[Takashi, Hiraide] Le chat qui venait du ciel
4 participants
Page 1 sur 1
Votre avis sur ce livre
[Takashi, Hiraide] Le chat qui venait du ciel
Le chat qui venait du ciel
130 pages, édité en septembre 2006 chez picquier poche
Résumé
Voici un roman touché par la grâce, celle d'un chat " si petit et si frêle qu'on remarquait tout de suite ses oreilles pointues et mobiles à l'extrême ". Quand un jeune couple emménage un jour dans le pavillon d'une ancienne demeure japonaise, il ne sait pas encore que sa vie va s'en trouver transformée. Car cette demeure est entourée d'un immense et splendide jardin, et au cœur de ce jardin, il y a un chat. Sa beauté et son mystère semblent l'incarnation même de l'âme du jardin, gagné peu à peu par l'abandon, foisonnant d'oiseaux et d'insectes. Tout le charme infini de ce livre tient dans la relation que le couple va tisser avec ce chat qui se fond dans la végétation exubérante pour surgir inopinément, grimpe avec une rapidité fulgurante au sommet des pins gigantesques, frappe à la vitre pour se réconcilier après une brouille. Un charme menacé, car ce qui éveille en nous la beauté et appelle le bonheur est toujours en sursis... Hiraide Takashi, qui est avant tout poète, a insufflé une lumineuse et délicate magie à cette histoire du " chat qui venait du ciel ", son premier roman, largement autobiographique.
Mon avis
Pour ceux qui aime les chats, les animaux,la nature, la poésie des lieux, des rencontres... Un livre simple et qui fait vibrer le lecteur par ses mots, les images qu'il transmet, une petite merveille... un petit bonheur
A découvrir ...
130 pages, édité en septembre 2006 chez picquier poche
Résumé
Voici un roman touché par la grâce, celle d'un chat " si petit et si frêle qu'on remarquait tout de suite ses oreilles pointues et mobiles à l'extrême ". Quand un jeune couple emménage un jour dans le pavillon d'une ancienne demeure japonaise, il ne sait pas encore que sa vie va s'en trouver transformée. Car cette demeure est entourée d'un immense et splendide jardin, et au cœur de ce jardin, il y a un chat. Sa beauté et son mystère semblent l'incarnation même de l'âme du jardin, gagné peu à peu par l'abandon, foisonnant d'oiseaux et d'insectes. Tout le charme infini de ce livre tient dans la relation que le couple va tisser avec ce chat qui se fond dans la végétation exubérante pour surgir inopinément, grimpe avec une rapidité fulgurante au sommet des pins gigantesques, frappe à la vitre pour se réconcilier après une brouille. Un charme menacé, car ce qui éveille en nous la beauté et appelle le bonheur est toujours en sursis... Hiraide Takashi, qui est avant tout poète, a insufflé une lumineuse et délicate magie à cette histoire du " chat qui venait du ciel ", son premier roman, largement autobiographique.
Mon avis
Pour ceux qui aime les chats, les animaux,la nature, la poésie des lieux, des rencontres... Un livre simple et qui fait vibrer le lecteur par ses mots, les images qu'il transmet, une petite merveille... un petit bonheur
A découvrir ...
Pinky- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 8672
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Takashi, Hiraide] Le chat qui venait du ciel
Pour ma part, j'ai apprécié cette lecture simple et légère, mais avec cependant, de grandes reflexions, et une grande profondeur.
Effectivement, sous cette histoire "banale", est traité l'importance de l'animal, la vision sacrée, l'attachement profond, la fascination, que beaucoup d'êtres humains connaissent avec un animal...
J'ai compris la douleur de ce couple en apprenant qu'ils devaient déménagé, le retardement qu'ils s'imposaient pour ne pas "abandonner" ce chat, ou plutôt pour que ce chat ne les abandonne pas eux!
Ce chat n'est pas le leur, et pourtant, dans leur coeur, il fait parti de leur famille! Ils savent qu'il est impossible de l'amener avec eux, et chaque jour approchant le déménagement est de plus en plus douleur. Comment pouvoir vivre avec l'idée d'avoir abandonné cet être si exceptionnel?! Comment pouvoir garder la joie de vivre en laissant un membre de la famille?!
Tant de questions sur cette étrange relation qui nous lie aux "bêtes" qui est un bien vilain mot, pour ces êtres qui sont aussi cher, voir plus, qu'un Homme.
Un roman qui se lit vite et avec grande facilité, quelques passages pas tout à fait compréhensible, mais qui ne gache en rien ce roman, qui va chercher au plus profond de nous, et qui nous touche... car pour ma part, les animaux sont d'un grand réconfort dans les passages difficiles, ils sont parfois les plus aptes à redonner le sourire...
Effectivement, sous cette histoire "banale", est traité l'importance de l'animal, la vision sacrée, l'attachement profond, la fascination, que beaucoup d'êtres humains connaissent avec un animal...
J'ai compris la douleur de ce couple en apprenant qu'ils devaient déménagé, le retardement qu'ils s'imposaient pour ne pas "abandonner" ce chat, ou plutôt pour que ce chat ne les abandonne pas eux!
