[Etxebarria, Lucia] Amour, Prozac et autres curiosités
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Votre avis sur ce livre
[Etxebarria, Lucia] Amour, Prozac et autres curiosités
Ce livre a été lu dans le cadre de la lecture commune de janvier - février 2009.
Elle est basque, et manie la plume comme d'autres le fleuret ou le sabre. Avec panache. Elle fait des étincelles, mais pas de quartiers. Son humour ravageur, caustique et vitriolé, creuse les pages à l'acide. Ses phrases sonnent comme des tracts, les mots se bousculent, les lignes ondulent comme des bataillons de fourmis rouges courant à l'assaut de cette forteresse instable et déjà bien fissurée : le monde des hommes. Trois farouches bretteurs mènent la danse – "trois sœurs" qui auraient abandonné les blancs cerisiers de Tchékhov pour les festins plus gore de William Burroughs : une bombe sexuelle, une amazone technocrate et une ménagère dépressive. Point commun : la drogue, sous toutes ses formes – ecstasy, Prozac, Tranxène, alcool et autres paradis artificiels. Les hommes ? Des feux follets, des icônes dorées, des ombres inconsistantes et plus ou moins malfaisantes. La réflexion manque de profondeur, parfois – comme si le temps manquait – mais on se prend de tendresse pour ces trois anges modernes en quête d'absolu. --Scarbo (Amazon.fr)
Elle est basque, et manie la plume comme d'autres le fleuret ou le sabre. Avec panache. Elle fait des étincelles, mais pas de quartiers. Son humour ravageur, caustique et vitriolé, creuse les pages à l'acide. Ses phrases sonnent comme des tracts, les mots se bousculent, les lignes ondulent comme des bataillons de fourmis rouges courant à l'assaut de cette forteresse instable et déjà bien fissurée : le monde des hommes. Trois farouches bretteurs mènent la danse – "trois sœurs" qui auraient abandonné les blancs cerisiers de Tchékhov pour les festins plus gore de William Burroughs : une bombe sexuelle, une amazone technocrate et une ménagère dépressive. Point commun : la drogue, sous toutes ses formes – ecstasy, Prozac, Tranxène, alcool et autres paradis artificiels. Les hommes ? Des feux follets, des icônes dorées, des ombres inconsistantes et plus ou moins malfaisantes. La réflexion manque de profondeur, parfois – comme si le temps manquait – mais on se prend de tendresse pour ces trois anges modernes en quête d'absolu. --Scarbo (Amazon.fr)
Dernière édition par Thot le Ven 30 Jan 2009 - 11:36, édité 1 fois
Thot- Admin
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Re: [Etxebarria, Lucia] Amour, Prozac et autres curiosités
Mon avis sur "Amour Prozac et autres curiosites"
J'ai apprécié cette lecture pour l'ambiance espagnole, olé! Puis pour toutes ces exantricités de femmes et l'humour de chaque page font de la lecture un moment de détente. On le lit de manière légère on s'en souvient comme d'un bouquin pour gonzesses ça c'est sur. Celles et ceux qui aimaient l'accro du shopping de Sophie Kinsella font adorer Lucia Etxebarría. enfin je pense.
J'ai apprécié cette lecture pour l'ambiance espagnole, olé! Puis pour toutes ces exantricités de femmes et l'humour de chaque page font de la lecture un moment de détente. On le lit de manière légère on s'en souvient comme d'un bouquin pour gonzesses ça c'est sur. Celles et ceux qui aimaient l'accro du shopping de Sophie Kinsella font adorer Lucia Etxebarría. enfin je pense.
Invité- Invité
Re: [Etxebarria, Lucia] Amour, Prozac et autres curiosités
Personnellement, j'ai beaucoup aimé, à certains moments je me prenais des fous rires toute seule heureusement qu'il n'y avait personne à côté de moi pendant ce temps là parce que sinon je crois qu'on m'aurait regardé comme une bête curieuse , j'ai passé un bon moment et j'ai très envie de lire d'autres livres de cet auteur comme je l'ai dit dans un autre post déjà
Cependant je trouve qu'il y a certains passages crus (il y a un passage en particulier où je me sentie très mal à l'aise) qui peuvent choqués certaines personnes
Cependant je trouve qu'il y a certains passages crus (il y a un passage en particulier où je me sentie très mal à l'aise) qui peuvent choqués certaines personnes
audreyzaz- Grand sage du forum
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Re: [Etxebarria, Lucia] Amour, Prozac et autres curiosités
c'est un livre que j'ai lu il y a quelques années et je n'avais pas accroché du tout, il y a trop de décallages entre humour, dérision et situations graves... et autre point le livre me rappelle trop le boulot...
