[Fleming, Ian] James Bond contre docteur No

Auteur: Ian Fleming
Titre: James Bond contre docteur No
Éditions: Le Livre de Poche
Nombre de pages: 220
Traduit de l'anglais par: Françoise Thirion


Quatrième de couverture:
Un savant diabolique caché sur une île... Un agent secret chargé d'une mission impossible... De l'action, du danger, de l'humour, de ravissantes créatures... Tels sont les ingrédients de ce roman devenu un best-seller international grâce à un mélange inégalable de suspense et d'humour.
Publié en 1958, James Bond contre docteur No fut le premier de la série à être porté à l'écran. Sean Connery prêtait ses traits à l'agent 007. II demeure un des grands classiques du roman d'aventures et d'espionnage, et son héros est devenu un personnage mythique.

Mon avis:
Première critique pour moi. Autant commencer par un roman que j'ai apprécié. Car oui, après quelques romans de chick-lit, j'ai eu envie d'une histoire un peu plus consistante. Et je n'ai pas été déçue.
En à peine plus de 200 pages, Ian Fleming a réussi son pari: nous donner envie de ne plus lâcher son roman jusqu'à la dernière page. Le soleil et l'atmosphère si particulière de la Jamaïque, la rencontre entre l'agent secret et sa James Bond Girl au caractère bien trempé, la découverte de Crab Key Island et de ce mystérieux docteur No...
Je pensais que ce roman était le premier de la collection (comme pour les films), mais il n'en est rien (c'est Casino Royale qui donne le coup d'envoi des aventures de James Bond). Toutefois, cela ne gêne pas du tout la lecture du roman, et pas seulement parce que James Bond, ça fait 40 ans qu'on le voit à l'écran. J'ai beaucoup apprécié l'écriture de Ian Fleming, concise, qui ne se perd pas dans des descriptions à n'en plus finir, et qui ne donne pas dans la surenchère de sang et de boyaux. Et puis il y a aussi le charme désuet des romans des années 1960...
De ce que j'ai pu lire sur le forum, les premières traductions des romans de James Bond ne sont pas du tout fidèles au texte d'origine, notamment en raison de coupes larges requises par les éditions françaises. Je n'ai pas ressenti de gêne particulière lors de ma lecture, et de toute façon, les éditions Bragelonne n'en ont pas encore sorti de nouvelle traduction.

Voilà, du coup, j'ai très envie de revoir le film avec Sean Connery et Ursula Andress dont je n'ai finalement que peu de souvenirs...

Merci pour cet avis.
Je n'ai pas lu un roman de Ian Fleming depuis très longtemps.

C'est tout à fait vrai. Les traductions des éditions Bragelonne (Casino Royale, Vivre et laisser mourir, Les diamants sont éternels, Moonraker) sont excellentes et les livres en eux-mêmes sont vraiment de beaux objets.

Merci de parler des oeuvres de Ian Fleming qui semblent passer totalement inaperçues en France alors que les Britanniques et les Américains leur vouent un véritable culte.