[Bataille, Michel] L’arbre de noël
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[Bataille, Michel] L’arbre de noël
[Bataille, Michel] L’arbre de noël.
Editeur: Pocket
Collection: Pocket, numéro 2656
Format: 11cm x 18cm
ISBN: 2266132415
EAN: 978-2266132411
Nombre de pages: 249
Résumé :
Laurent Ségur et son fils Pascal ne résistent pas au charme d’une petite baie découverte à la fin de leur séjour en Corse. Ils lancent leur canot sur les eaux claires de la crique. Un vrombissement de moteur, un fracas d’explosion, un bruit d’éclaboussures rompent la paix du jour : au dessus d’eux, un avion se désintègre ; à coté d’eux, un container éventré tombe.
Il y avait dedans une charge atomique, Pascal est contaminé : il lui reste à peine quelque semaines à vivre.
Son père décide de l’emmener aux Tours d’Hérode, le château qu’il possède en Auvergne. Dans la demeure médiévale, le père et l’enfant commencent alors une existence fantastique, échappant aux rythmes et aux contraintes du réel…
Mon avis :
" Nul n’a pleuré plus loin que moi.
Depuis que nous avons vu cette tache jaune exploser dans le ciel de Corse, nul n’a pleuré si haut que moi. […]"
C’est par ces mots que le roman commence. C’est par ces mots que l’on rentre dans ce récit et que l’on est entrainé immédiatement.
Pascal touché par des radiations atomique alors qu’il est en vacances tombe malade. Le médecin est formel : aucune guérison n’est envisageable et à terme il va mourir. Il ne tiendra peut être pas jusque noël.
Son père décide que ces derniers jours seront beaux, loin de la tourmente de la ville, des hôpitaux. Ils se réfugient en Auvergne, lui « donne » un couple de loup (animal qui fascine le petit)… veux lui offrir le plus beaux des noëls avec son ami Verdun.
Ce livre est très beau ; très triste aussi (ne pas lire en périodes de déprime) . Comment ne pas ce poser des questions sur le nucléaire, sur ses conséquences ? Ou même comment vivre la maladie d’un enfant ?
Il est très bien écrit, sans trop d’apitoiement. Des chapitres cours, bien découpés.
(J’avais vu il y a bien 15 ans le film magnifique de Terence Young avec Bourvil et Virna Lisi de 1969 qui m’avait beaucoup ému, le hurlement des loups m’a longtemps hanté)
J'ai voté Beaucoup apprécié.
Editeur: Pocket
Collection: Pocket, numéro 2656
Format: 11cm x 18cm
ISBN: 2266132415
EAN: 978-2266132411
Nombre de pages: 249
Résumé :
Laurent Ségur et son fils Pascal ne résistent pas au charme d’une petite baie découverte à la fin de leur séjour en Corse. Ils lancent leur canot sur les eaux claires de la crique. Un vrombissement de moteur, un fracas d’explosion, un bruit d’éclaboussures rompent la paix du jour : au dessus d’eux, un avion se désintègre ; à coté d’eux, un container éventré tombe.
Il y avait dedans une charge atomique, Pascal est contaminé : il lui reste à peine quelque semaines à vivre.
Son père décide de l’emmener aux Tours d’Hérode, le château qu’il possède en Auvergne. Dans la demeure médiévale, le père et l’enfant commencent alors une existence fantastique, échappant aux rythmes et aux contraintes du réel…
Mon avis :
" Nul n’a pleuré plus loin que moi.
Depuis que nous avons vu cette tache jaune exploser dans le ciel de Corse, nul n’a pleuré si haut que moi. […]"
C’est par ces mots que le roman commence. C’est par ces mots que l’on rentre dans ce récit et que l’on est entrainé immédiatement.
Pascal touché par des radiations atomique alors qu’il est en vacances tombe malade. Le médecin est formel : aucune guérison n’est envisageable et à terme il va mourir. Il ne tiendra peut être pas jusque noël.
Son père décide que ces derniers jours seront beaux, loin de la tourmente de la ville, des hôpitaux. Ils se réfugient en Auvergne, lui « donne » un couple de loup (animal qui fascine le petit)… veux lui offrir le plus beaux des noëls avec son ami Verdun.
Ce livre est très beau ; très triste aussi (ne pas lire en périodes de déprime) . Comment ne pas ce poser des questions sur le nucléaire, sur ses conséquences ? Ou même comment vivre la maladie d’un enfant ?
Il est très bien écrit, sans trop d’apitoiement. Des chapitres cours, bien découpés.
(J’avais vu il y a bien 15 ans le film magnifique de Terence Young avec Bourvil et Virna Lisi de 1969 qui m’avait beaucoup ému, le hurlement des loups m’a longtemps hanté)
J'ai voté Beaucoup apprécié.
Re: [Bataille, Michel] L’arbre de noël
Merci bella. Je ne vois pas ton vote, par contre.
Moi aussi, je vote "beaucoup apprécié" car ce livre m'avait bouleversée il y a quelques années.
Une histoire magnifique, très touchante.
Moi aussi, je vote "beaucoup apprécié" car ce livre m'avait bouleversée il y a quelques années.
Une histoire magnifique, très touchante.
Invité- Invité
Re: [Bataille, Michel] L’arbre de noël
J'avais oublié de validé mon vote, fatigué moi... C'est réparé
Re: [Bataille, Michel] L’arbre de noël
Je l'ai lu il y a très longtemps, mais je m'en souviens parfaitement, c'est vraiment très émouvant.
Pour le film, idem pour moi, le hurlement des loups me poursuit à jamais.
Pour le film, idem pour moi, le hurlement des loups me poursuit à jamais.
lili78- Grand sage du forum
-
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Localisation : chez moi
Emploi/loisirs : Bibliothécaire / lecture, cuisine, jardinage, balades
Genre littéraire préféré : un peu de tout suivant mes humeurs
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Re: [Bataille, Michel] L’arbre de noël
merci Bella pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
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Re: [Bataille, Michel] L’arbre de noël
Mon avis :
Pour commencer, j'ai un peu de mal à évaluer ce roman, ne sachant si je l'ai vraiment apprécié ni jusqu'à quel point. Je l'ai pris comme un roman "pour Noël", l'ayant trouvé dans une boîte à livres cette année, c'était le moment ou jamais de le découvrir. Je ne connais pas l'auteur, je n'en ai même jamais entendu parler. J'ai donc abordé le roman, l'écriture, sans a priori, c'était vraiment une découverte.
J'ai un avis mitigé sur tout, à commencer par la situation, le propos essentiel de l'histoire : le surarmement et les dangers que font peser les bombes nucléaires sur nos têtes. Il est certain que l'auteur avertit bien, en des pages bien senties, des risques de dérapages et surtout, les engins de mort démesurés que constituent ces armes. C'est convaincant, et suffisamment sobre pour attirer l'attention sans effets de manche. L'idée-même de ramener ce danger global, mondial, à un seul enfant, innocent, est plutôt avisée, car cela permet de se projeter davantage, d'avoir de l'empathie. Mais la façon dont Pascal, le jeune fils de Laurent Ségur, est irradié alors qu'un avion explose au-dessus de leur tête et que le missile descend pile sur eux en parachute, est assez peu réaliste. On se dira : soit, le roman a un peu la teneur d'un conte, le père malheureux qui n'a plus que trois mois à vivre en présence de son fils, atteint d'une leucose, maladie de l'irradiation atomique (semblable à une leucémie), a les moyens d'emmener ce dernier dans son château d'Hérode, aux fins fonds de l'Auvergne, et ne recule pas devant un rapt de loups dans un zoo. Michel Bataille oscille entre des épisodes très réalistes et des temps quasi-légendaires - les péripéties ne manquent pas, et l'on suit avec intérêt les tribulations de ce père aimant pour assurer un dernier Noël féérique à son fils.
