[Gilabert, Teodoro] L'amer orange
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Votre avis :
[Gilabert, Teodoro] L'amer orange
Titre : L'amer orange
Auteur : Teodoro Gilabert
Éditions : Buchet-Chastel
Date de parution : 22/08/2012
Quatrième de couverture :
Une maison orange accrochée à une falaise de calcaire, au milieu d’une garrigue qui peine à se maintenir face aux assauts du vent salé, constitue le meilleur amer qu’un marin puisse espérer.
C’est aussi un excellent poste pour observer les faits et gestes de ceux qui fréquentent cette calanque proche de Marseille. Faits et gestes consignés par le narrateur dans un journal de bord un brin fantasmatique.
À moins qu’il ne s’agisse d’un prétexte pour faire le point sur sa vie, sur la nécessité d’écrire et sur la permanence de ses sentiments pour Carole, sur le lieu de leur idylle, vingt ans plus tard.
Car L’Amer orange est avant tout une déclaration d’amour.
C’est aussi un excellent poste pour observer les faits et gestes de ceux qui fréquentent cette calanque proche de Marseille. Faits et gestes consignés par le narrateur dans un journal de bord un brin fantasmatique.
À moins qu’il ne s’agisse d’un prétexte pour faire le point sur sa vie, sur la nécessité d’écrire et sur la permanence de ses sentiments pour Carole, sur le lieu de leur idylle, vingt ans plus tard.
Car L’Amer orange est avant tout une déclaration d’amour.
Mon avis :
L'amer orange est l'histoire d'un écrivain en mal d'inspiration qui s'installe le temps d'un été dans une maison orange qui surplombe une calanque près de Marseille. Cet amer fut le lieu d'un amour ancien avec Carole, et c'est dans ses murs que l'auteur veut se ressourcer, prendre un nouveau départ.
Pour les non-connaisseurs du milieu marin comme moi, un amer est un objet, bâtiment fixe et visible situé sur une côte et servant de point de repère pour la navigation (définition que l'on retrouve dans les première pages du livre).
De son poste, l'écrivain nous décrit ainsi ses journées, partage avec le lecteur ses doutes et ses craintes sur l'avancement de son livre, mais nous donne aussi son point de vue sur les événements qui se déroulent sous ses yeux, dans la calanque. On ne sait d'ailleurs s'ils sont réels ou fantasmés, sortant peut-être tout droit de l'imagination de l'écrivain.
Le style de ce livre est simple, l'écriture est fluide, cependant, je n'ai pas été transportée par les propos de l'écrivain. L'auteur, dans les premières pages, mentionne le fait que les professeurs qui tentent de devenir écrivains sont souvent repérés par les maisons d'éditions car leur style d'écriture les trahi. C'est exactement ce qui m'a d'emblée étonnée lors de ma lecture. Le style est bon et les phrases plus que correctes, mais l'ensemble du livre ne m'a pas touché. Le sens de ces phrases mises bout à bout n'est pas parvenu jusque chez moi, je n'ai pas réellement eu l'impression de partager la vie de cet homme, je n'ai pas réussi à sentir le soleil méditerranéen, ni à imaginer cette maison orange isolée en pleine garrigue.
La fin fut même pour moi un grand moment de solitude car j'ai remis en cause toute ma lecture, me disant que j'avais du passer à côté de quelque chose...la pudeur de l'écrivain sur ses sentiments profonds est peut-être à l'origine de certains manques, certains non-dits à propos de Carole qui sont eux-mêmes à l'origine du fait que je n'ai pas compris, je pense, où voulait en venir Teodoro Gilabert...
Pour les non-connaisseurs du milieu marin comme moi, un amer est un objet, bâtiment fixe et visible situé sur une côte et servant de point de repère pour la navigation (définition que l'on retrouve dans les première pages du livre).
De son poste, l'écrivain nous décrit ainsi ses journées, partage avec le lecteur ses doutes et ses craintes sur l'avancement de son livre, mais nous donne aussi son point de vue sur les événements qui se déroulent sous ses yeux, dans la calanque. On ne sait d'ailleurs s'ils sont réels ou fantasmés, sortant peut-être tout droit de l'imagination de l'écrivain.
Le style de ce livre est simple, l'écriture est fluide, cependant, je n'ai pas été transportée par les propos de l'écrivain. L'auteur, dans les premières pages, mentionne le fait que les professeurs qui tentent de devenir écrivains sont souvent repérés par les maisons d'éditions car leur style d'écriture les trahi. C'est exactement ce qui m'a d'emblée étonnée lors de ma lecture. Le style est bon et les phrases plus que correctes, mais l'ensemble du livre ne m'a pas touché. Le sens de ces phrases mises bout à bout n'est pas parvenu jusque chez moi, je n'ai pas réellement eu l'impression de partager la vie de cet homme, je n'ai pas réussi à sentir le soleil méditerranéen, ni à imaginer cette maison orange isolée en pleine garrigue.
La fin fut même pour moi un grand moment de solitude car j'ai remis en cause toute ma lecture, me disant que j'avais du passer à côté de quelque chose...la pudeur de l'écrivain sur ses sentiments profonds est peut-être à l'origine de certains manques, certains non-dits à propos de Carole qui sont eux-mêmes à l'origine du fait que je n'ai pas compris, je pense, où voulait en venir Teodoro Gilabert...
Dernière édition par seriephile le Mar 28 Aoû 2012 - 23:15, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Gilabert, Teodoro] L'amer orange
Déjà la quatrième de couverture ne m'attirait pas ... ton avis à fini de me convaincre, je passerai à côtés sans m'arrêter !
marie do- Grand sage du forum
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