Il faut dire aussi que je n'accroche pas non plus à ce type de littérature qui se développe de plus en plus sur les célibataires féminines ou masculins de 25 à 35 ans qui se réunissent en clan... je ne m'y retrouve pas... car c'est ce que je faisais plus ou moins quand j'étais ados avec des barrières (pas accès à l'alcool, ni aux fiestas en tout genre, pas d'argent, et les garçons ce n'étaient pas encore une réalité.... )... ceci explique cela peut être... et les livres de Kinsella et cie m'embêtent ...
Je n'ai pas lu d'autres livres de cette auteure espagnole... j'attends que d'autres me fassent découvrir avant de me lancer...
Il faut dire aussi que je n'accroche pas non plus à ce type de littérature qui se développe de plus en plus sur les célibataires féminines ou masculins de 25 à 35 ans qui se réunissent en clan... je ne m'y retrouve pas... car c'est ce que je faisais plus ou moins quand j'étais ados avec des barrières (pas accès à l'alcool, ni aux fiestas en tout genre, pas d'argent, et les garçons ce n'étaient pas encore une réalité.... )... ceci explique cela peut être... et les livres de Kinsella et cie m'embêtent ...
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Pinky- Grand sage du forum
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Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Etxebarria, Lucia] Amour, Prozac et autres curiosités
J'ai rajouté le sondage que j'avais oublié
Thot- Admin
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Pinky- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Etxebarria, Lucia] Amour, Prozac et autres curiosités
L' histoire est assez prévisible, la quatrième de couverture nous plante clairement le décor. Pas des plus gais.
3 êtres unis par les liens du sang, dérivent à leur manière, sans destination précise. 3 êtres perdus, égarés dans les méandres d' un monde qui les dépasse. 3 êtres qui ne s' accrochent à la vie qu' à travers un monde artificiel auxquel ils recourent comme une bouée de secours.
Les vies parallèles de ces soeurs vont bien au- delà de ce titre assez provocant et futil. Au premier abord, ce n' est qu' un nouveau prétexte à mettre en avant le sexe, la débauche, la drogue, le mal être ambiant... Un ensemble de sujets typiquement à la mode de nos jours...
Pourtant je n' ai pas trouvé celà totalement vide de sens, creux, car les regards que se portent les protagonistes sur elles- mêmes et sur leur entourage marquent bien une réfléxion profonde sur leurs douleurs, leurs souffrances respectives.
A certains moments, le langage et les scènes assez crues m' ont mise mal à l' aise, et m' ont fait sourire tout autant à d' autres moments. Je ne sais pas vraiment quoi en penser. Je ne crois pas que le livre est pour prétention de refléter le mal être d' une société en général, mais plutôt les drames que traversent malheureusement beaucoup de familles. Car toutes les familles traversent des drames un jour ou l' autre.
Et c' est bien là, le germe de leur désespoir. Une famille décomposée qui n' a pas su suffisamment les protéger, les bercer, les appuyer aux moments critiques de leur existence. L' absence d' un père, l' éloignement d' une mère. C' est très réaliste comme constat, et c' est peut- être celà qui met finalement le plus mal à l' aise.
On accorde parfois peu d' importance à certains détails , mais on se rend compte des années plus tard qu' ils ont forgé notre personnalité, nous ont endurcis ou au contraire nous ont rendus plus vulnérables. On se rend peut- être moins compte encore, que notre vie que nous croyons unique correpond à une somme de déterminismes qui en réalité laissent peu d' espace pour la spontanéité, la vie au jour le jour. C' est bien une dure réalité : nous sommes conditionnés par notre enfance, celà ne fait aucun doute; le déterminisme social existe bel et bien. Certes il existe des exceptions, mais ces trois soeurs n' ont pas échappé à la règle.
Je dirais même que leur lutte, c' est justement de déroger à cette règle, car elles se sont aperçues sur le tard, que leur destin n' a pas à être si linéaire, qu' il y a encore une place pour l' improvisation, pour retrouver un bonheur perdu et abolir certaines conventions.
On peut tomber très bas et toujours se relever. Tant qu' il y a de la vie il y a de l' espoir, je pense que ce livre donne un grand message d' espoir pour des gens qui traversent des situations semblables. Je pense que L. Etxebarria retrancrit brillament les sentiments, les doutes, les questionnements avec beaucoup de justesse. Je n' irais pas jusqu' à dire qu' on s' amuse, n' y s' enthousiasme comme le prétend la quatrième de couverture, car le sujet est bien plus sérieux qu' il ne parait.