J'ai apprécié le cadre, qu'il s'agisse de la Corse ou de ces montagnes sévères et plutôt sauvages de l'Auvergne - on aimerait que les tours d'Hérode ou le lac Caucase existent. J'ai eu de la sympathie pour des personnages hauts en couleurs comme le vieux Pierre, patron de la plage della Morte en Corse, ou encore l'inénarrable Verdun, aux traits de Hun réservé et moqueur, mais d'une fidélité et loyauté à toute épreuve. J'ai adoré le couple de loups et leur rapport mystérieux avec l'enfant, leurs dialogues muets, la manière dont ils le sauvent lors d'un épisode à haut risque, qui ne sera pas encore la fin. Effectivement, des scènes m'ont marquée presque visuellement, l'écriture de Michel Bataille sublime certaines descriptions, et emporte l'adhésion, on ne peut que frissonner face à ce sort injuste.
Toutefois, certains traits m'ont paru datés, jusque dans l'écriture : plusieurs passages qui constituent des pamphlets contre certains aspects de la société m'ont agacée, voire rebutée. Ils m'ont paru manquer leur cible, d'autant plus que l'auteur fait souvent montre d'un certain sexisme, tout en prétendant aimer les femmes. Oui, il aime les corps des jeunes femmes, dix-huit ans étant l'âge parfait, celles qui tombent, d'un claquement de doigts, dans les bras d'hommes d'âge mûr, parce que bien sûr, quand on a gardé l'esprit jeune et la santé virile, on peut consommer de la chair fraîche, non ? Il existe bien une tentative d'amour fidèle avec Victoire, mais l'histoire avorte dès que Laurent apprend la maladie de son fils et part s'enfermer avec lui : on a quand même un peu autre chose à se préoccuper entre hommes. Le tout à l'avenant : les corps dénudés exposés au soleil sur les littoraux, ce ne sont bien sûr que des femmes. Les hommes, eux, meurent dans l'action, au travail.
Même en-dehors de ce type de propos, il arrive qu'une écriture et la sensibilité qu'elle dessine, quoique présente et sincère, ne rencontre pas celle de certains lecteurs. C'est ainsi, il y a des rendez-vous manqués, et j'ai trouvé l'auteur complaisant envers son personnage de père, souvent grandiloquent ; le pessimisme dont il fait preuve envers la société et le fonctionnement des hommes ne m'est pas si étranger, mais sans ironie ni détachement, il ne m'a pas suffisamment touchée.
Si je conserve de la curiosité pour voir le film, je ne pense pas que j'irai plus loin dans la découverte d'autres romans de cet auteur. Je suis bel et bien passée à côté, mon intérêt s'étant émoussé au fil de ma lecture.
