[Bell, Alden] Les Faucheurs sont les Anges
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Votre avis sur ce livre :
[Bell, Alden] Les Faucheurs sont les Anges
Titre : Les Faucheurs sont les Anges
Auteur : Alden Bell
Genre : Fantastique
Édition : Bragelonne
Nombre de page : 380 pages
Quatrième de couverture :
Depuis vingt-cinq ans, la civilisation se reduit à de pauvres enclaves qui s’efforcent d’endiguer des flots de morts-vivants.
Une jeune fille nommée Temple sillonne ces paysages d’une Amerique dévastée lors d’une errance solitaire qui lui permet de faire taire ses demons interieurs.
Elle n’a pas souvenir du monde avant l’arrivée des zombies, mais se rappelle le vieil homme qui les avait recueillis, son jeune frère et elle ; un cadet dont elle a eu la charge jusqu’à la tragedie qui l’a poussée a aller de l’avant, en quête de rédemption.
Un voyage initiatique d’îlot préservé en îlot préservé, a travers un Sud ravagé en proie à la sauvagerie, au cours duquel Temple devra décider où fonder un foyer et trouver le salut qu’elle cherche désespérément.
Dernière édition par PetitePrincesse le Sam 7 Juil 2012 - 15:13, édité 1 fois (Raison : ajout sondage)
Invité- Invité
Re: [Bell, Alden] Les Faucheurs sont les Anges
Mon avis
Je dois dire que ce livre m'a laissée quelque peu sceptique et mitigée. J'ai adoré le contexte, le thème et le style d'écriture, mais je n'ai absolument pas accroché à l'histoire, aux personnages et à la morale de ce livre...
Temple est une jeune fille de 15 ans qui parcours un monde dévasté et envahi par les zombies. Son errance l’amènera a croiser quelques survivants et a recueillir un simplet mais elle n'a aucune attache et préfère faire cavalier seule.
Je n'ai pas du tout aime le personnage de Temple. Je n'aime pas sa façon de s'exprimer, comme si elle était blasée de la vie, qu'elle a tout fait, tout entendu. Je l'ai trouvée arrogante et superficielle, sans aucune profondeur. Elle veut jouer les durs dans un genre super viril, mais ca n'a pour effet que de lui donner un air grotesque. Il y a un autre point que je n'ai pas du tout apprécier, c'est sa manie d'appeler Maury, le simplet qu'elle a recueilli, l'idiot. De sa bouche, ca sonne comme une insulte. Tout comme les petites réflexions qu'elle a a son égard, qu'il ne peut bien sur pas comprendre. J'ai trouve ca mesquin.
Paradoxalement, bien qu'elle l'appelle l'idiot et répété à tout bout de chant qu'elle a hâte d’être débarrassée de lui, elle a envers Maury des petits gestes qui trahissent l'affection qu'elle a pour lui. Et bien que Temple ai passe la moitié du roman a m'énerver, j'ai trouve ces marques d'attention très touchantes.
Une fin qui m'a laissée totalement larguée. Si on s'attendait au résultat final, je ne me suis, pour ma part, pas attendue a ce que ca arrive de cette façon. Je suis restée sur ma faim et une impression de fin bâclée.....
Le style d'écriture est très plaisant en ce qui concerne la narration et les diverses descriptions. Un vocabulaire très riche, des figures de styles variées, le tout ajoute a une plume fluide et agréable. Par contre, je n'ai pas aime la façon de s'exprimer des personnages, un mélange d'argo et de patois paysan. Un contraste brutal avec l'écriture dont nous régale l'auteur pendant ses narrations, qui fait perdre tout attrait au récit. Autre point négatif a signaler, c'est la mise en page et le manque total de signalétique des dialogues. C'est très déstabilisant.
Écriture mise à part, l'histoire en elle-même est assez plate. Aucun suspense, très peu d'action mais beaucoup de réflexions et d'introspection. Pour ma part, j'ai plus vu ce livre comme étant un récit, un compte-rendu d'une tranche de vie d'un personnage fictif, plutôt que comme un roman.