Ce chat n'est pas le leur, et pourtant, dans leur coeur, il fait parti de leur famille! Ils savent qu'il est impossible de l'amener avec eux, et chaque jour approchant le déménagement est de plus en plus douleur. Comment pouvoir vivre avec l'idée d'avoir abandonné cet être si exceptionnel?! Comment pouvoir garder la joie de vivre en laissant un membre de la famille?!
Tant de questions sur cette étrange relation qui nous lie aux "bêtes" qui est un bien vilain mot, pour ces êtres qui sont aussi cher, voir plus, qu'un Homme.
Un roman qui se lit vite et avec grande facilité, quelques passages pas tout à fait compréhensible, mais qui ne gache en rien ce roman, qui va chercher au plus profond de nous, et qui nous touche... car pour ma part, les animaux sont d'un grand réconfort dans les passages difficiles, ils sont parfois les plus aptes à redonner le sourire...
Invité- Invité
Re: [Takashi, Hiraide] Le chat qui venait du ciel
J'ai lu très rapidement ce petit roman, mais je l'ai moyennement apprécié... à cause de la lenteur de la narration peut-être? malgré la précision des descriptions (de la maison, du chemin...) je n'arrivais pas à imaginer réellement les lieux... finalement j'ai eu l'impression étrange que plus l'auteur essayait de donner une image précise, plus elle était floue pour moi.
Invité- Invité
Re: [Takashi, Hiraide] Le chat qui venait du ciel
Je suis partagée sur cette lecture. En effet, comme j'apprécie beaucoup les animaux et en particulier les chats, j'ai été touchée par le lien qui s'est créé avec les 2 chats présents dans cette histoire. Les animaux ont l'art de se faire aimer...Toutefois, je ne n'ai pas réussi à m"imprégner de l'ambiance, difficile à expliquer.
pétunia- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 1939
Localisation : Var
Genre littéraire préféré : Un peu de tout sauf la poesie et les BD
Date d'inscription : 18/01/2018
Re: [Takashi, Hiraide] Le chat qui venait du ciel
Mon avis :
C’est un livre relativement court (130 pages) avec lequel pourtant j’ai eu du mal. L’une des premières raisons est qu’il m’a fait penser à Jardin de printemps de Tomoka Shibasaki un roman qui met aussi en scène une maison qui va peut-être être démolie, avec des locataires qui cherchent un autre logement, ce qui est tout sauf facile avec la hausse exponentielle du prix des maisons (acheter ? impossible) et de celui des loyers. Là aussi, nous avons un « roman d’atmosphère » avec des descriptions particulièrement précises du jardin, des arbres, des plantes, des insectes aussi. Il s’agit aussi d’un premier roman et, à ma connaissance, aucune autre oeuvre de ces deux auteurs n’a été traduite en français.
Il est pourtant des différences. Le narrateur est aussi l’auteur, nous sommes dans une oeuvre autobiographique qui nous conte sa rencontre avec un chat bien particulier, un chat différent des autres, auquel lui et sa femme s’attacheront. Problème : ce chat n’est pas le leur, ils ne peuvent donc pas l’emmener quand ils déménageront. Aussi retardent-ils le plus possible le moment où ils devront partir, profitant des petits moments de bonheur qu’il leur offre, de cette dispute, aussi, et de ce moment de réconciliation.
Puis vient non le déménagement (il surviendra plus tard) mais la mort du chat, et la douleur qui s’ensuivit, douleur d’autant plus forte qu’elle est sujette à l’incompréhension (pourquoi Chibi s’est-il rendu à cet endroit ce jour-là, lui qui n’y allait jamais ?) et au fait d’une séparation d’avec les voisins, qui découvrent la vie secrète de leur chat.
Douleur, deuil, et écriture aussi – le narrateur nous conte comment il a commencé à écrire son oeuvre, et à la faire paraître en feuilleton. Deuil et ouverture à un autre chat, peut-être : je découvre ainsi que les chats « sauvages » semblent assez répandus au Japon, et que souvent, les chatons ne « passent pas l’hiver ». C’est pour moi un constat assez désolant, même s’ils se trouvent des personnes charitables pour les nourrir, ou tenter de les adopter (certaines locations précisent en effet ni animaux… ni enfants).
Un roman auquel je n’ai pas été aussi sensible que je l’aurai pensé.
C’est un livre relativement court (130 pages) avec lequel pourtant j’ai eu du mal. L’une des premières raisons est qu’il m’a fait penser à Jardin de printemps de Tomoka Shibasaki un roman qui met aussi en scène une maison qui va peut-être être démolie, avec des locataires qui cherchent un autre logement, ce qui est tout sauf facile avec la hausse exponentielle du prix des maisons (acheter ? impossible) et de celui des loyers. Là aussi, nous avons un « roman d’atmosphère » avec des descriptions particulièrement précises du jardin, des arbres, des plantes, des insectes aussi. Il s’agit aussi d’un premier roman et, à ma connaissance, aucune autre oeuvre de ces deux auteurs n’a été traduite en français.
