[Wataya, Risa] Appel du pied
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[Wataya, Risa] Appel du pied
[Wataya, Risa] Appel du pied
[Wataya, Risa]
Appel du pied
Picquier Poche 2008
ISBN 978-2-8097-0016-9
164 pages
Présentation de l'éditeur
A dix-neuf ans, Wataya Risa est la plus jeune lauréate jamais couronnée du prix Akutagawa, le Goncourt japonais. Et l'histoire qui a conquis le jury et le public japonais n'est sans doute pas très éloignée de sa propre expérience de lycéenne, il n'y a pas si longtemps. Ce journal intime d'une jeune fille qui n'arrive pas à s'intégrer dans sa classe est au plus près des sensations, de la contradiction des sentiments qui affleurent sous la surface unie des apparences. De ces moments où l'on cherche un sol ferme sous ses pieds, pour s'aventurer à la découverte de la vie. Et lorsqu'on se sent attirée par un garçon qui vit confiné dans sa passion pour un mannequin vedette, on aimerait bien le réveiller de son rêve pour qu'il fasse ses premiers pas avec vous, sur ce chemin incertain. Une chronique sensible, et pleine d'humour, de cet âge oscillant entre la nostalgie d'une enfance innocente et la naissance, presque malgré soi, de ce qui pourrait bien s'appeler l'amour.
Mon avis
C’est une histoire d’adolescents, Hatsu mal dans sa peau et asociale qui ne parvient pas à s’intégrer dans sa nouvelle école d’autant plus que c’est sa première année, elle n’est pas sûre d’elle, elle se cherche, elle aimerait faire bande avec les autres mais lorsque l'on lui propose, elle refuse croyant que c’est par charité, elle déteste aimer les gens, elle pense que ça la met en danger, elle reste seule dans son coin.
Ninagawa quand à lui, se sent rebuté par la classe, c’est un solitaire qui est fan d’une star, collectionnant tout ce qui la touche que ce soit coupures de journaux, photos ou gadgets. Mais Hatsu a un faible pour le garçon c'est très difficile pour elle d’accepter ce sentiment, se sentant toujours en danger.
Dans ce petit roman on décèle une vie de famille quasi nulle, ces jeunes adolescents sont seuls face aux vicissitudes de la vie, ils ne savent que faire face à ces dérives qui les attirent. On ressent très fort le désespoir et la tristesse de ces jeunes japonais. Il n’y aucune violence dans ce roman mais je l’ai terminé sur un certain malaise car je n’ose imaginer leur avenir.
Appel du pied
Picquier Poche 2008
ISBN 978-2-8097-0016-9
164 pages
Présentation de l'éditeur
A dix-neuf ans, Wataya Risa est la plus jeune lauréate jamais couronnée du prix Akutagawa, le Goncourt japonais. Et l'histoire qui a conquis le jury et le public japonais n'est sans doute pas très éloignée de sa propre expérience de lycéenne, il n'y a pas si longtemps. Ce journal intime d'une jeune fille qui n'arrive pas à s'intégrer dans sa classe est au plus près des sensations, de la contradiction des sentiments qui affleurent sous la surface unie des apparences. De ces moments où l'on cherche un sol ferme sous ses pieds, pour s'aventurer à la découverte de la vie. Et lorsqu'on se sent attirée par un garçon qui vit confiné dans sa passion pour un mannequin vedette, on aimerait bien le réveiller de son rêve pour qu'il fasse ses premiers pas avec vous, sur ce chemin incertain. Une chronique sensible, et pleine d'humour, de cet âge oscillant entre la nostalgie d'une enfance innocente et la naissance, presque malgré soi, de ce qui pourrait bien s'appeler l'amour.
Mon avis
C’est une histoire d’adolescents, Hatsu mal dans sa peau et asociale qui ne parvient pas à s’intégrer dans sa nouvelle école d’autant plus que c’est sa première année, elle n’est pas sûre d’elle, elle se cherche, elle aimerait faire bande avec les autres mais lorsque l'on lui propose, elle refuse croyant que c’est par charité, elle déteste aimer les gens, elle pense que ça la met en danger, elle reste seule dans son coin.
Ninagawa quand à lui, se sent rebuté par la classe, c’est un solitaire qui est fan d’une star, collectionnant tout ce qui la touche que ce soit coupures de journaux, photos ou gadgets. Mais Hatsu a un faible pour le garçon c'est très difficile pour elle d’accepter ce sentiment, se sentant toujours en danger.
Dans ce petit roman on décèle une vie de famille quasi nulle, ces jeunes adolescents sont seuls face aux vicissitudes de la vie, ils ne savent que faire face à ces dérives qui les attirent. On ressent très fort le désespoir et la tristesse de ces jeunes japonais. Il n’y aucune violence dans ce roman mais je l’ai terminé sur un certain malaise car je n’ose imaginer leur avenir.
lalyre- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Wataya, Risa] Appel du pied
merci Lalyre pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 24590
Age : 56
Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Wataya, Risa] Appel du pied
louloute a écrit:merci Lalyre pour ta critique
C'est un grand plaisir pour moi Louloute
lalyre- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 9623
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Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Wataya, Risa] Appel du pied
J'ai voté : moyennement apprécié.
Ce roman est un premier roman, écrit à 19 ans.
Il a la fraîcheur des œuvres de littérature jeunesse.
La narratrice, Hatsugawa, nous entraîne dans son univers quotidien, entre les cours au lycée et les entraînements d'athlétisme.
