[Eriksson, Kjell] La terre peut bien se fissurer
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votre avis :
[Eriksson, Kjell] La terre peut bien se fissurer
Roman traduit du suédois par Philippe Bouquet
Gaïa éditions ISBN: 978-2-84720-091-1
352 pages - format 13x23 - 21 €
mai 2007
présentation de l'éditeur :
Dans une maison perdue en pleine forêt, Tore, un ancien junkie, tente de se réconcilier avec l'existence. Il se lie d'amitié avec un vieux voisin fermier qui vit dans la nostalgie des temps révolus où les gens s'entraidaient. Tore rêve de retrouver Eva, la mère de son fils Chris, de reconstruire sa vie de famille jusqu'à présent ratée, et aussi de restaurer son image aux yeux de la société.
Près d'Uppsala, un couple apparemment sans histoire est découvert sauvagement abattu. Peu de temps après, une jeune infirmière est assassinée en plein centre-ville. Plus de cadavres que d'indices: seule certitude, c'est la même arme qui a été utilisée.
La jeune et talentueuse Ann Lindell est chargée de l'affaire et dirige son équipe criminelle avec maestria.
Tantôt par le regard du tueur, tantôt par celui de l'enquêtrice, Kjell Eriksson entraîne son lecteur dans une spirale infernale qui, sur fond de critique sociale, pose la question de la «vraie victime» et souligne l'infime différence qui, bien souvent, sépare le meurtrier du citoyen ordinaire.
La première enquête d'Ann Lindell
Mon avis :
Qui écrit les 4éme de couverture ???
celle-ci est erronée et un peu ridicule " la jeune et talentueuse ..." , "spirale infernale .... "
Ala lecture on comprend que CE N'EST PAS la 1ére enquête dont il est fait référence cependant tout au long du livre
pour en finir avec les points négatifs ,le style pas toujours fluide, la traduction peut-être ?
les chapitres alternent le vécu de l'assassin et l'enquête , il n'y a donc pas de suspense à proprement parler , d'emblée on sait qui a assassiné .
L’intérêt vient du POURQUOI. Au fil des pages on suit l'errance de Tore,on ne le plaint pas certes, mais on est touché par son désarroi,sa grande tristesse,ses doutes et au delà ceux de tous les paumés,toxico., SDF qu'ils soient suédois ou français. Tore s'est fixé un objectif et il découvrira progressivement que rien n'a plus de sens.
Parallèlement, il y a Ann Lindell l'enquêtrice , ses relations avec ses collègues et sa liaison à distance avec Edvard rencontré lors d'une précédente enquête, elle a du mal à gérer tout çà et semble parfois aussi perdue que Tore
Plus qu'un polar, c'est un roman social noir où l'on croise aussi les syndicats -ou ce qui en reste - la désillusion des syndicalistes en miroir de la déchéance de Tore.
Un très bon roman
d'autres suivent ....
Gaïa éditions ISBN: 978-2-84720-091-1
352 pages - format 13x23 - 21 €
mai 2007
présentation de l'éditeur :
Dans une maison perdue en pleine forêt, Tore, un ancien junkie, tente de se réconcilier avec l'existence. Il se lie d'amitié avec un vieux voisin fermier qui vit dans la nostalgie des temps révolus où les gens s'entraidaient. Tore rêve de retrouver Eva, la mère de son fils Chris, de reconstruire sa vie de famille jusqu'à présent ratée, et aussi de restaurer son image aux yeux de la société.
Près d'Uppsala, un couple apparemment sans histoire est découvert sauvagement abattu. Peu de temps après, une jeune infirmière est assassinée en plein centre-ville. Plus de cadavres que d'indices: seule certitude, c'est la même arme qui a été utilisée.
La jeune et talentueuse Ann Lindell est chargée de l'affaire et dirige son équipe criminelle avec maestria.
Tantôt par le regard du tueur, tantôt par celui de l'enquêtrice, Kjell Eriksson entraîne son lecteur dans une spirale infernale qui, sur fond de critique sociale, pose la question de la «vraie victime» et souligne l'infime différence qui, bien souvent, sépare le meurtrier du citoyen ordinaire.
La première enquête d'Ann Lindell
Mon avis :
Qui écrit les 4éme de couverture ???
celle-ci est erronée et un peu ridicule " la jeune et talentueuse ..." , "spirale infernale .... "
Ala lecture on comprend que CE N'EST PAS la 1ére enquête dont il est fait référence cependant tout au long du livre
pour en finir avec les points négatifs ,le style pas toujours fluide, la traduction peut-être ?
les chapitres alternent le vécu de l'assassin et l'enquête , il n'y a donc pas de suspense à proprement parler , d'emblée on sait qui a assassiné .
L’intérêt vient du POURQUOI. Au fil des pages on suit l'errance de Tore,on ne le plaint pas certes, mais on est touché par son désarroi,sa grande tristesse,ses doutes et au delà ceux de tous les paumés,toxico., SDF qu'ils soient suédois ou français. Tore s'est fixé un objectif et il découvrira progressivement que rien n'a plus de sens.
Parallèlement, il y a Ann Lindell l'enquêtrice , ses relations avec ses collègues et sa liaison à distance avec Edvard rencontré lors d'une précédente enquête, elle a du mal à gérer tout çà et semble parfois aussi perdue que Tore
Plus qu'un polar, c'est un roman social noir où l'on croise aussi les syndicats -ou ce qui en reste - la désillusion des syndicalistes en miroir de la déchéance de Tore.
Un très bon roman
d'autres suivent ....
Invité- Invité
Re: [Eriksson, Kjell] La terre peut bien se fissurer
Merci pour cet avis.
J'ai très envie de découvrir cet auteur.
J'ai très envie de découvrir cet auteur.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Eriksson, Kjell] La terre peut bien se fissurer
Pour moi je me suis arreté à la page 80, impossible de continuer plus loin. Je n'ai pas accroché du tout. Je pense que le fait de connaitre l'assasin dès le début m'a bloquée. De plus je trouve les personnages tres peu attachants et encore moins pour les enqueteurs. Après je pense ne pas avoir poursuivi la lecture assez longtemps pour avoir un avis complet et construit
Invité- Invité
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