Citations :
Vers le temps de sa naissance, je ne pouvais, comme des millions de jeunes hommes en Europe, supporter la pensée de demeurer pauvre toute ma vie. Je me battais dans le travail avec rage, avec frénésie. Ainsi, chaque année, d'assez nombreux Occidentaux deviennent présidents d'une société quelconque. Puis il meurent d'épuisement sur le volant de leur voiture. (Page 17)
Ainsi, tout l'été, sur des milliers de kilomètres de littoral, de jeunes corps splendides et innombrables gisent offerts aux rayons brûlants. Quand revient l'automne, on ramasse les dépouilles des blessées de la guerre du soleil. (Page 17)
Et s'il s'agit de l'explosion d'un des grands oiseaux atomiques occidentaux, je peux compter sur l'accord tacite de toutes les forces militaires pour nier l'évidence aussi loin qu'elle sera niable. (Page 35)
Le sordide secret des affaires est infiniment simple : personne n'a d'avis très arrêté sur rien. On a des attitudes. Aussi l'entrée de jeu d'un homme résolu fait place nette et balaie l'échiquier. (Page 41)
Et, au fond, il ne s'agit en rien d'assujettir les gens ni de les émerveiller. Il suffit de les distraire. Ils s'ennuient tous, et celui qui rompt l'ennui sera le mieux aimé. (Page 61)
Rien ne le surprend. Il en est à ce point de vieillesse où l'on a enfin compris que le monde est radicalement fou, jusqu'à l'os, que personne n'a sa raison et que rien n'a de sens, de manière que, si la vie quotidienne est démente même quand elle est normale, elle ne saurait l'être davantage quand on la croit extraordinaire. (page 165)
La louve s'accroupit près de lui et le regarde faire. Parfois elle se lève et prend dans sa gueule quelques poignées de paille pour en modifier la place et la disposition. D'autres fois elle s'étend, comme pour procéder à l'essai de leurs aménagements, et prend la main de l'enfant entre ses mâchoires, lui témoignant sa camaraderie et sa fraternité. (page 212)
Pour commencer, j'ai un peu de mal à évaluer ce roman, ne sachant si je l'ai vraiment apprécié ni jusqu'à quel point. Je l'ai pris comme un roman "pour Noël", l'ayant trouvé dans une boîte à livres cette année, c'était le moment ou jamais de le découvrir. Je ne connais pas l'auteur, je n'en ai même jamais entendu parler. J'ai donc abordé le roman, l'écriture, sans a priori, c'était vraiment une découverte.
J'ai un avis mitigé sur tout, à commencer par la situation, le propos essentiel de l'histoire : le surarmement et les dangers que font peser les bombes nucléaires sur nos têtes. Il est certain que l'auteur avertit bien, en des pages bien senties, des risques de dérapages et surtout, les engins de mort démesurés que constituent ces armes. C'est convaincant, et suffisamment sobre pour attirer l'attention sans effets de manche. L'idée-même de ramener ce danger global, mondial, à un seul enfant, innocent, est plutôt avisée, car cela permet de se projeter davantage, d'avoir de l'empathie. Mais la façon dont Pascal, le jeune fils de Laurent Ségur, est irradié alors qu'un avion explose au-dessus de leur tête et que le missile descend pile sur eux en parachute, est assez peu réaliste. On se dira : soit, le roman a un peu la teneur d'un conte, le père malheureux qui n'a plus que trois mois à vivre en présence de son fils, atteint d'une leucose, maladie de l'irradiation atomique (semblable à une leucémie), a les moyens d'emmener ce dernier dans son château d'Hérode, aux fins fonds de l'Auvergne, et ne recule pas devant un rapt de loups dans un zoo. Michel Bataille oscille entre des épisodes très réalistes et des temps quasi-légendaires - les péripéties ne manquent pas, et l'on suit avec intérêt les tribulations de ce père aimant pour assurer un dernier Noël féérique à son fils.
J'ai apprécié le cadre, qu'il s'agisse de la Corse ou de ces montagnes sévères et plutôt sauvages de l'Auvergne - on aimerait que les tours d'Hérode ou le lac Caucase existent. J'ai eu de la sympathie pour des personnages hauts en couleurs comme le vieux Pierre, patron de la plage della Morte en Corse, ou encore l'inénarrable Verdun, aux traits de Hun réservé et moqueur, mais d'une fidélité et loyauté à toute épreuve. J'ai adoré le couple de loups et leur rapport mystérieux avec l'enfant, leurs dialogues muets, la manière dont ils le sauvent lors d'un épisode à haut risque, qui ne sera pas encore la fin. Effectivement, des scènes m'ont marquée presque visuellement, l'écriture de Michel Bataille sublime certaines descriptions, et emporte l'adhésion, on ne peut que frissonner face à ce sort injuste.