Il est pourtant des différences. Le narrateur est aussi l’auteur, nous sommes dans une oeuvre autobiographique qui nous conte sa rencontre avec un chat bien particulier, un chat différent des autres, auquel lui et sa femme s’attacheront. Problème : ce chat n’est pas le leur, ils ne peuvent donc pas l’emmener quand ils déménageront. Aussi retardent-ils le plus possible le moment où ils devront partir, profitant des petits moments de bonheur qu’il leur offre, de cette dispute, aussi, et de ce moment de réconciliation.
Puis vient non le déménagement (il surviendra plus tard) mais la mort du chat, et la douleur qui s’ensuivit, douleur d’autant plus forte qu’elle est sujette à l’incompréhension (pourquoi Chibi s’est-il rendu à cet endroit ce jour-là, lui qui n’y allait jamais ?) et au fait d’une séparation d’avec les voisins, qui découvrent la vie secrète de leur chat.
Douleur, deuil, et écriture aussi – le narrateur nous conte comment il a commencé à écrire son oeuvre, et à la faire paraître en feuilleton. Deuil et ouverture à un autre chat, peut-être : je découvre ainsi que les chats « sauvages » semblent assez répandus au Japon, et que souvent, les chatons ne « passent pas l’hiver ». C’est pour moi un constat assez désolant, même s’ils se trouvent des personnes charitables pour les nourrir, ou tenter de les adopter (certaines locations précisent en effet ni animaux… ni enfants).
Un roman auquel je n’ai pas été aussi sensible que je l’aurai pensé.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Takashi, Hiraide] Le chat qui venait du ciel
Sharon a écrit: C’est un livre relativement court (130 pages) avec lequel pourtant j’ai eu du mal. L’une des premières raisons est qu’il m’a fait penser à Jardin de printemps de Tomoka Shibasaki un roman qui met aussi en scène une maison qui va peut-être être démolie, avec des locataires qui cherchent un autre logement, ce qui est tout sauf facile avec la hausse exponentielle du prix des maisons (acheter ? impossible) et de celui des loyers. Là aussi, nous avons un « roman d’atmosphère » avec des descriptions particulièrement précises du jardin, des arbres, des plantes, des insectes aussi.
J'ai lu Le Chat qui venait du ciel il y a longtemps, alors que j'étais jeune : il m'a néanmoins émue et j'en garde un bon souvenir.
Il est vrai que je n'ai pas de chat, et que peut-être ça m'a donné une vision idéalisée de cette brève rencontre avec un chaton. Il est vrai aussi que j'aime ce type de littérature, contemplative et poétique.
Je garde donc bonne note de cet autre roman qui lui ressemble. Merci @Sharon.
elea2020- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 5875
Age : 56
Localisation : 44
Emploi/loisirs : enseignante en reconversion
Genre littéraire préféré : dystopies et classiques, littérature russe
Date d'inscription : 02/01/2020
Re: [Takashi, Hiraide] Le chat qui venait du ciel
elea2020 a écrit:Sharon a écrit: C’est un livre relativement court (130 pages) avec lequel pourtant j’ai eu du mal. L’une des premières raisons est qu’il m’a fait penser à Jardin de printemps de Tomoka Shibasaki un roman qui met aussi en scène une maison qui va peut-être être démolie, avec des locataires qui cherchent un autre logement, ce qui est tout sauf facile avec la hausse exponentielle du prix des maisons (acheter ? impossible) et de celui des loyers. Là aussi, nous avons un « roman d’atmosphère » avec des descriptions particulièrement précises du jardin, des arbres, des plantes, des insectes aussi.
J'ai lu Le Chat qui venait du ciel il y a longtemps, alors que j'étais jeune : il m'a néanmoins émue et j'en garde un bon souvenir.
Il est vrai que je n'ai pas de chat, et que peut-être ça m'a donné une vision idéalisée de cette brève rencontre avec un chaton. Il est vrai aussi que j'aime ce type de littérature, contemplative et poétique.
Je garde donc bonne note de cet autre roman qui lui ressemble. Merci @Sharon.
Je t'en prie Eléa.
Le fait que j'ai toujours eu beaucoup de chats, que je côtoie de nombreuses associations qui viennent en aide aux chats abandonnés et que j'en ai moi même beaucoup recueilli a certainement influencé ma lecture.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Sujets similaires
» [Matsuoka, Takashi] Samourai
» [Lenormand, Frédéric] Le chat qui en savait trop : une enquête de Charlock le chat
» [Gruber, Lola] Horn venait la nuit
» [Van Cauwelaert, Didier] L'enfant qui venait d'un livre
» [Bickmore, Barbara] Médecin du ciel
» [Lenormand, Frédéric] Le chat qui en savait trop : une enquête de Charlock le chat
» [Gruber, Lola] Horn venait la nuit
» [Van Cauwelaert, Didier] L'enfant qui venait d'un livre
» [Bickmore, Barbara] Médecin du ciel
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum