[Kessel, Joseph] Les Cavaliers
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[Kessel, Joseph] Les Cavaliers
Quatrième de couverture (Folio) :
Kessel a situé en Afghanistan une des aventures les plus belles et les plus féroces qu'il nous ait contées. Les personnages atteignent une dimension épique : Ouroz et sa longue marche au bout de l'enfer... Le grand Toursène fidèle à sa légende de tchopendoz toujours victorieux... Mokkhi, le bon sais, au destin inversé par la haine et la découverte de la femme... Zéré qui dans l'humiliation efface les souillures d'une misère qui date de l'origine des temps... Et puis l'inoubliable Guardi Guedj, le conteur centenaire à qui son peuple a donné le plus beau des noms : «Aïeul de tout le monde»... Enfin, Jehol «le Cheval Fou», dont la présence tutélaire et «humaine» plane sur cette chanson de geste... Ils sont de chair les héros des Cavaliers, avec leurs sentiments abrupts et du mythe les anime et nourrit le roman.
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Re: [Kessel, Joseph] Les Cavaliers
Les cavaliers
Joseph Kessel
A travers l’Afghanistan , de Kaboul aux grandes steppes, voici une traversée inouïe et une histoire envoûtante dans des paysages grandioses. Le personnage principal, le fière et téméraire Ouros, cavalier de légende, fils du grand Toursène, un formidable tchopendoz (joueur de buzkashi, cavalier endurci qui n'a peur de rien.) qui fut toujours vainqueur du boutzkashi, le jeu le plus important de l’Afghanistan du nord. D’autres personnages habitent le roman, tel Mokkhi, le bon serviteur d’Ouros, qui au cours de leur long voyage tombe amoureux de Zéré, une jeune femme cupide et avide de l’argent d’Ouros. Il y a aussi le grand Patriarche Guardi Guedj, homme de grande sagesse que l’on surnomme (l’aïeul de tout le monde ) qui aide notre héros en détresse et surtout ne pas oublier Jéhol, le cheval un peu fou qui accompagne Ouros lors de ses terribles péripéties dans les hautes montagnes de ce pays. Car ce roman est un long voyage, les exploits d’Ouros font trembler cependant Jéhol le sauve de maints dangers.
Vraiment une très belle histoire que j’ai lue comme une fable, des paysages à couper le souffle grâce aux belles descriptions, terreur dans les montagnes abruptes, la fierté d’Ouros blessé préférant souffrir plutôt que de se laisser toucher par une femme, un moment terrible se passant dans une yourte. Un roman sur le surpassement de soi, la fierté d’un peuple, le courage mais aussi l’envie de meurtre et la honte..Sincèrement j’ai admiré ces cavaliers d’un autre monde avec leurs mœurs primitives. Bref un roman nourri et animé par le souffle de la fable que j’ai eu peine à quitter malgré une seconde lecture. Ma note reste inchangée car ce livre ne se laisse pas oublier….5/5
Joseph Kessel
A travers l’Afghanistan , de Kaboul aux grandes steppes, voici une traversée inouïe et une histoire envoûtante dans des paysages grandioses. Le personnage principal, le fière et téméraire Ouros, cavalier de légende, fils du grand Toursène, un formidable tchopendoz (joueur de buzkashi, cavalier endurci qui n'a peur de rien.) qui fut toujours vainqueur du boutzkashi, le jeu le plus important de l’Afghanistan du nord. D’autres personnages habitent le roman, tel Mokkhi, le bon serviteur d’Ouros, qui au cours de leur long voyage tombe amoureux de Zéré, une jeune femme cupide et avide de l’argent d’Ouros. Il y a aussi le grand Patriarche Guardi Guedj, homme de grande sagesse que l’on surnomme (l’aïeul de tout le monde ) qui aide notre héros en détresse et surtout ne pas oublier Jéhol, le cheval un peu fou qui accompagne Ouros lors de ses terribles péripéties dans les hautes montagnes de ce pays. Car ce roman est un long voyage, les exploits d’Ouros font trembler cependant Jéhol le sauve de maints dangers.
