Cordonnier.
La pensée du moment :
"Les Hommes sont malheureux parce qu'ils ne réalisent pas les rêves qu'ils ont" Jacques Brel.
Re: [Saint Luc, Raoul] Comissaire Garon - Les Cahiers du Ministre
merci Loubhi pour cette critique
louloute- Grand sage du forum
-
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Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
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Re: [Saint Luc, Raoul] Comissaire Garon - Les Cahiers du Ministre
Merci pour cette critique, ça donne envie découvrir.
Invité- Invité
Re: [Saint Luc, Raoul] Comissaire Garon - Les Cahiers du Ministre
En sa qualité de livre-voyageur, il a fait un petit arrêt sur la table de chevet et je n'ai eu qu'à m'en louer !
Le livre voyageur a cela de bien, c’est que, si vous le voulez, il prévoit un arrêt sur votre table de chevet. C’est ainsi que, grâce à Marion, j’ai pu recevoir le commissaire chez moi.
La 4ème de couverture est alléchante. Saint-Luc prend soin de nous avertir : « les personnages que ce roman met en scène sont purement imaginaires… », Je crois pourtant reconnaître quelques nom. Il est vrai que j’ai l’esprit tordu, on me l’a toujours dit.
Les dédicaces du livre valent leur pesant de cacahuètes, en l’espèce de rosette, et sont à découvrir. Il est temps de passer au chapitre premier. Cela ne part pas sur les chapeaux de roue. Je fais connaissance avec le commissaire Albéric Garon de Bouziq, patron lyonnais de la brigade des affaires générales. C’est un homme raffiné, bon vivant, aimant les bouchons lyonnais. OK, je suis en pays connu, je suis partie en calèche pour une bonne énigme à la Maigret, le cigare remplaçant la pipe.
Puis, sans m’en rendre compte immédiatement, je me retrouve en TGV, l’air s’épaissit, les fils se tendent, cela devient sérieux, prie, c’est du lourd !
Me voici embarquée dans une affaire d’Etat, une affaire cruciale, vitale pour la survie de notre République ; Pensez ? Le ministre Warth, ex-trésorier de l’UPC, tué au volant de sa voiture, accident ou meurtre ??? Ce cher monsieur a pris le soin de laisser un courrier explicite à s&a veuve ainsi que des carnets, au cas où… Et c’est bien le cas.
Que voulez-vous, le pouvoir rend fou ceux qui le détiennent et encore plus fou ceux qui ne l’ont pas ou plus.
Garon est dépêché sur cette enquête et, chose rare, obtient tous pouvoirs pour récupérer ces carnets, parce que, les raisons de la mort de Warth ne valent pas grand-chose à côté de ça, nous sommes en période électorale.
De Lyon au cabinet du ministre, des bords du lac de Genève aux rives de la Méditerranée, nous suivons Garon dans son enquête.
En passant, Saint-Luc règle ses comptes avec tous les liberticides »antis » de ce monde : anti-tabac, anti-interrogatoires, antidouleurs…
Le passage concernant le fort de la ligne Maginot dans lequel se passe un interrogatoire illicite, c’est de la Bavure ou je ne m’y connais pas !! Je me croyais dans un épisode des Barbouzes avec le rapt de ce bellâtre et la course en chariot avec son cadavre dessus.
A la fin du livre, tel Saint-Georges terrassant le dragon, Garon réduit le député pédophile à rien.
Je reprocherai ce que j’appelle un petit pêché de jeunesse ou trop de lecture d’OSS 117… La Mini, les cigares, les restaurants et hôtels chics nommés trop souvent font penser à de la pub déguisée, c’est un peu énervant.
J’ai bien aimé le ton de ce livre, l’ironie sous-jacente me va à ravir. Le style est direct, les phrases simples percutantes font que je suis restée dans l’action.
A vous lire de nouveau Monsieur Saint-Luc. Cette première lecture fut un réel plaisir, une gourmandise et, en tant qu’épicurienne, je ne peux que vous dire : encore
Le livre voyageur a cela de bien, c’est que, si vous le voulez, il prévoit un arrêt sur votre table de chevet. C’est ainsi que, grâce à Marion, j’ai pu recevoir le commissaire chez moi.
La 4ème de couverture est alléchante. Saint-Luc prend soin de nous avertir : « les personnages que ce roman met en scène sont purement imaginaires… », Je crois pourtant reconnaître quelques nom. Il est vrai que j’ai l’esprit tordu, on me l’a toujours dit.
Les dédicaces du livre valent leur pesant de cacahuètes, en l’espèce de rosette, et sont à découvrir. Il est temps de passer au chapitre premier. Cela ne part pas sur les chapeaux de roue. Je fais connaissance avec le commissaire Albéric Garon de Bouziq, patron lyonnais de la brigade des affaires générales. C’est un homme raffiné, bon vivant, aimant les bouchons lyonnais. OK, je suis en pays connu, je suis partie en calèche pour une bonne énigme à la Maigret, le cigare remplaçant la pipe.
Puis, sans m’en rendre compte immédiatement, je me retrouve en TGV, l’air s’épaissit, les fils se tendent, cela devient sérieux, prie, c’est du lourd !
Me voici embarquée dans une affaire d’Etat, une affaire cruciale, vitale pour la survie de notre République ; Pensez ? Le ministre Warth, ex-trésorier de l’UPC, tué au volant de sa voiture, accident ou meurtre ??? Ce cher monsieur a pris le soin de laisser un courrier explicite à s&a veuve ainsi que des carnets, au cas où… Et c’est bien le cas.
Que voulez-vous, le pouvoir rend fou ceux qui le détiennent et encore plus fou ceux qui ne l’ont pas ou plus.
Garon est dépêché sur cette enquête et, chose rare, obtient tous pouvoirs pour récupérer ces carnets, parce que, les raisons de la mort de Warth ne valent pas grand-chose à côté de ça, nous sommes en période électorale.
De Lyon au cabinet du ministre, des bords du lac de Genève aux rives de la Méditerranée, nous suivons Garon dans son enquête.
En passant, Saint-Luc règle ses comptes avec tous les liberticides »antis » de ce monde : anti-tabac, anti-interrogatoires, antidouleurs…
Le passage concernant le fort de la ligne Maginot dans lequel se passe un interrogatoire illicite, c’est de la Bavure ou je ne m’y connais pas !! Je me croyais dans un épisode des Barbouzes avec le rapt de ce bellâtre et la course en chariot avec son cadavre dessus.
A la fin du livre, tel Saint-Georges terrassant le dragon, Garon réduit le député pédophile à rien.
Je reprocherai ce que j’appelle un petit pêché de jeunesse ou trop de lecture d’OSS 117… La Mini, les cigares, les restaurants et hôtels chics nommés trop souvent font penser à de la pub déguisée, c’est un peu énervant.
J’ai bien aimé le ton de ce livre, l’ironie sous-jacente me va à ravir. Le style est direct, les phrases simples percutantes font que je suis restée dans l’action.
A vous lire de nouveau Monsieur Saint-Luc. Cette première lecture fut un réel plaisir, une gourmandise et, en tant qu’épicurienne, je ne peux que vous dire : encore
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