A noter également, le titre qui n'a aucun rapport avec l'histoire ! L'auteur aurait tout aussi bien pu choisir d'appeler son roman "Les Pâquerettes dans les Pres" qu'on l'aurait pas trouve moins a l'ouest que "Les Faucheurs sont les Anges". Le titre est bien plus accrocheur, certes, mais tout aussi vide de sens.....
Bref. Une lecture qui me laisse complétement mitigée. Je saurais incapable de vous dire au final si j'ai aime ou pas. Je suis entre les deux et n'arrive pas a me faire un avis définitif... Du coup, j'incite fortement les personnes qui voudraient le lire a ne pas prendre mon avis en compte, l’idée qu'on se fait soi-même d'un livre étant bien plus fiable qu'une chronique quelconque.
Je dois dire que ce livre m'a laissée quelque peu sceptique et mitigée. J'ai adoré le contexte, le thème et le style d'écriture, mais je n'ai absolument pas accroché à l'histoire, aux personnages et à la morale de ce livre...
Temple est une jeune fille de 15 ans qui parcours un monde dévasté et envahi par les zombies. Son errance l’amènera a croiser quelques survivants et a recueillir un simplet mais elle n'a aucune attache et préfère faire cavalier seule.
Je n'ai pas du tout aime le personnage de Temple. Je n'aime pas sa façon de s'exprimer, comme si elle était blasée de la vie, qu'elle a tout fait, tout entendu. Je l'ai trouvée arrogante et superficielle, sans aucune profondeur. Elle veut jouer les durs dans un genre super viril, mais ca n'a pour effet que de lui donner un air grotesque. Il y a un autre point que je n'ai pas du tout apprécier, c'est sa manie d'appeler Maury, le simplet qu'elle a recueilli, l'idiot. De sa bouche, ca sonne comme une insulte. Tout comme les petites réflexions qu'elle a a son égard, qu'il ne peut bien sur pas comprendre. J'ai trouve ca mesquin.
Paradoxalement, bien qu'elle l'appelle l'idiot et répété à tout bout de chant qu'elle a hâte d’être débarrassée de lui, elle a envers Maury des petits gestes qui trahissent l'affection qu'elle a pour lui. Et bien que Temple ai passe la moitié du roman a m'énerver, j'ai trouve ces marques d'attention très touchantes.
Une fin qui m'a laissée totalement larguée. Si on s'attendait au résultat final, je ne me suis, pour ma part, pas attendue a ce que ca arrive de cette façon. Je suis restée sur ma faim et une impression de fin bâclée.....
Le style d'écriture est très plaisant en ce qui concerne la narration et les diverses descriptions. Un vocabulaire très riche, des figures de styles variées, le tout ajoute a une plume fluide et agréable. Par contre, je n'ai pas aime la façon de s'exprimer des personnages, un mélange d'argo et de patois paysan. Un contraste brutal avec l'écriture dont nous régale l'auteur pendant ses narrations, qui fait perdre tout attrait au récit. Autre point négatif a signaler, c'est la mise en page et le manque total de signalétique des dialogues. C'est très déstabilisant.
Écriture mise à part, l'histoire en elle-même est assez plate. Aucun suspense, très peu d'action mais beaucoup de réflexions et d'introspection. Pour ma part, j'ai plus vu ce livre comme étant un récit, un compte-rendu d'une tranche de vie d'un personnage fictif, plutôt que comme un roman.
A noter également, le titre qui n'a aucun rapport avec l'histoire ! L'auteur aurait tout aussi bien pu choisir d'appeler son roman "Les Pâquerettes dans les Pres" qu'on l'aurait pas trouve moins a l'ouest que "Les Faucheurs sont les Anges". Le titre est bien plus accrocheur, certes, mais tout aussi vide de sens.....
Bref. Une lecture qui me laisse complétement mitigée. Je saurais incapable de vous dire au final si j'ai aime ou pas. Je suis entre les deux et n'arrive pas a me faire un avis définitif... Du coup, j'incite fortement les personnes qui voudraient le lire a ne pas prendre mon avis en compte, l’idée qu'on se fait soi-même d'un livre étant bien plus fiable qu'une chronique quelconque.