Vraiment une très belle histoire que j’ai lue comme une fable, des paysages à couper le souffle grâce aux belles descriptions, terreur dans les montagnes abruptes, la fierté d’Ouros blessé préférant souffrir plutôt que de se laisser toucher par une femme, un moment terrible se passant dans une yourte. Un roman sur le surpassement de soi, la fierté d’un peuple, le courage mais aussi l’envie de meurtre et la honte..Sincèrement j’ai admiré ces cavaliers d’un autre monde avec leurs mœurs primitives. Bref un roman nourri et animé par le souffle de la fable que j’ai eu peine à quitter malgré une seconde lecture. Ma note reste inchangée car ce livre ne se laisse pas oublier….5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Les cavaliers de Joseph Kessel
Joseph Kessel: Les Cavaliers
Lorsque j’ai commencé à lire « les cavaliers », je me suis sentie totalement dépaysée, mais c’est bien à cela que nous convie Kessel dans ce livre, à un dépaysement complet…
J’ai fait connaissance avec des mots surement jamais entendus auparavant : comme bouzkachi ou tchopendoz , nom donné au vainqueur du jeu du bouzkachi.
C’est le grand voyage d'Ouroz, fils de Toursène, grand tchopendoz qui nous est conté, Ouroz accompagné de son saïs Mokkhi, son fidèle serviteur part avec le meilleur cheval de son père, un étalon sans équivalent Jehol, courir le grand bouzkachi du roi. C’est le plus grand bouzkachi de l’année, lors de l’anniversaire du roi, et Ouroz doit, dans le lointain Kaboul faire ses preuves de tchopendoz à son tour.
Jehol et Ouroz sont les personnages principaux du roman, c’est « le cheval fou », aussi intelligent qu’un homme, attaché à Ouroz, il lui obéi sans faille, Jehol est mon héros préféré du récit.
Ouroz vaincu, est blessé lors du bouzkachi (le jeu du Bouzkachi consiste à rapporter la tête tranchée d’un bouc dans « le cercle de justice » malgré les attaquants de toutes parts, montés sur les plus beaux pur-sang du pays, le combat est sans merci.)
Sur Jehol, Ouroz va rentrer chez lui à des milliers de kms de Kaboul, dans les steppes de ses ancêtres, Ouroz le fier, l’orgueilleux, mais homme d’honneur va connaitre la souffrance et la haine, cruellement blessé il ne s’arrêtera pas en chemin.
Il y a des temps forts dans ce livre comme la description du bouzkachi du roi, la terrible « opération » d’Ouroz dans une yourte, et la description du banquet solennel donné pour célébrer la victoire du tchopendoz, le vainqueur d’Ouroz. Mais l’histoire ne s’arrête pas là…
Ce livre est un éblouissement . L’écriture de Kessel est exceptionnelle, son récit est une magie de chaque instant, une révélation à chaque ligne, à chaque détail. Nos héros ont le sens de l’honneur, mais aussi une cruauté et un orgueil sans pareil. On frémit souvent a tant de dureté dans cette société primitive, hiérarchisée ou prime le droit de vie et de mort sur les serviteurs, mais on se laisse surprendre quand tant de sentiments humains transparaissent.
Un livre que je n’oublierai pas et que je relirai
Un formidable coup de cœur.
Lorsque j’ai commencé à lire « les cavaliers », je me suis sentie totalement dépaysée, mais c’est bien à cela que nous convie Kessel dans ce livre, à un dépaysement complet…
J’ai fait connaissance avec des mots surement jamais entendus auparavant : comme bouzkachi ou tchopendoz , nom donné au vainqueur du jeu du bouzkachi.
C’est le grand voyage d'Ouroz, fils de Toursène, grand tchopendoz qui nous est conté, Ouroz accompagné de son saïs Mokkhi, son fidèle serviteur part avec le meilleur cheval de son père, un étalon sans équivalent Jehol, courir le grand bouzkachi du roi. C’est le plus grand bouzkachi de l’année, lors de l’anniversaire du roi, et Ouroz doit, dans le lointain Kaboul faire ses preuves de tchopendoz à son tour.
Jehol et Ouroz sont les personnages principaux du roman, c’est « le cheval fou », aussi intelligent qu’un homme, attaché à Ouroz, il lui obéi sans faille, Jehol est mon héros préféré du récit.
« Pour l'étalon, son allure tenait moins de la course que du vol. Suspendu, étendu dans l'air, il ne touchait le sol que pour s'en détacher d'un seul battement. Et Ouroz, le visage contre la crinière flottante, le corps léger, délié, comme fluide, n'avait point d'autre vœu que de flotter ainsi qu'il le faisait au-dessus de la steppe et si près d'elle que cette terre, cette herbe et sa propre essence lui semblait confondues. »
Ouroz vaincu, est blessé lors du bouzkachi (le jeu du Bouzkachi consiste à rapporter la tête tranchée d’un bouc dans « le cercle de justice » malgré les attaquants de toutes parts, montés sur les plus beaux pur-sang du pays, le combat est sans merci.)
