[Aubenque, Alexis] Un automne à River Falls
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Mon avis
[Aubenque, Alexis] Un automne à River Falls
Mon avis: la première fois que je lis cet auteur, et je n'en suis pas déçu. Malgré tout, je trouve un peu léger pour un polar, mais ce fut un livre agréable à lire, le couple de policiers attachants, mais j'ai trouvé que ça manquait d'investigation.
En revanche, l'angle pris change de ce que l'on peut lire dans les polars. Ce que j'ai apprécié, c'est les sujets abordés, notamment les différences de classes sociales et le conséquences qu'elles peuvent avoir.
Voilà, ce n'est pas le roman qui m'aura le plus marqué, mais agréable lecture tout de même
Invité- Invité
Re: [Aubenque, Alexis] Un automne à River Falls
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Cassiopée- Admin
-
Nombre de messages : 16860
Localisation : Saint Etienne
Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Aubenque, Alexis] Un automne à River Falls
Pour ma part je n'ai pas été convaincue par ce livre, j'ai trouvé les personnages principaux peu attachants et j'ai deviné l'identité du coupable longtemps avant la fin. Par ailleurs, les enquêteurs ne paraissent pas très futés. Cela dit, ce livre reste quand même divertissant.
Pomme- Apprenti
-
Nombre de messages : 24
Age : 35
Localisation : France
Genre littéraire préféré : Policier
Date d'inscription : 22/03/2012
Re: [Aubenque, Alexis] Un automne à River Falls
J'ai voté "moyennement apprécié", alors que, à plusieurs reprises dans la lecture, je me suis dit que j'allais mettre un "coup de coeur".
Pourquoi ce changement ?
En effet, le coup de coeur aurait pu être possible, car ce livre est agréable à lire, on se plonge facilement dans l'histoire, on a l'impression de faire partie de l'ensemble tant l'auteur arrive à nous embarquer dans son récit.
Et puis finalement, pourquoi ne pas mettre de coup de coeur ? Car j'ai trouvé que certaines choses ne tenaient pas debout, et ça m'a plutôt déstabilisée. Quelques invraisemblances, qui cassent le charme de l'histoire.
Donc voilà, j'ai passé un bon moment, mais je ne retiendrais pas ce livre en tant que coup de coeur.
Ma note : 14.5/20
Pourquoi ce changement ?
En effet, le coup de coeur aurait pu être possible, car ce livre est agréable à lire, on se plonge facilement dans l'histoire, on a l'impression de faire partie de l'ensemble tant l'auteur arrive à nous embarquer dans son récit.
Et puis finalement, pourquoi ne pas mettre de coup de coeur ? Car j'ai trouvé que certaines choses ne tenaient pas debout, et ça m'a plutôt déstabilisée. Quelques invraisemblances, qui cassent le charme de l'histoire.
Donc voilà, j'ai passé un bon moment, mais je ne retiendrais pas ce livre en tant que coup de coeur.
Ma note : 14.5/20
Invité- Invité
Re: [Aubenque, Alexis] Un automne à River Falls
Mon avis :
Ceci est le troisième roman que je lis d’Alexis Aubenque, mais c’est la première fois que je me rends à River Falls en sa compagnie. La communauté a été secoué par la précédente affaire (7 jours à River Falls – que je n’ai pas lu) et Jessica Hurley, la compagne du shérif, est restée à ses côtés pour l’épauler. Elle est officiellement en congé pour quelques mois, mais quand cette double affaire survient, elle ne peut s’empêcher de participer à l’enquête, quitte à payer de sa personne. Ce duo me rappelle lui aussi Emmet/Anna, les héros de Kirk Mitchell, si ce n’est que Jessica est une forte femme, décidée, que peu de choses, et encore mois de personnes, parviennent à faire reculer.
S’il est un sujet que montre ce livre, c’est à quel point l’Amérique est dure avec ceux qui sont différents. Et ce mot recouvre bien des choses. Ceux qui sont trop minces, trop gros, trop pauvres, trop handicapés, tous ceux que l’on ne veut pas voir ou que l’on se plaît à humilier quand on les croise – quand on ne souhaite pas les voir disparaître. Aussi, qui s’inquiéterait du meurtre d’un SDF, d’un John Doe ? A part le shériff et sa compagne, presque personne.
De l’autre côté, nous avons les riches, les très riches, ceux qui peuvent tout se permettre – et que Robert Gordon soit un bienfaiteur de la communauté ne change rien au fait que ses associés se passeraient bien de voir certaines de ses affaires exposées au grand jour. D’ailleurs, j’ai eu l’impression que, de ce côté de l’enquête, on passait plus de temps à mettre des bâtons dans les roues des enquêteurs qu’à leur permettre de trouver l’identité du coupable. Robert Gordon, sa vie, son oeuvre, passe très rapidement à l’arrière-plan du récit.
Un automne à River Falls est à mes yeux le roman du double. Double meurtre. Un couple d’enquêteur. Deux frères. Deux soeurs. Deux fraternités. Il n’est pas question de part d’ombre et de lumière, mais d’exploration des facettes du genre humain, complexes. Les enquêteurs ne sont pas des êtres sujets à caution. Ils peuvent commettre des erreurs, avoir parfois des jugements hâtifs, ne pas prendre suffisamment de précautions. Il ne s’agit pas là de nourrir le suspens, ou de faire traîner l’intrigue en longueur. Non, il s’agit de montrer, de construire des personnages faillibles – donc humains. Et le roman n’en est que plus prenant. Lire Un automne à River falls, c’est avoir toujours envie d’entamer un chapitre de plus et de regretter de ne pas avoir le temps de le faire. Je ne puis que vous conseiller de vous rendre vous aussi à River Falls.