Celà étant la vulgarité de certaines scènes a bien sa place, à mon humble avis, pour bien cerner les personnages et leur véritable état d' esprit. Parce que là encore le monde qui nous entoure, nos habitudes, nos manies, en disent parfois long sur notre personnalité. Ces trois soeurs je ne l' ai pas trouvées spécialement faibles, je trouve au contraire que chacune à leur manière elles sont très fortes, et leur capacité de s' analyser soit même me parle vraiment. C' est ce que j' adore, observer, analyser, tirer mes conclusions sur les autres, sur moi avec une froideur imperméable à toute sentimentalité. Pas facile d' être sincère avec soi même, mettre au placard ses a priori, s' analyser soi- même froidement, les relations de cause à effet...
En conclusion je dirais que ce livre ne m' a pas emballée totalement, mais j' y est vu un peu la retranscription de métamorphoses d' un mariage avec une touche plus moderne, moins poétique; peut- être plus proche du "monde" actuel finalement...
3 êtres unis par les liens du sang, dérivent à leur manière, sans destination précise. 3 êtres perdus, égarés dans les méandres d' un monde qui les dépasse. 3 êtres qui ne s' accrochent à la vie qu' à travers un monde artificiel auxquel ils recourent comme une bouée de secours.
Les vies parallèles de ces soeurs vont bien au- delà de ce titre assez provocant et futil. Au premier abord, ce n' est qu' un nouveau prétexte à mettre en avant le sexe, la débauche, la drogue, le mal être ambiant... Un ensemble de sujets typiquement à la mode de nos jours...
Pourtant je n' ai pas trouvé celà totalement vide de sens, creux, car les regards que se portent les protagonistes sur elles- mêmes et sur leur entourage marquent bien une réfléxion profonde sur leurs douleurs, leurs souffrances respectives.
A certains moments, le langage et les scènes assez crues m' ont mise mal à l' aise, et m' ont fait sourire tout autant à d' autres moments. Je ne sais pas vraiment quoi en penser. Je ne crois pas que le livre est pour prétention de refléter le mal être d' une société en général, mais plutôt les drames que traversent malheureusement beaucoup de familles. Car toutes les familles traversent des drames un jour ou l' autre.
Et c' est bien là, le germe de leur désespoir. Une famille décomposée qui n' a pas su suffisamment les protéger, les bercer, les appuyer aux moments critiques de leur existence. L' absence d' un père, l' éloignement d' une mère. C' est très réaliste comme constat, et c' est peut- être celà qui met finalement le plus mal à l' aise.
On accorde parfois peu d' importance à certains détails , mais on se rend compte des années plus tard qu' ils ont forgé notre personnalité, nous ont endurcis ou au contraire nous ont rendus plus vulnérables. On se rend peut- être moins compte encore, que notre vie que nous croyons unique correpond à une somme de déterminismes qui en réalité laissent peu d' espace pour la spontanéité, la vie au jour le jour. C' est bien une dure réalité : nous sommes conditionnés par notre enfance, celà ne fait aucun doute; le déterminisme social existe bel et bien. Certes il existe des exceptions, mais ces trois soeurs n' ont pas échappé à la règle.
Je dirais même que leur lutte, c' est justement de déroger à cette règle, car elles se sont aperçues sur le tard, que leur destin n' a pas à être si linéaire, qu' il y a encore une place pour l' improvisation, pour retrouver un bonheur perdu et abolir certaines conventions.
On peut tomber très bas et toujours se relever. Tant qu' il y a de la vie il y a de l' espoir, je pense que ce livre donne un grand message d' espoir pour des gens qui traversent des situations semblables. Je pense que L. Etxebarria retrancrit brillament les sentiments, les doutes, les questionnements avec beaucoup de justesse. Je n' irais pas jusqu' à dire qu' on s' amuse, n' y s' enthousiasme comme le prétend la quatrième de couverture, car le sujet est bien plus sérieux qu' il ne parait.
Celà étant la vulgarité de certaines scènes a bien sa place, à mon humble avis, pour bien cerner les personnages et leur véritable état d' esprit. Parce que là encore le monde qui nous entoure, nos habitudes, nos manies, en disent parfois long sur notre personnalité. Ces trois soeurs je ne l' ai pas trouvées spécialement faibles, je trouve au contraire que chacune à leur manière elles sont très fortes, et leur capacité de s' analyser soit même me parle vraiment. C' est ce que j' adore, observer, analyser, tirer mes conclusions sur les autres, sur moi avec une froideur imperméable à toute sentimentalité. Pas facile d' être sincère avec soi même, mettre au placard ses a priori, s' analyser soi- même froidement, les relations de cause à effet...