Toutefois, certains traits m'ont paru datés, jusque dans l'écriture : plusieurs passages qui constituent des pamphlets contre certains aspects de la société m'ont agacée, voire rebutée. Ils m'ont paru manquer leur cible, d'autant plus que l'auteur fait souvent montre d'un certain sexisme, tout en prétendant aimer les femmes. Oui, il aime les corps des jeunes femmes, dix-huit ans étant l'âge parfait, celles qui tombent, d'un claquement de doigts, dans les bras d'hommes d'âge mûr, parce que bien sûr, quand on a gardé l'esprit jeune et la santé virile, on peut consommer de la chair fraîche, non ? Il existe bien une tentative d'amour fidèle avec Victoire, mais l'histoire avorte dès que Laurent apprend la maladie de son fils et part s'enfermer avec lui : on a quand même un peu autre chose à se préoccuper entre hommes. Le tout à l'avenant : les corps dénudés exposés au soleil sur les littoraux, ce ne sont bien sûr que des femmes. Les hommes, eux, meurent dans l'action, au travail.
Même en-dehors de ce type de propos, il arrive qu'une écriture et la sensibilité qu'elle dessine, quoique présente et sincère, ne rencontre pas celle de certains lecteurs. C'est ainsi, il y a des rendez-vous manqués, et j'ai trouvé l'auteur complaisant envers son personnage de père, souvent grandiloquent ; le pessimisme dont il fait preuve envers la société et le fonctionnement des hommes ne m'est pas si étranger, mais sans ironie ni détachement, il ne m'a pas suffisamment touchée.
Si je conserve de la curiosité pour voir le film, je ne pense pas que j'irai plus loin dans la découverte d'autres romans de cet auteur. Je suis bel et bien passée à côté, mon intérêt s'étant émoussé au fil de ma lecture.
Citations :
Vers le temps de sa naissance, je ne pouvais, comme des millions de jeunes hommes en Europe, supporter la pensée de demeurer pauvre toute ma vie. Je me battais dans le travail avec rage, avec frénésie. Ainsi, chaque année, d'assez nombreux Occidentaux deviennent présidents d'une société quelconque. Puis il meurent d'épuisement sur le volant de leur voiture. (Page 17)
Ainsi, tout l'été, sur des milliers de kilomètres de littoral, de jeunes corps splendides et innombrables gisent offerts aux rayons brûlants. Quand revient l'automne, on ramasse les dépouilles des blessées de la guerre du soleil. (Page 17)
Et s'il s'agit de l'explosion d'un des grands oiseaux atomiques occidentaux, je peux compter sur l'accord tacite de toutes les forces militaires pour nier l'évidence aussi loin qu'elle sera niable. (Page 35)
Le sordide secret des affaires est infiniment simple : personne n'a d'avis très arrêté sur rien. On a des attitudes. Aussi l'entrée de jeu d'un homme résolu fait place nette et balaie l'échiquier. (Page 41)
Et, au fond, il ne s'agit en rien d'assujettir les gens ni de les émerveiller. Il suffit de les distraire. Ils s'ennuient tous, et celui qui rompt l'ennui sera le mieux aimé. (Page 61)
Rien ne le surprend. Il en est à ce point de vieillesse où l'on a enfin compris que le monde est radicalement fou, jusqu'à l'os, que personne n'a sa raison et que rien n'a de sens, de manière que, si la vie quotidienne est démente même quand elle est normale, elle ne saurait l'être davantage quand on la croit extraordinaire. (page 165)
La louve s'accroupit près de lui et le regarde faire. Parfois elle se lève et prend dans sa gueule quelques poignées de paille pour en modifier la place et la disposition. D'autres fois elle s'étend, comme pour procéder à l'essai de leurs aménagements, et prend la main de l'enfant entre ses mâchoires, lui témoignant sa camaraderie et sa fraternité. (page 212)
elea2020- Grand sage du forum
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Emploi/loisirs : enseignante en reconversion
Genre littéraire préféré : dystopies et classiques, littérature russe
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