Sur Jehol, Ouroz va rentrer chez lui à des milliers de kms de Kaboul, dans les steppes de ses ancêtres, Ouroz le fier, l’orgueilleux, mais homme d’honneur va connaitre la souffrance et la haine, cruellement blessé il ne s’arrêtera pas en chemin.
Il y a des temps forts dans ce livre comme la description du bouzkachi du roi, la terrible « opération » d’Ouroz dans une yourte, et la description du banquet solennel donné pour célébrer la victoire du tchopendoz, le vainqueur d’Ouroz. Mais l’histoire ne s’arrête pas là…
Ce livre est un éblouissement . L’écriture de Kessel est exceptionnelle, son récit est une magie de chaque instant, une révélation à chaque ligne, à chaque détail. Nos héros ont le sens de l’honneur, mais aussi une cruauté et un orgueil sans pareil. On frémit souvent a tant de dureté dans cette société primitive, hiérarchisée ou prime le droit de vie et de mort sur les serviteurs, mais on se laisse surprendre quand tant de sentiments humains transparaissent.
Un livre que je n’oublierai pas et que je relirai
Un formidable coup de cœur.
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Re: [Kessel, Joseph] Les Cavaliers
Dépaysement c'est le mot qui caractérise effectivement ce magnifique voyage. Nous découvrons les différentes régions de l'Afghanistan, les coutumes bien ancrées et la réalité de la présence étrangère (et le décalage avec la vie occidentale!) qui commence à se faire bien sentir.
Beaucoup de descriptions de paysages qui nous emmènent dans les montagnes et les déserts de ce pays sauvage et nu. Cependant, souvent, il m'est arrivé de passer rapidement sur ces trop longues descriptions. J'ai même trouvé le style un peu trop ampoulé et le membre de l'Académie française n'a pas failli à sa réputation (j'avais trouvé également un peu longue la lecture du Lion).
J'avoue avoir été enchantée par le bouzkachi, le combat de bélier, la vie dans le haras d'Osman Bay (ce nom résonne merveilleusement bien à mes oreilles) et rapidement énervée par le comportement d'Ouroz, son entêtement, son penchant à la méchanceté (je n'ai d'ailleurs pas compris son petit jeu de se faire haïr par Mokkhi).
Ce qui m'a frappée chez les personnages, c'est la recherche perpétuelle de l'honneur, l'inquiétude omniprésente du qu'en-dira t-on et du respect des coutumes et de la bienséance. Je dirais même que j'avais envie de tout "f....." en l'air et de crier à Ouroz de vivre sa vie sans se préoccuper du reste...
J'ai donc rongé mon frein et ai poursuivi ma lecture tant bien que mal.
Même si j'ai lu certains passages en diagonale, il me reste un bon souvenir de cette lecture (j'ai voté "apprécié).
Beaucoup de descriptions de paysages qui nous emmènent dans les montagnes et les déserts de ce pays sauvage et nu. Cependant, souvent, il m'est arrivé de passer rapidement sur ces trop longues descriptions. J'ai même trouvé le style un peu trop ampoulé et le membre de l'Académie française n'a pas failli à sa réputation (j'avais trouvé également un peu longue la lecture du Lion).
J'avoue avoir été enchantée par le bouzkachi, le combat de bélier, la vie dans le haras d'Osman Bay (ce nom résonne merveilleusement bien à mes oreilles) et rapidement énervée par le comportement d'Ouroz, son entêtement, son penchant à la méchanceté (je n'ai d'ailleurs pas compris son petit jeu de se faire haïr par Mokkhi).
Ce qui m'a frappée chez les personnages, c'est la recherche perpétuelle de l'honneur, l'inquiétude omniprésente du qu'en-dira t-on et du respect des coutumes et de la bienséance. Je dirais même que j'avais envie de tout "f....." en l'air et de crier à Ouroz de vivre sa vie sans se préoccuper du reste...
J'ai donc rongé mon frein et ai poursuivi ma lecture tant bien que mal.
Même si j'ai lu certains passages en diagonale, il me reste un bon souvenir de cette lecture (j'ai voté "apprécié).
Invité- Invité
Re: [Kessel, Joseph] Les Cavaliers
J'ai beaucoup aimé "les cavaliers" pour la qualité de l'écriture de Joseph Kessel ; il nous emporte avec brio dans un Afghanistan magnifique mais au combien sauvage et cruel. J'ai beaucoup aimé les descriptions des paysages qu'il nous fait traverser avec Ouroz le cruel, l'orgueilleux ; lors du périple difficile auquel se soumet Ouroz, nous allons à la rencontre des peuplades qui habitent ce beau pays !
J'avais peur de ne pas venir à bout de ce livre qui est somme toute assez long mais Joseph Kessel arrive à alterner descriptions et action !