En conclusion je dirais que ce livre ne m' a pas emballée totalement, mais j' y est vu un peu la retranscription de métamorphoses d' un mariage avec une touche plus moderne, moins poétique; peut- être plus proche du "monde" actuel finalement...
Invité- Invité
Re: [Etxebarria, Lucia] Amour, Prozac et autres curiosités
songes-litteraires a écrit:' mais j' y est vu un peu la retranscription de métamorphoses d' un mariage avec une touche plus moderne, moins poétique; peut- être plus proche du "monde" actuel finalement...
Pas mal comme rapprochement....
Thot- Admin
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Re: [Etxebarria, Lucia] Amour, Prozac et autres curiosités
Merci pour vos avis que je lis avec plaisir. Les avis sont mitigés...
Invité- Invité
Re: [Etxebarria, Lucia] Amour, Prozac et autres curiosités
ps : Avez vous lu d'autres choses d'elle?
J'avais commencé "Un miracle en équilibre" il y a quelques semaines mais je le lirais plutôt cet été, je suis pas vraiment dans un moment propice pour lire ça
audreyzaz- Grand sage du forum
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Re: [Etxebarria, Lucia] Amour, Prozac et autres curiosités
Je me suis arrêtée au milieu du roman car je n'avais toujours pas accroché à l'histoire et encore moins aux personnages. Pourtant, je trouvais que l'idée des chapitres étaiet vraiment intéressantes. En effet, le premier chapitre commençait par A comme.... Bon, c'était quand même un alphabet espagnol. J'avoue aussi que le résumé ne me paraissait pas trop attirant. Donc, une petite déception. Je ne pense pas lire d'autres livres de cette auteur.
Invité- Invité
Re: [Etxebarria, Lucia] Amour, Prozac et autres curiosités
Audreyzaz a écrit:ps : Avez vous lu d'autres choses d'elle?
J'avais commencé Un miracle en équilibre il y a quelques semaines mais je le lirais plutôt cet été, je suis pas vraiment dans un moment propice pour lire ça
Je suis actuellement en train de le lire. En lisant les critiques qui ont été postées sur amour, prozac et autres curiosités, j'ai reconnu quelques caractéristiques du livre un miracle en équilibre. Tout d'abord, la façon de parler très crue, ce qui peut être assez dérangeant. Ensuite, et surtout, un profond mal-être qui nous laisse un sentiment étrange lorsque l'on referme ce livre. J'en ferai la critique une fois ma lecture achevée, mais même si j'apprécie certaines choses dans ce roman, comme la dénonciation du sexisme qui est présente à de nombreuses occasions, je ne pense pas lire d'autres livres de cette auteur, donc je ne lirai sans doute pas amour, prozac et autre curiosités.
Mounain- Grand expert du forum
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Re: [Etxebarria, Lucia] Amour, Prozac et autres curiosités
Voici mon avis concernant cette lecture :
Ce livre alterne les histoires parallèles de Cristina, Rosa et Ana, trois sœurs espagnoles, qui se sont construites comme elles ont pu : sans père et avec une mère froide. Ces sœurs, que tout oppose, sont finalement bien semblables dans leurs problèmes avec la vie, dans leur solitude, qui les pousse à mener telle vie et pas une autre.
Je n'ai pas trouver d'humour particulier dans ce livre, comme annoncé. Des descriptions crues, oui, mais je ne trouve pas que cela est quelque chose d'humoristique. Au contraire, les scènes de sexe aussi crues m'ont semblé tout à fait appropriées à l'ambiance que veut nous faire ressentir l'auteure. Quelque chose de pesant, de moite.
Les différentes histoires nous montrent comment on réagit face à ce que l'on a vécu dans notre enfance, mais aussi, je crois, comment on peut s'en sortir.
Ce livre est intéressant et sur le coup, il marque. Il dérange par certains aspects que je ne dévoilerais pas. Je ne peux cependant. pas dire que j'ai adoré.
Ce livre alterne les histoires parallèles de Cristina, Rosa et Ana, trois sœurs espagnoles, qui se sont construites comme elles ont pu : sans père et avec une mère froide. Ces sœurs, que tout oppose, sont finalement bien semblables dans leurs problèmes avec la vie, dans leur solitude, qui les pousse à mener telle vie et pas une autre.
Je n'ai pas trouver d'humour particulier dans ce livre, comme annoncé. Des descriptions crues, oui, mais je ne trouve pas que cela est quelque chose d'humoristique. Au contraire, les scènes de sexe aussi crues m'ont semblé tout à fait appropriées à l'ambiance que veut nous faire ressentir l'auteure. Quelque chose de pesant, de moite.