Elle nous fait part de son avis sur les jeunes qui l'entourent, auxquels elle ne trouve que peu d'attraits.
Elle est seule, hors des groupes.
Elle regarde la vie de l'air désabusé qu'ont les ados grandis trop vite.
Elle cherche sa place.
Elle découvre un jour qu'il y a dans sa classe un autre élève qui, comme elle, reste à l'écart des groupes : Ninagawa.
Ce garçon n'a qu'un seul intérêt dans la vie : Oli Chang, une jeune mannequin dont il est fan.
Hatsugawa va chercher à le comprendre, à se rapprocher de lui.
Le ton du récit est vif, intéressant. Les relations entre les personnages m'ont intriguée.
Malgré tout, j'ai trouvé certaines longueurs, certains passages incompréhensibles dans cette histoire.
J'ai poursuivi ma lecture pour savoir ce qui allait se passer mais je suis restée sur ma faim.
Je ne saurai jamais exactement sur qui sont Hatsugawa et Ninagawa. C'est dommage.
Ce roman est un premier roman, écrit à 19 ans.
Il a la fraîcheur des œuvres de littérature jeunesse.
La narratrice, Hatsugawa, nous entraîne dans son univers quotidien, entre les cours au lycée et les entraînements d'athlétisme.
Elle nous fait part de son avis sur les jeunes qui l'entourent, auxquels elle ne trouve que peu d'attraits.
Elle est seule, hors des groupes.
Elle regarde la vie de l'air désabusé qu'ont les ados grandis trop vite.
Elle cherche sa place.
Elle découvre un jour qu'il y a dans sa classe un autre élève qui, comme elle, reste à l'écart des groupes : Ninagawa.
Ce garçon n'a qu'un seul intérêt dans la vie : Oli Chang, une jeune mannequin dont il est fan.
Hatsugawa va chercher à le comprendre, à se rapprocher de lui.
Le ton du récit est vif, intéressant. Les relations entre les personnages m'ont intriguée.
Malgré tout, j'ai trouvé certaines longueurs, certains passages incompréhensibles dans cette histoire.
J'ai poursuivi ma lecture pour savoir ce qui allait se passer mais je suis restée sur ma faim.
Je ne saurai jamais exactement sur qui sont Hatsugawa et Ninagawa. C'est dommage.
Invité- Invité
Re: [Wataya, Risa] Appel du pied
merci Virgule pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 24590
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Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Wataya, Risa] Appel du pied
Merci Virgule pour cette belle critique
lalyre- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 9623
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Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Wataya, Risa] Appel du pied
Merci Lalyre et Virgule pour vos avis.
Sharon- Modérateur
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Nombre de messages : 13271
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Wataya, Risa] Appel du pied
Mon avis :
Court roman ou longue nouvelle ? C’est probablement ainsi qu’en France, on classerait ce livre. Il nous offre un moment de la vie d’Hastu et de Ninagawa, particulier, certes, mais pas décisif.
Ce qui ressort de ce livre est la profonde solitude dans laquelle se trouvent ses personnages. Ninagawa est seul avec sa passion hors-norme pour cette mannequin-chanteuse, il n’est pas qu’une groupie, il est le détective privée de sa vie, guettant le moindre article sur elle, notant le moindre lieu où elle est passée, tel un historien de sa vie. Ninagawa vit quasiment en autarcie dans sa chambre, n’ayant que quelques contacts obligatoires avec le monde extérieur, y compris avec sa propre mère qui semble pourtant veiller sur lui, prendre soin de lui, même si lui n’aime pas que l’on prenne soin de lui.
Hatsu semble encore plus isolée que lui – volontairement. Ne trouvant sa place nulle part, ne sachant d’ailleurs pas très bien ce qu’elle veut faire de sa vie, totalement coupée des autres. Comme souvent dans la littérature japonaise contemporaine, je ne peux que remarquer le fossé entre la jeunesse et le monde des adultes : les deux évolulent les uns à côté des autres.
Y a-t-il une lueur d’espoir dans ce roman, une possibilité de changement ? Pas tant que cela, à moins d’imaginer qu’Hatsu prenne enfin les mains qui lui sont tendues.
Court roman ou longue nouvelle ? C’est probablement ainsi qu’en France, on classerait ce livre. Il nous offre un moment de la vie d’Hastu et de Ninagawa, particulier, certes, mais pas décisif.
Ce qui ressort de ce livre est la profonde solitude dans laquelle se trouvent ses personnages. Ninagawa est seul avec sa passion hors-norme pour cette mannequin-chanteuse, il n’est pas qu’une groupie, il est le détective privée de sa vie, guettant le moindre article sur elle, notant le moindre lieu où elle est passée, tel un historien de sa vie. Ninagawa vit quasiment en autarcie dans sa chambre, n’ayant que quelques contacts obligatoires avec le monde extérieur, y compris avec sa propre mère qui semble pourtant veiller sur lui, prendre soin de lui, même si lui n’aime pas que l’on prenne soin de lui.
Hatsu semble encore plus isolée que lui – volontairement. Ne trouvant sa place nulle part, ne sachant d’ailleurs pas très bien ce qu’elle veut faire de sa vie, totalement coupée des autres. Comme souvent dans la littérature japonaise contemporaine, je ne peux que remarquer le fossé entre la jeunesse et le monde des adultes : les deux évolulent les uns à côté des autres.
Y a-t-il une lueur d’espoir dans ce roman, une possibilité de changement ? Pas tant que cela, à moins d’imaginer qu’Hatsu prenne enfin les mains qui lui sont tendues.
Sharon- Modérateur
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Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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