Il a réussi à travers ses héros Ouroz et son père Toursène, à nous montrer l'âme du peuple afghan avec ses qualités comme le courage, ténacité, l'hospitalité mais ses nombreux défauts qui aussi ceux de l'homme en général comme l'orgueil, le machisme, l'autoritarisme, la jalousie, le mépris (pour la femme ou encore pour des peuplades considérées comme inférieures !).
J'ai beaucoup aimé la relation entre Ouroz et son étalon, Jehol qui sera toujours là et cela jusqu'à la fin ; même si Ouroz fait subir beaucoup de choses durant leur voyage à Jehol, celui-ci reste toujours proche d'Ouroz et le sert et le protège jusqu'au bout !
Par contre, j'ai trouvé le comportement d'Ouroz envers Mokki son serviteur , vraiment horrible et détestable ; on a l'impression qu'il se venge de sa défaite au bouzkachi sur lui ; il le bat, le dénigre et j'en suis venue moi aussi comme Mokki, à le détester et même à le vouloir mort ! Je n'ai pas aimé ce que Kessel en a fait, c'est-à-dire un être faible, veule qui veut parvenir à la mort de celui qu'il doit servir par tous les moyens !
J'ai quand même aimé la fin car on y voit que finalement, les êtres les plus orgueilleux peuvent changer en bien et s'apaiser !
Une belle lecture que je ne regrette pas du tout !
J'avais peur de ne pas venir à bout de ce livre qui est somme toute assez long mais Joseph Kessel arrive à alterner descriptions et action !
Il a réussi à travers ses héros Ouroz et son père Toursène, à nous montrer l'âme du peuple afghan avec ses qualités comme le courage, ténacité, l'hospitalité mais ses nombreux défauts qui aussi ceux de l'homme en général comme l'orgueil, le machisme, l'autoritarisme, la jalousie, le mépris (pour la femme ou encore pour des peuplades considérées comme inférieures !).
J'ai beaucoup aimé la relation entre Ouroz et son étalon, Jehol qui sera toujours là et cela jusqu'à la fin ; même si Ouroz fait subir beaucoup de choses durant leur voyage à Jehol, celui-ci reste toujours proche d'Ouroz et le sert et le protège jusqu'au bout !
Par contre, j'ai trouvé le comportement d'Ouroz envers Mokki son serviteur , vraiment horrible et détestable ; on a l'impression qu'il se venge de sa défaite au bouzkachi sur lui ; il le bat, le dénigre et j'en suis venue moi aussi comme Mokki, à le détester et même à le vouloir mort ! Je n'ai pas aimé ce que Kessel en a fait, c'est-à-dire un être faible, veule qui veut parvenir à la mort de celui qu'il doit servir par tous les moyens !
J'ai quand même aimé la fin car on y voit que finalement, les êtres les plus orgueilleux peuvent changer en bien et s'apaiser !
Une belle lecture que je ne regrette pas du tout !
Invité- Invité
Re: [Kessel, Joseph] Les Cavaliers
Mon avis :
Un gros coup de cœur pour ce roman. Après être tombée sous le charme du Lion, je deviens peu à peu une inconditionnelle de Kessel.
Tout d’abord, j'adore son écriture, qui associe une grande précision et une certaine souplesse dans sa structure, et qui permet de transmettre au lecteur les sentiments des personnages, l’ambiance d’un pays. Ici, on ressent la dureté mais également la puissance et la beauté de l'Afghanistan, qui malheureusement ne nous est connu aujourd'hui que par de bien tristes actualités. Sans pouvoir nous y identifier, nous avons également un aperçu des valeurs et des traditions d'une culture très différente de la nôtre : ses tabous, ses hiérarchies subtiles, ses archaïsmes, sa complexité. Y voir décrits la condition des femmes, la crainte à l'égard des bouddhas de Bamiyan, les clivages entre clans et ethnies, m'a notamment permis de me faire une idée plus juste des tenants et des aboutissants des guerres qui se sont déroulés là-bas.
Les personnages... Antipathiques, oui, certainement. Mais pourquoi ? Essentiellement parce qu'ils ne manifestent ni ne ressentent aucune des émotions que notre société occidentale prise dans ses héros : générosité, justice, empathie, amour, protection des plus faibles. Mais à l'aune des valeurs de l'époque et du lieu, Toursène et Ouroz possèdent des qualités jugées estimables : fierté, obstination, courage. De fiers guerriers qui savent où est leur place et savent la faire respecter, qui seraient méprisés, rejetés, s’ils ne se conformaient pas à cette attitude arrogante et glacée. Cela peut nous choquer, mais c'est extrêmement réaliste et ne les rend que plus humains.