Les différentes histoires nous montrent comment on réagit face à ce que l'on a vécu dans notre enfance, mais aussi, je crois, comment on peut s'en sortir.
Ce livre est intéressant et sur le coup, il marque. Il dérange par certains aspects que je ne dévoilerais pas. Je ne peux cependant. pas dire que j'ai adoré.
Invité- Invité
Re: [Etxebarria, Lucia] Amour, Prozac et autres curiosités
J'avais lu le recueil de nouvelles d'Etxebarria juste avant, ce qui fait que j'ai trouvé qu'Amour, Prozac etc... n'était pas si cru que ça. C'est vrai qu'on y trouve qq scène sexuelles, de dépression ou de drogue très réalistes, mais je m'attendais à bien pire.
Sur le plan de l'humour, je n'en ai pas trouvé tant que ça non plus.
Je me rends compte que j'attendais une lecture géniale et que finalement, j'ai trouvé un roman sympathique, mais qui ne m'a pas bouleversée.
J'aime lorsque les auteurs abordent la psychologie de leurs personnages en analysant les origines possibles de leurs malêtre ou de leurs troubles et questionnements.
J'apprécie particulièrement lorsque les mêmes faits sont décrits avec les angles de vue de personnages différents.
J'ai trouvé ça dans ce livre, même si la façon dont la psy (en générale) est abordée, est très réductrice. C'est souvent le cas dans les romans, et je ne m'en formalise plus.
En revanche, je regrette une écriture que j'attendais beaucoup plus réac et des sujets que j'attendais plus révolutionnaires et moins superficiels. Je n'ai pas été tellement choquée par ce que je lisais (je trouve que Mo Hayder est bien pire, puisque ce sujet est sur le forum en ce moment... et de toutes façons, lorsque je lis, je ne me dis jamais que ce qui se passe est réel, ce qui peut expliquer le recul et le détachement que je peux avoir).
Bon, en même temps, lorsque c'est trop ce n'est pas agréable non plus. Je me souviens d'avoir lu des livres tels que l'Herbe Bleue ou d'avoir vu Moi, Christine F. qui m'ont traumatisée (sans doute parce-que, justement, les scénarii n'avaient rien de la fiction).
Je ne cherchais pas ce genre de dérangement, mais tout de même un style et un sujet un peu moins conventionnels, or je ne les ai pas tellement trouvés.
Sur le plan de l'humour, je n'en ai pas trouvé tant que ça non plus.
Je me rends compte que j'attendais une lecture géniale et que finalement, j'ai trouvé un roman sympathique, mais qui ne m'a pas bouleversée.
J'aime lorsque les auteurs abordent la psychologie de leurs personnages en analysant les origines possibles de leurs malêtre ou de leurs troubles et questionnements.
J'apprécie particulièrement lorsque les mêmes faits sont décrits avec les angles de vue de personnages différents.
J'ai trouvé ça dans ce livre, même si la façon dont la psy (en générale) est abordée, est très réductrice. C'est souvent le cas dans les romans, et je ne m'en formalise plus.
En revanche, je regrette une écriture que j'attendais beaucoup plus réac et des sujets que j'attendais plus révolutionnaires et moins superficiels. Je n'ai pas été tellement choquée par ce que je lisais (je trouve que Mo Hayder est bien pire, puisque ce sujet est sur le forum en ce moment... et de toutes façons, lorsque je lis, je ne me dis jamais que ce qui se passe est réel, ce qui peut expliquer le recul et le détachement que je peux avoir).
Bon, en même temps, lorsque c'est trop ce n'est pas agréable non plus. Je me souviens d'avoir lu des livres tels que l'Herbe Bleue ou d'avoir vu Moi, Christine F. qui m'ont traumatisée (sans doute parce-que, justement, les scénarii n'avaient rien de la fiction).
Je ne cherchais pas ce genre de dérangement, mais tout de même un style et un sujet un peu moins conventionnels, or je ne les ai pas tellement trouvés.
Invité- Invité
Re: [Etxebarria, Lucia] Amour, Prozac et autres curiosités
Il est dans ma PAL, pour cet été sans doute
Invité- Invité
Re: [Etxebarria, Lucia] Amour, Prozac et autres curiosités
audreyzaz a écrit:ps : Avez vous lu d'autres choses d'elle?
J'avais commencé "Un miracle en équilibre" il y a quelques semaines mais je le lirais plutôt cet été, je suis pas vraiment dans un moment propice pour lire ça
Moi, j'ai lu: "je ne souffrirai plus par amour"
Cassiopée- Admin
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