[Bradbury, Ray] Le meilleur des mondes possibles et autres nouvelles

Auteur : Ray Bradbury
Editeur : Folio
Nombre de pages : 128

Quatrième de couverture:
Blonde, rousse, brune, ingénue, exotique, impertinente, docile... elle est toutes les femmes, elle est celle dont tous les hommes rêvent et qu'ils aimeraient avoir dans le meilleur des mondes possibles!

Ray Bradbury, grand maître de l'imaginaire, nous entraîne dans son univers où le fantastique et la poésie se rejoignent.

Mon avis :
J’ai lu ce livre dans le cadre du challenge Bis repetitae. Après avoir découvert Ray Bradbury au travers de Fahrenheit 451, j’ai voulu retenter l’aventure avec ce recueil de cinq nouvelles extraites du recueil Les machines à bonheur.
Le petit tambour de Shiloh :
La première nouvelle assez courte, débute par cette phrase au ton poétique : « Maintes fois, dans la nuit d’avril, des fleurs tombèrent des arbres du verger et se déposèrent avec un petit bruit léger sur la peau blanche du tambour. ». Rien ne laisse présager que la nouvelle aborde un sujet grave.
Un jeune garçon propulsé sur un champ de bataille rencontre un soir le général des troupes. Celui-ci lui tient un discours de veille de bataille. La postérité du garçon n’en sera que plus grande s’il tient bien son rôle de tambour...
Et le marin de retour de la mer :
Un vieux capitaine, qui a trouvé l’amour sur le tard, a construit une maison comme une proue de navire dans les champs de blés pour se souvenir de celle qu’il a aimée.
La femme illustrée :
Une femme volumineuse, mariée à un nain, rend visite à un psychiatre et lui fait une confession étrange…
C’est la nouvelle du livre que j’ai préférée, tant pour l’histoire que pour le sujet dont elle traite : cette femme qui se livre toute entière à son mari, m’a quelque peu déroutée… Et la fin m’a étonné…
Un miracle d’ingéniosité :
Deux vagabonds découvrent un étonnant mirage…
Le meilleur des mondes possibles :
Cette nouvelle qui donne le titre du recueil, raconte la conversation de deux hommes dans un train. Chacun pense avoir trouvé à sa manière, le meilleur des mondes possibles… Ce meilleur passe bien sûr par la femme…
J’ai trouvé cette nouvelle plus convenue.

En conclusion, ce recueil m’a donné envie de poursuivre ma découverte des œuvres de Ray Bradbury, car ce que j’y ai trouvé m’a plutôt plu mais m’a laissé sur ma faim.

Merci pour ton avis, smyrne.
Penses-tu qu'il vaut mieux lire ce livre en premier, ou lui préférer Fahrenheit 451 pour découvrir cet auteur ?
Liras-tu d'autres œuvres de Ray Bradbury par la suite ?

Je suis sûre de l'avoir lu, je suis sûre de l'avoir apprécié, mais je suis incapable de me souvenir des nouvelles en détail. Très étrange .
De façon générale, je dirais qu'il importe assez peu de lire d'abord les nouvelles ou directement Fahrenheit 451, ses écrits étant assez homogènes (ce qui n'est pas forcément le cas d'un Asimov, par exemple). Maintenant, bien sûr, s'il ne faut en lire qu'un, c'est Fahrenheit .

virgule a écrit:Merci pour ton avis, smyrne.
Penses-tu qu'il vaut mieux lire ce livre en premier, ou lui préférer Fahrenheit 451 pour découvrir cet auteur ?
Liras-tu d'autres œuvres de Ray Bradbury par la suite ?

J'ai préféré Fahrenheit 451 et j'ai trouvé Le meilleur des mondes possibles un peu court pour se faire une idée. Je pense acheter d'autres titres par la suite mais pour l'instant je ne sais pas lesquels.

Merci pour vos réponses, Saphyr et smyrne.