De plus, c'est dans leur cheminement à tous les deux, dans l'acceptation progressive de leurs faiblesses, de leurs peurs secrètes, peurs finalement pathétiques dans leur innocence (être dépassé par son fils, être rejeté par son père), que ces deux personnages vont acquérir une véritable humanité.
Contrairement à d’autres lecteurs, je n’ai pas considéré Jehol comme un personnage au cours du récit. C’est pour moi le catalyseur des sentiments des uns et des autres, l’enjeu vivant des relations qui lient Ouroz, Toursène, Mokkhi, Zéré, une présence sereine et supérieure qui s’apparente à l’ange-gardien ou à la conscience des hommes égarés par leurs folies, mais je ne l’ai pas perçu comme une individualité bien définie.
Du point de vue de l’intrigue, si le roman démarre lentement, il prend réellement de la profondeur et de la vigueur dans sa seconde partie, accrochant le lecteur aux pérégrinations d’Ouroz, de Mokkhi, de Zéré, aux errements intérieurs de Toursène.
Un roman grandiose qui nous transporte au bout du monde, ode aux cavaliers de la plaine et aux paysages fabuleux d’un Afghanistan aujourd’hui tellement meurtri.Ma note : 8/10
Un gros coup de cœur pour ce roman. Après être tombée sous le charme du Lion, je deviens peu à peu une inconditionnelle de Kessel.
Tout d’abord, j'adore son écriture, qui associe une grande précision et une certaine souplesse dans sa structure, et qui permet de transmettre au lecteur les sentiments des personnages, l’ambiance d’un pays. Ici, on ressent la dureté mais également la puissance et la beauté de l'Afghanistan, qui malheureusement ne nous est connu aujourd'hui que par de bien tristes actualités. Sans pouvoir nous y identifier, nous avons également un aperçu des valeurs et des traditions d'une culture très différente de la nôtre : ses tabous, ses hiérarchies subtiles, ses archaïsmes, sa complexité. Y voir décrits la condition des femmes, la crainte à l'égard des bouddhas de Bamiyan, les clivages entre clans et ethnies, m'a notamment permis de me faire une idée plus juste des tenants et des aboutissants des guerres qui se sont déroulés là-bas.
Les personnages... Antipathiques, oui, certainement. Mais pourquoi ? Essentiellement parce qu'ils ne manifestent ni ne ressentent aucune des émotions que notre société occidentale prise dans ses héros : générosité, justice, empathie, amour, protection des plus faibles. Mais à l'aune des valeurs de l'époque et du lieu, Toursène et Ouroz possèdent des qualités jugées estimables : fierté, obstination, courage. De fiers guerriers qui savent où est leur place et savent la faire respecter, qui seraient méprisés, rejetés, s’ils ne se conformaient pas à cette attitude arrogante et glacée. Cela peut nous choquer, mais c'est extrêmement réaliste et ne les rend que plus humains.
De plus, c'est dans leur cheminement à tous les deux, dans l'acceptation progressive de leurs faiblesses, de leurs peurs secrètes, peurs finalement pathétiques dans leur innocence (être dépassé par son fils, être rejeté par son père), que ces deux personnages vont acquérir une véritable humanité.
Contrairement à d’autres lecteurs, je n’ai pas considéré Jehol comme un personnage au cours du récit. C’est pour moi le catalyseur des sentiments des uns et des autres, l’enjeu vivant des relations qui lient Ouroz, Toursène, Mokkhi, Zéré, une présence sereine et supérieure qui s’apparente à l’ange-gardien ou à la conscience des hommes égarés par leurs folies, mais je ne l’ai pas perçu comme une individualité bien définie.
Du point de vue de l’intrigue, si le roman démarre lentement, il prend réellement de la profondeur et de la vigueur dans sa seconde partie, accrochant le lecteur aux pérégrinations d’Ouroz, de Mokkhi, de Zéré, aux errements intérieurs de Toursène.
Un roman grandiose qui nous transporte au bout du monde, ode aux cavaliers de la plaine et aux paysages fabuleux d’un Afghanistan aujourd’hui tellement meurtri.
Invité- Invité
Re: [Kessel, Joseph] Les Cavaliers
Merci Saphyr de traduire admirablement ce que j'ai ressenti à la lecture de ce roman.
Nous ne pouvons juger cette société avec nos valeurs occidentales, mais Kessel a su traduire, malgré la dureté des hommes, l'amour d'un père , Toursène, pour son fils, amour paternel que l'on devine, et qui ne s'exprime pas du tout de cette façon chez nous.