Invité- Invité
Re: [Bell, Alden] Les Faucheurs sont les Anges
Merci Sly pour cette critique
louloute- Grand sage du forum
-
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Re: [Bell, Alden] Les Faucheurs sont les Anges
Les faucheurs sont les anges m’a totalement captivée. Je m’attendais à une histoire de zombies dans le genre gore et effrayante à la The walking dead de Robert Kirkman, et bien pas du tout. C’est un roman dans la veine de La Route de Cormac McCarthy, un de ceux qui véhiculent beaucoup d’émotions (et pas que forcément celle du dégoût).
Histoire post-apocalyptique, Les faucheurs sont les anges est le récit de la survie de Temple, une jeune fille de 15 ans qui n’a jamais connu l’ancien monde autrement que par les souvenirs des anciens, des photos et de vieux films. En effet, cela fait un quart de siècles que la société moderne a explosé et que les morts ont commencé à se relever pour dévorer les vivants. Alors que beaucoup de vivants préfèrent vivre en groupe, certains même dans de vraies villes-forteresses avec une organisation semblable à ce qu’il y a avait il y a 25 ans, Temple est du genre solitaire, jamais résolue à vouloir se poser (et ce ne sont pourtant pas les occasions qui manquent). Sa vie se résume à parcourir les Etats-Unis, errer de ville en ville et survivre à l’invasion zombie. Son voyage lui fait faire une multitude de haltes (bonnes, moins bonnes ou carrément mauvaises) et lui donne mille et une occasions de réfléchir, se remettre en question, doutant constamment de la bonté de son âme.
N’allez pas croire pour autant que Les faucheurs sont les anges est un récit initiatique où il ne se passe rien. Bien au contraire, chaque nouveau départ est l’occasion de rencontres qui se révèlent de plus en plus surprenantes et riches en rebondissements.
Histoire post-apocalyptique, Les faucheurs sont les anges est le récit de la survie de Temple, une jeune fille de 15 ans qui n’a jamais connu l’ancien monde autrement que par les souvenirs des anciens, des photos et de vieux films. En effet, cela fait un quart de siècles que la société moderne a explosé et que les morts ont commencé à se relever pour dévorer les vivants. Alors que beaucoup de vivants préfèrent vivre en groupe, certains même dans de vraies villes-forteresses avec une organisation semblable à ce qu’il y a avait il y a 25 ans, Temple est du genre solitaire, jamais résolue à vouloir se poser (et ce ne sont pourtant pas les occasions qui manquent). Sa vie se résume à parcourir les Etats-Unis, errer de ville en ville et survivre à l’invasion zombie. Son voyage lui fait faire une multitude de haltes (bonnes, moins bonnes ou carrément mauvaises) et lui donne mille et une occasions de réfléchir, se remettre en question, doutant constamment de la bonté de son âme.
N’allez pas croire pour autant que Les faucheurs sont les anges est un récit initiatique où il ne se passe rien. Bien au contraire, chaque nouveau départ est l’occasion de rencontres qui se révèlent de plus en plus surprenantes et riches en rebondissements.
Invité- Invité
Re: [Bell, Alden] Les Faucheurs sont les Anges
J’ai trouvé ce roman par hasard à la bibliothèque, la couverture m’a attirée et je me suis lancée dans cette lecture.
Temple est une jeune fille très mystérieuse, solitaire et débrouillarde avec un petit côté obscur, qui accroît encore son charisme.
Je l’ai trouvé très attachante et j’ai pris plaisir à la suivre tout au long de ses aventures, pour affronter les limaces et les autres dangers, encore bien plus grands.
Seul bémol : la fin, je pense sincèrement que cette histoire aurait pu et aurait du finir tout autrement.
Mais…ce n’est que mon avis, à vous de voir !
