[Surget, Alain] La septième fille du Diable - Tome 1: La prophétie

Quatrième de couverture:
JE SUIS SORCIÈRE !

JE SUIS SORCIÈRE !
se réjouit-elle en jetant ses mots dans la tempête. Mon ombre dansera comme un dieu joyeux, mais elle se chargera de menace pour ceux qui ont tué les miens et volé ma terre.
ET JE ME VENGERAI !
J'en fais le serment, par Lucifer !»

GUERNESEY, 1337.
Dans le village de Lésia, les soldats du roi font régner la terreur auprès des habitants.
Le jour où elle assiste au massacre de ses parents, et que Pierre, le garçon dont elle est amoureuse disparaît, Lésia jure de se venger.
Même au prix d'un pacte avec les forces obscures...

Mon avis:
C’est l’histoire de Lésia, jeune fille au caractère bien trempé et à la langue bien pendue qui vit au XIVème siècle sur l’île de Guernesey avec son père, alleutier, et sa mère.
L’histoire est assez complexe, il se passe pas mal de choses en fait. Je ne sais pas trop comment la résumer… ça va faire un peu fouilli, désolée…

Cela commence un soir où Lésia voit une foule se constituer, se dirigeant vers la forêt. Elle les suit et se retrouve emportée dans  une chasse, mais pas n’importe laquelle, chasse à un artifex, un druide, Karmale qui se retrouve brûlé dans son antre, soupçonné de sorcellerie. Elle va « rencontrer » les loups (sortes de soldats du bailli De La Salle(définition Wikipedia : « Un bailli est le représentant d'une autorité sur un territoire. »).
Par ailleurs, Lésia va aussi tomber amoureuse, de Pierre, un charretier, mais Nigel (qu’elle avait rencontré le 1er soir) est jaloux et veut faire sienne Lésia.
De La Salle veut aussi récupérer les terres du père  de Lésia, mais celui-ci ayant acquis un droit perpétuel, ne veut pas les lui céder. Le bailli va donc manigancer pour les avoir.

Il se passe d’autres choses mais je vais m’arrêter là.

En fait l’histoire ne m’a pas vraiment plu. Je n’ai pas réussi à accrocher réellement.
Déjà le style de l’auteur, qui certes est intéressant car il a voulu reprendre le vocabulaire de l’époque, m’a paru très très lourd et indigeste.
Je ne suis pas habituée aux romans historiques ni au vocabulaire, mais j’ai vraiment eu du mal. Il y a des choses que je n’ai pas bien comprises, et j’avoue ne pas avoir eu envie d’aller voir dans le dico… Je n’avais pas envie d’y passer trop de temps.

Ensuite j’ai été un peu perdue (encore !) dans les différentes façons de nommer les choses ou les gens…
C’est encore une histoire de vocabulaire moyenâgeux, il aurait fallu que je sois plus habituée à cela, mais du coup ça m’a encore plus déplu, c’est dur de se souvenir de toutes les différentes appellations…

Pour les personnages, j’ai là encore été rebutée, car que ce soit pour Lésia (pourtant personnage principal) ou pour les autres (à part Pierre et la mère de Lésia), j’ai eu du mal à m’attacher à eux.
Je les trouve peu attachants, je n’ai pas aimé leur caractère, et il y a peu de bonnes choses qui ressortent d’eux. Peut-être là encore le vocabulaire y est pour beaucoup.
Mais même encore à la fin je n’ai pas réussi à me rapprocher de Lésia.

L’intrigue est aussi un peu brouillonne. Si on lit le résumé de la 4ème de couverture… on se demande vraiment si on est bien en train de lire le bon livre !
Il est certes fait allusion aux sorciers/sorcières… mais on se demande s’il n’y a pas tromperie sur la marchandise !
En fait non… mais il faut attendre bien longtemps.

Et là encore quand la sorcellerie apparaît ça m’a laissé assez dubitative.

Je ne sais pas si je vais lire la suite… J’ai bien envie de me faire une meilleure opinion de cet ouvrage, essayer de mieux comprendre Lésia, mais je n’ai pas vraiment envie d’être encore plus déçue.

C’est un mauvais choix de lecture de ma part, je ne dois pas être le public visé.
Encore que ce livre étant classé « jeunesse », je doute qu’il soit bien plus adapté à des adolescents…


Ma note: 1.5 /5