Au oui c'est une belle épopée....
Nous ne pouvons juger cette société avec nos valeurs occidentales, mais Kessel a su traduire, malgré la dureté des hommes, l'amour d'un père , Toursène, pour son fils, amour paternel que l'on devine, et qui ne s'exprime pas du tout de cette façon chez nous.
Au oui c'est une belle épopée....
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Re: [Kessel, Joseph] Les Cavaliers
avec de telles critiques je vais pas osée mettre la mienne
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Kessel, Joseph] Les Cavaliers
Saphyr a écrit:Mon avis :Ma note : 8/10
Un gros coup de cœur pour ce roman. Après être tombée sous le charme du Lion, je deviens peu à peu une inconditionnelle de Kessel.
Tout d’abord, j'adore son écriture, qui associe une grande précision et une certaine souplesse dans sa structure, et qui permet de transmettre au lecteur les sentiments des personnages, l’ambiance d’un pays. Ici, on ressent la dureté mais également la puissance et la beauté de l'Afghanistan, qui malheureusement ne nous est connu aujourd'hui que par de bien tristes actualités. Sans pouvoir nous y identifier, nous avons également un aperçu des valeurs et des traditions d'une culture très différente de la nôtre : ses tabous, ses hiérarchies subtiles, ses archaïsmes, sa complexité. Y voir décrits la condition des femmes, la crainte à l'égard des bouddhas de Bamiyan, les clivages entre clans et ethnies, m'a notamment permis de me faire une idée plus juste des tenants et des aboutissants des guerres qui se sont déroulés là-bas.
Les personnages... Antipathiques, oui, certainement. Mais pourquoi ? Essentiellement parce qu'ils ne manifestent ni ne ressentent aucune des émotions que notre société occidentale prise dans ses héros : générosité, justice, empathie, amour, protection des plus faibles. Mais à l'aune des valeurs de l'époque et du lieu, Toursène et Ouroz possèdent des qualités jugées estimables : fierté, obstination, courage. De fiers guerriers qui savent où est leur place et savent la faire respecter, qui seraient méprisés, rejetés, s’ils ne se conformaient pas à cette attitude arrogante et glacée. Cela peut nous choquer, mais c'est extrêmement réaliste et ne les rend que plus humains.
De plus, c'est dans leur cheminement à tous les deux, dans l'acceptation progressive de leurs faiblesses, de leurs peurs secrètes, peurs finalement pathétiques dans leur innocence (être dépassé par son fils, être rejeté par son père), que ces deux personnages vont acquérir une véritable humanité.
Contrairement à d’autres lecteurs, je n’ai pas considéré Jehol comme un personnage au cours du récit. C’est pour moi le catalyseur des sentiments des uns et des autres, l’enjeu vivant des relations qui lient Ouroz, Toursène, Mokkhi, Zéré, une présence sereine et supérieure qui s’apparente à l’ange-gardien ou à la conscience des hommes égarés par leurs folies, mais je ne l’ai pas perçu comme une individualité bien définie.
Du point de vue de l’intrigue, si le roman démarre lentement, il prend réellement de la profondeur et de la vigueur dans sa seconde partie, accrochant le lecteur aux pérégrinations d’Ouroz, de Mokkhi, de Zéré, aux errements intérieurs de Toursène.
Un roman grandiose qui nous transporte au bout du monde, ode aux cavaliers de la plaine et aux paysages fabuleux d’un Afghanistan aujourd’hui tellement meurtri.
Bravo pour ta critique !!!
Elle reflète très bien ce que j'ai aussi ressenti !
Le passage des Bouddhas m'a fendu le coeur quand on pense qu'ils ont été détruits par les talibans !
Invité- Invité
Re: [Kessel, Joseph] Les Cavaliers
Je suis étonnée que le nombre de votes ne corresponde pas au nombre de critiques, c'est dommage et plus difficile d'avoir une vue d'ensemble.
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Re: [Kessel, Joseph] Les Cavaliers
Voici mon avis je vais pas ré-résumer, ça a été fait.
Mon avis sera je l'avoue très différent du vôtre. Ce ne fut pas pour moi un chef d’œuvre. Certes l’écriture est belle mais j'ai pas aimé les personnages, surtout Ouroz qui est antipathique au possible, Thousene aurait pu me plaire dans sa façon de penser, s'il n'avait pas tué le cheval. Quant à Mokkhi que j'ai trouvé assez attachant et Zéré, ils ont réagi chacun à leur manière contre les souffrances qu'ils ont subi de façon totalement gratuite. Le personnage le plus attachant fut pour moi Jehol.