« J’arrive pas à piger comment il a pu me retrouver, mais avec ces gars du Sud, faut s’étonner de rien. Sont capables de rester assis à attendre qu’on tue leur frère, juste histoire d’avoir un vengeance à se mettre sous la dent. C’est comme une fichue vocation chez eux. »
« Tu sais, c’est tous les jours qu’on s’acharne à faire ce qui est juste. Pas parce que c’est difficile : ça l’est pas. Simplement parce que ce qui est juste, ben ça file entre les doigts. Trouve-moi une boussole qu’indique le bien et le mal, et j’deviens un soldat de la justice. Mais ces deux machins-là, c’est un terrain glissant, et les distinguer, ça revient souvent à choisir à l’aveugle. »
« C’est de l’art… Faut pas le toucher comme ça. Ces trucs doivent durer un million d’années, pour que les générations futures nous connaissent ; Qu’elles se rendent compte en les admirant qu’on appréciait la beauté… Toi et moi on n’y connait rien. On comprend pas la plupart de ces tableaux parce qu’ils ont pas été peints pour des gens comme nous. Mais tôt ou tard, il viendra quelqu’un qui saura comment les lire, et ça lui fera comme un message venu d’une autre civilisation. C’est comme ça que ça marche, tu vois ? Que les gens se parlent à travers le temps. Épatant, non ? »
Temple est une jeune fille très mystérieuse, solitaire et débrouillarde avec un petit côté obscur, qui accroît encore son charisme.
Je l’ai trouvé très attachante et j’ai pris plaisir à la suivre tout au long de ses aventures, pour affronter les limaces et les autres dangers, encore bien plus grands.
Seul bémol : la fin, je pense sincèrement que cette histoire aurait pu et aurait du finir tout autrement.
Mais…ce n’est que mon avis, à vous de voir !
« J’arrive pas à piger comment il a pu me retrouver, mais avec ces gars du Sud, faut s’étonner de rien. Sont capables de rester assis à attendre qu’on tue leur frère, juste histoire d’avoir un vengeance à se mettre sous la dent. C’est comme une fichue vocation chez eux. »
« Tu sais, c’est tous les jours qu’on s’acharne à faire ce qui est juste. Pas parce que c’est difficile : ça l’est pas. Simplement parce que ce qui est juste, ben ça file entre les doigts. Trouve-moi une boussole qu’indique le bien et le mal, et j’deviens un soldat de la justice. Mais ces deux machins-là, c’est un terrain glissant, et les distinguer, ça revient souvent à choisir à l’aveugle. »
« C’est de l’art… Faut pas le toucher comme ça. Ces trucs doivent durer un million d’années, pour que les générations futures nous connaissent ; Qu’elles se rendent compte en les admirant qu’on appréciait la beauté… Toi et moi on n’y connait rien. On comprend pas la plupart de ces tableaux parce qu’ils ont pas été peints pour des gens comme nous. Mais tôt ou tard, il viendra quelqu’un qui saura comment les lire, et ça lui fera comme un message venu d’une autre civilisation. C’est comme ça que ça marche, tu vois ? Que les gens se parlent à travers le temps. Épatant, non ? »
lili78- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : un peu de tout suivant mes humeurs
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Re: [Bell, Alden] Les Faucheurs sont les Anges
Voici une manière originale d'aborder le monde post-apocalyptique version zombies. On y retrouve l'aridité et la violence de "La route" mais la jeunesse et l'indépendance du personnage (Temple) donnent un élan au roman qui tranche avec la désespérance du contexte
C'est avant tout une réflexion sur les formes de (quasi)civilisation qui pourraient émerger d'une catastrophe majeure. Il est dommage que le roman soit finalement si court car je pense que l'auteur aurait pu "fouiller" le propos. Mais c'est certainement volontaire de sa part afin de conserver l'orientation donnée à son livre: une tranche de vie sous forme photographique, avec toute sa richesse et toute sa vacuité, la vie présente même chez les morts
08/10 et beaucoup apprécié
C'est avant tout une réflexion sur les formes de (quasi)civilisation qui pourraient émerger d'une catastrophe majeure. Il est dommage que le roman soit finalement si court car je pense que l'auteur aurait pu "fouiller" le propos. Mais c'est certainement volontaire de sa part afin de conserver l'orientation donnée à son livre: une tranche de vie sous forme photographique, avec toute sa richesse et toute sa vacuité, la vie présente même chez les morts
08/10 et beaucoup apprécié
Crockyx- Grand expert du forum
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