[S. Z., Alexis] Moi l'Indien - Tome 1: Les enfants de l'an 2100
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[S. Z., Alexis] Moi l'Indien - Tome 1: Les enfants de l'an 2100
Titre VF : Les enfants de l'an 2100
Auteur : Alexis S. Z.
Genre : Science-fiction
Maison d’édition : Auto-edition
En 2100 sur les routes de l’hexagone, l’imprévu est toujours au rendez-vous pour les petits fugueurs. Pour le meilleur comme pour le pire...
Moi L’indien conte les (més)aventures d’Emilie et Benjamin, deux enfants d'une douzaine d'années perdus dans le monde des grands. De rencontres en courses-poursuites, d’espoirs en abîmes, les deux enfants poursuivront une ambition folle, un rêve qu’il n’est pas permis d’avoir.
Benjamin le parisien profite de la nuit pour faire les quatre cents coups. Emilie la provinciale s'ennuie ferme face à une mère qui la délaisse. En eux gronde une colère risquant de s’embraser pour ne plus jamais s’éteindre. Pourtant, les enfants vivent loin l’un de l’autre et ne se connaissent pas. Rien ne semble les prédestiner à se rencontrer. A moins que le hasard, ou bien un ange, n’en décide autrement...
Date de publication : 2012
Pages : 138
Prix : 1.19€
Mon avis :
J'ai vu beaucoup de bonnes critiques sur la blogosphère et j'ai été enchantée quand l'auteur m'a contacté pour me faire découvrir cette trilogie. Malheureusement, ce livre n'a pas eu l'effet escompté sur moi, même si je vois un grand potentiel.
Premièrement, l'univers se situe en 2100 et j'ai cru que j'y trouverais plusieurs éléments d'un monde futuriste, mais l'univers est assez proche de notre monde d'aujourd'hui, peut-être en un peu plus dangereux. Si l'auteur n'avait pas précisé à plusieurs reprises qu'on se trouvait en 2100, je n'aurais pas vraiment pu deviner que ça se passait 90 plus tard. Mais, — parce que oui, il y a un mais à chacun des points négatifs que j'y ai trouvé, — l'histoire est accrocheuse et entraînante, ont suit des enfants qui se battent pour leur liberté, embourbés dans des structures parentales inadéquates.
J'ai aussi un avis mitigé sur les deux personnages principaux. Nulle part, il n'est fait mention de leur âge. Parfois je leur donnais douze ans, parfois moins, peut-être dix. Puis leur... libido, appelons ça comme ça, me faisait me dire qu'ils étaient peut-être un peu plus âgés, quatorze ans peut-être? Ça m'a dérangée. Qu'un personnage ai trente ans ou trente-quatre ans, il n'y a pas de grande différence et ça importe peu. Mais les enfants changent tellement vite, il évoluent tellement rapidement... un enfant n'est pas le même à dix, douze ou quatorze ans et ça m'a bloqué pour les imaginer, pour m'accrocher à quelque chose de tangible. Mais, ils sont réellement touchants. Comme je l'ai dit plus haut, ils ont des familles dysfonctionnelles et tentent par tous les moyens de se préserver psychologiquement. Ils sont pleins de ressources, d'espoir et de bravoure, désabusés et lucides tout en faisant preuve d'une certaine candeur. Une petite parcelle de leur enfance qui ne leur a pas été arrachée.
Pour finir, le style de l'auteur m'a dérangée. Je suis consciente que c'est une auto-édition et qu'il n'y a peut-être pas le travail d'un professionnel sur ce roman. Mais c'est beaucoup, beaucoup trop familier. "Y a" au lieu de "Il y a", "parait que" au lieu de "il parait que" dans la narration, ça me perturbe. Quand c'est dans les dialogues, j'adore, ça retranscrit notre parler. Mais dans la narration c'est autre chose et à la longue, j'ai trouvé ça lourd. Le langage populaire utilisé, avec des mots comme "graille", "roubignole", "confiote", "retoque", "ardal", "teushaze" (je n'ai d'ailleurs trouvé aucune définition pour ces deux derniers) et j'en passe, ne rejoint pas la Québécoise que je suis, ne font pas parti de mon langage courant et encore moins de celui que j'entends tous les jours, me faisant l'impression d'une langue étrangère. Le temps de narration est lui aussi perturbant. On ne peut pas passer du présent au passé pour un même temps de narration. Soit on conte l'histoire au passé, soit on conte l'histoire au présent et le passé est seulement pour les évènements du passé. "A laisser son esprit divaguer ainsi, on avait dépassé la plage. Il faut revenir sur ses pas, Brian râle." Les exemples sont malheureusement nombreuses et ont rendu ma lecture difficile. Pour finir avec les points négatifs, la ponctuation déficiente et les fautes d'orthographe m'ont achevée. Beaucoup de phrases auraient eu besoin de quelques virgules judicieusement placées pour faciliter la compréhension et éviter de relire deux fois la même phrase pour être certaine d'en avoir bien compris le sens. Mais l'auteur a su me surprendre — énormément — lors de passages empreints d'une belle poésie, et c'est ça qui m'a incité à poursuivre ma lecture et qui me donne envie de lire le deuxième tome.
Une bonne histoire, des personnages attachants et un style particulier, qui malheureusement souffrent de plusieurs lacunes.
2/5
Invité- Invité
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