J'ai trouvé ce livre beaucoup trop long, notamment la partie entre le bouzkachi et le combat des béliers, j'ai même failli arrêter . L'autre partie m'a plus plu, ça bouge , y a du monde mais le personnage d'Ouroz m'a rendu la lecture très difficile.
Je crois que j'ai pas réussi à quitter mon occidentalisme et à rentrer dans la peau de ces Thopendoz. Ce fut long long comme la traversée d'Ouroz.
ma note : 5/10 car l’écriture est belle et que néanmoins j'ai découvert une coutume et un pays que je ne connaissais pas
Mon avis sera je l'avoue très différent du vôtre. Ce ne fut pas pour moi un chef d’œuvre. Certes l’écriture est belle mais j'ai pas aimé les personnages, surtout Ouroz qui est antipathique au possible, Thousene aurait pu me plaire dans sa façon de penser, s'il n'avait pas tué le cheval. Quant à Mokkhi que j'ai trouvé assez attachant et Zéré, ils ont réagi chacun à leur manière contre les souffrances qu'ils ont subi de façon totalement gratuite. Le personnage le plus attachant fut pour moi Jehol.
J'ai trouvé ce livre beaucoup trop long, notamment la partie entre le bouzkachi et le combat des béliers, j'ai même failli arrêter . L'autre partie m'a plus plu, ça bouge , y a du monde mais le personnage d'Ouroz m'a rendu la lecture très difficile.
Je crois que j'ai pas réussi à quitter mon occidentalisme et à rentrer dans la peau de ces Thopendoz. Ce fut long long comme la traversée d'Ouroz.
ma note : 5/10 car l’écriture est belle et que néanmoins j'ai découvert une coutume et un pays que je ne connaissais pas
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Re: [Kessel, Joseph] Les Cavaliers
Dépaysement et personnages ... comment dire. Atypiques ? Le mot est faible. Etranges. Etrangers. Différents. Forts. Entiers. Sauvages (?) Ils sont tout ce que nous ne sommes pas et ne pouvons comprendre ou même appréhender. (Le mot anglais "alien" me semble bien convenir, d'ailleurs).
Normal. C'est du Kessel.
C'est son truc, ça. Ouroz n'est pas son personnage le plus étrange, ni le plus antipathique. Parce que, en effet, le but de ce roman n'est pas de nous le faire aimer. Kessel a tant voyagé ; il a rencontré ce genre de personnage, il a vu de ses yeux tous ces paysages, et il veut nous faire partager son expérience, à nous, occidentaux enfermés dans notre petite routine et nos opinions vite faites. Enfin, c'est comme cela que je le ressens. Ouvrez vos horizons, nous dit-il. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il sait trouver les mots qu'il faut pour ça. Ses descriptions sont tellement fortes que j'ai pu voir tout ce qu'il a décrit. Je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai ressenti les sentiments exprimés. Je suis trop occidentale pour cela, et je me suis fermée à cet orgueil démesuré, à cette violence, que je ne pouvais ni ne voulais partager.
J'ai fait avec Ouroz, Zéré et Mokkhi le voyage à travers l'Afghanistan. Quel bonheur... C'était quoi, pour moi, avant ce livre, l'Afghanistan ? Un pays en guerre depuis ... longtemps, où des terroristes appelés Talibans font régner le malheur, l'intolérance et la charia. D'ailleurs, Ouroz et Mokkhi ne sont-ils pas les pères de ces fameux talibans ? J'ai frémi en lisant le sentiment de répulsion que leur a inspiré la vue des Bouddhas de Badmyian. En rencontrant des femmes voilées par le tchador et la burka. Tout ça se passe loin d'ici, mais 1966, c'est assez récent, en fait. J'étais née. J'ai pensé que la façon d'être des personnages de Kessel apporte une partie d'explication à ce qui se passe aujourd'hui en Afghanistan.
Et pourtant, je ne peux pas dire que j'ai eu le coup de coeur. J'y étais presque pourtant :<|G:
C'est bien dommage. Je rejoins ici Louloute : le roman est un peu trop long. Surtout sur la fin.
Les effets sont un peu dilués par cette longueur.
Un livre à lire, pourtant. C'est presque impératif !
Normal. C'est du Kessel.