Ceci est le troisième roman que je lis d’Alexis Aubenque, mais c’est la première fois que je me rends à River Falls en sa compagnie. La communauté a été secoué par la précédente affaire (7 jours à River Falls – que je n’ai pas lu) et Jessica Hurley, la compagne du shérif, est restée à ses côtés pour l’épauler. Elle est officiellement en congé pour quelques mois, mais quand cette double affaire survient, elle ne peut s’empêcher de participer à l’enquête, quitte à payer de sa personne. Ce duo me rappelle lui aussi Emmet/Anna, les héros de Kirk Mitchell, si ce n’est que Jessica est une forte femme, décidée, que peu de choses, et encore mois de personnes, parviennent à faire reculer.
S’il est un sujet que montre ce livre, c’est à quel point l’Amérique est dure avec ceux qui sont différents. Et ce mot recouvre bien des choses. Ceux qui sont trop minces, trop gros, trop pauvres, trop handicapés, tous ceux que l’on ne veut pas voir ou que l’on se plaît à humilier quand on les croise – quand on ne souhaite pas les voir disparaître. Aussi, qui s’inquiéterait du meurtre d’un SDF, d’un John Doe ? A part le shériff et sa compagne, presque personne.
De l’autre côté, nous avons les riches, les très riches, ceux qui peuvent tout se permettre – et que Robert Gordon soit un bienfaiteur de la communauté ne change rien au fait que ses associés se passeraient bien de voir certaines de ses affaires exposées au grand jour. D’ailleurs, j’ai eu l’impression que, de ce côté de l’enquête, on passait plus de temps à mettre des bâtons dans les roues des enquêteurs qu’à leur permettre de trouver l’identité du coupable. Robert Gordon, sa vie, son oeuvre, passe très rapidement à l’arrière-plan du récit.
Un automne à River Falls est à mes yeux le roman du double. Double meurtre. Un couple d’enquêteur. Deux frères. Deux soeurs. Deux fraternités. Il n’est pas question de part d’ombre et de lumière, mais d’exploration des facettes du genre humain, complexes. Les enquêteurs ne sont pas des êtres sujets à caution. Ils peuvent commettre des erreurs, avoir parfois des jugements hâtifs, ne pas prendre suffisamment de précautions. Il ne s’agit pas là de nourrir le suspens, ou de faire traîner l’intrigue en longueur. Non, il s’agit de montrer, de construire des personnages faillibles – donc humains. Et le roman n’en est que plus prenant. Lire Un automne à River falls, c’est avoir toujours envie d’entamer un chapitre de plus et de regretter de ne pas avoir le temps de le faire. Je ne puis que vous conseiller de vous rendre vous aussi à River Falls.
Sharon- Modérateur
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Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
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Re: [Aubenque, Alexis] Un automne à River Falls
Sharon a écrit:Mon avis :
Ceci est le troisième roman que je lis d’Alexis Aubenque, mais c’est la première fois que je me rends à River Falls en sa compagnie. La communauté a été secoué par la précédente affaire (7 jours à River Falls – que je n’ai pas lu) et Jessica Hurley, la compagne du shérif, est restée à ses côtés pour l’épauler. Elle est officiellement en congé pour quelques mois, mais quand cette double affaire survient, elle ne peut s’empêcher de participer à l’enquête, quitte à payer de sa personne. Ce duo me rappelle lui aussi Emmet/Anna, les héros de Kirk Mitchell, si ce n’est que Jessica est une forte femme, décidée, que peu de choses, et encore mois de personnes, parviennent à faire reculer.
S’il est un sujet que montre ce livre, c’est à quel point l’Amérique est dure avec ceux qui sont différents. Et ce mot recouvre bien des choses. Ceux qui sont trop minces, trop gros, trop pauvres, trop handicapés, tous ceux que l’on ne veut pas voir ou que l’on se plaît à humilier quand on les croise – quand on ne souhaite pas les voir disparaître. Aussi, qui s’inquiéterait du meurtre d’un SDF, d’un John Doe ? A part le shériff et sa compagne, presque personne.
De l’autre côté, nous avons les riches, les très riches, ceux qui peuvent tout se permettre – et que Robert Gordon soit un bienfaiteur de la communauté ne change rien au fait que ses associés se passeraient bien de voir certaines de ses affaires exposées au grand jour. D’ailleurs, j’ai eu l’impression que, de ce côté de l’enquête, on passait plus de temps à mettre des bâtons dans les roues des enquêteurs qu’à leur permettre de trouver l’identité du coupable. Robert Gordon, sa vie, son oeuvre, passe très rapidement à l’arrière-plan du récit.
Un automne à River Falls est à mes yeux le roman du double. Double meurtre. Un couple d’enquêteur. Deux frères. Deux soeurs. Deux fraternités. Il n’est pas question de part d’ombre et de lumière, mais d’exploration des facettes du genre humain, complexes. Les enquêteurs ne sont pas des êtres sujets à caution. Ils peuvent commettre des erreurs, avoir parfois des jugements hâtifs, ne pas prendre suffisamment de précautions. Il ne s’agit pas là de nourrir le suspens, ou de faire traîner l’intrigue en longueur. Non, il s’agit de montrer, de construire des personnages faillibles – donc humains. Et le roman n’en est que plus prenant. Lire Un automne à River falls, c’est avoir toujours envie d’entamer un chapitre de plus et de regretter de ne pas avoir le temps de le faire. Je ne puis que vous conseiller de vous rendre vous aussi à River Falls.
Très bel avis!!! il fait partie de mes prochains livres à lire . Meci
juju- Grand expert du forum
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Date d'inscription : 06/05/2012
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