C'est son truc, ça. Ouroz n'est pas son personnage le plus étrange, ni le plus antipathique. Parce que, en effet, le but de ce roman n'est pas de nous le faire aimer. Kessel a tant voyagé ; il a rencontré ce genre de personnage, il a vu de ses yeux tous ces paysages, et il veut nous faire partager son expérience, à nous, occidentaux enfermés dans notre petite routine et nos opinions vite faites. Enfin, c'est comme cela que je le ressens. Ouvrez vos horizons, nous dit-il. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il sait trouver les mots qu'il faut pour ça. Ses descriptions sont tellement fortes que j'ai pu voir tout ce qu'il a décrit. Je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai ressenti les sentiments exprimés. Je suis trop occidentale pour cela, et je me suis fermée à cet orgueil démesuré, à cette violence, que je ne pouvais ni ne voulais partager.
J'ai fait avec Ouroz, Zéré et Mokkhi le voyage à travers l'Afghanistan. Quel bonheur... C'était quoi, pour moi, avant ce livre, l'Afghanistan ? Un pays en guerre depuis ... longtemps, où des terroristes appelés Talibans font régner le malheur, l'intolérance et la charia. D'ailleurs, Ouroz et Mokkhi ne sont-ils pas les pères de ces fameux talibans ? J'ai frémi en lisant le sentiment de répulsion que leur a inspiré la vue des Bouddhas de Badmyian. En rencontrant des femmes voilées par le tchador et la burka. Tout ça se passe loin d'ici, mais 1966, c'est assez récent, en fait. J'étais née. J'ai pensé que la façon d'être des personnages de Kessel apporte une partie d'explication à ce qui se passe aujourd'hui en Afghanistan.
Et pourtant, je ne peux pas dire que j'ai eu le coup de coeur. J'y étais presque pourtant :<|G:
C'est bien dommage. Je rejoins ici Louloute : le roman est un peu trop long. Surtout sur la fin.
Les effets sont un peu dilués par cette longueur.
Un livre à lire, pourtant. C'est presque impératif !
Pistou 117- Grand sage du forum
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Age : 60
Localisation : LILLE
Genre littéraire préféré : De tout, partout...
Date d'inscription : 09/06/2010
Re: [Kessel, Joseph] Les Cavaliers
Mon avis :
Cela n'a pas été un coup de coeur du tout, j'ai trouvé ce livre très long et très compliqué. J'ai néanmoins découvert un nouveau pays avec de nouvelles coutumes. Les chapitres sont très bien decoupés. J'ai mis très longtemps à le lire et j'ai eu des difficultés peut - être à cause de l'édition (la façon dont été écrit le roman), mais j'ai eu beaucoup de mal à le lire. C'est toutefois une belle fable, donc j'ai aimé mais sans plus.
Cela n'a pas été un coup de coeur du tout, j'ai trouvé ce livre très long et très compliqué. J'ai néanmoins découvert un nouveau pays avec de nouvelles coutumes. Les chapitres sont très bien decoupés. J'ai mis très longtemps à le lire et j'ai eu des difficultés peut - être à cause de l'édition (la façon dont été écrit le roman), mais j'ai eu beaucoup de mal à le lire. C'est toutefois une belle fable, donc j'ai aimé mais sans plus.
Invité- Invité
Re: [Kessel, Joseph] Les Cavaliers
Kessel reste Kessel, il nous prend, nous emporte dans un ailleurs qu'il dépeint toujorus magnifiquement malgré quelques longueurs. Mais que de profondeurs dans sa vision de la société et des hommes !
Invité- Invité
Re: [Kessel, Joseph] Les Cavaliers
Lu dans le cadre du challenge PL 2013/2014
J'ai rarement vu un sondage avec des avis si divergents:
Coup de coeur 30% [ 3 ]
Beaucoup apprécié 30% [ 3 ]
Apprécié 10% [ 1 ]
Moyennement apprécié 20% [ 2 ]
Pas apprécié 10% [ 1 ]
Pas terminé 0% [ 0 ]
Mon vote fait partie des "moyennement apprécié". Même si j'ai apprécié de découvrir l’Afghanistan autrement qu'en guerre, je me suis ennuyée sur environ les 3/4 de la lecture. Je n'ai pas apprécié les personnages non plus, ce qui est plutôt normal en tant qu'occidentale avec des valeurs totalement différentes.
J'ai rarement vu un sondage avec des avis si divergents:
Coup de coeur 30% [ 3 ]
Beaucoup apprécié 30% [ 3 ]
Apprécié 10% [ 1 ]
Moyennement apprécié 20% [ 2 ]
Pas apprécié 10% [ 1 ]
Pas terminé 0% [ 0 ]
Mon vote fait partie des "moyennement apprécié". Même si j'ai apprécié de découvrir l’Afghanistan autrement qu'en guerre, je me suis ennuyée sur environ les 3/4 de la lecture. Je n'ai pas apprécié les personnages non plus, ce qui est plutôt normal en tant qu'occidentale avec des valeurs totalement différentes.
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