[King, Stephen] 22/11/63
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Votre avis
[King, Stephen] 22/11/63
Broché: 934 pages
Editeur : ALBIN MICHEL (1 mars 2013)
Collection : LITT.GENERALE
Langue : Français
ISBN-10: 2226246940
ISBN-13: 978-2226246943
Quatrième de couverture:
22 novembre 1963 : 3 coups de feu à Dallas.
Le président Kennedy s écroule et le monde bascule.
Et vous, que feriez-vous
si vous pouviez changer le cours de l Histoire ?
2011. Jake Epping, jeune professeur au lycée de Lisbon Falls dans le Maine, se voit investi d une étrange mission par son ami Al, patron du diner local, atteint d un cancer. Une « fissure dans le temps » au fond de son restaurant permet de se transporter en 1958 et Al cherche depuis à trouver un moyen d empêcher l assassinat de Kennedy. Sur le point de mourir, il demande à Jake de reprendre le flambeau. Et Jake va se trouver plongé dans les années 60, celles d Elvis, de JFK, des grosses cylindrées, d un solitaire un peu dérangé nommé Lee Harvey Oswald, et d une jolie bibliothécaire qui va devenir l amour de sa vie. Il va aussi découvrir qu altérer l Histoire peut avoir de lourdes conséquences...
Une formidable reconstitution des années 60, qui s appuie sur un travail de documentation phénoménal. Comme toujours, mais sans doute ici plus que jamais, King embrasse la totalité de la culture populaire américaine.
Mon avis:
Le grand Stephen King est de retour :9ç<:
Après des romans certes réussis mais pas exceptionnels (Duma Key, Dôme, ...) et le très bon cellulaire qui rappelait (un peu trop) le Fléau, King signe là une oeuvre majeure.
C'est une peinture d'une fidélité et d'une précision hallucinante de l’Amérique des années 50/60. J'y ai retrouvé tout ce que j'aime chez cet auteur: la précision des descriptions, les personnages fouillés qu'ont voit évoluer, l'intrigue qui suit son cours inexorablement. Ces 900 pages ne paraissent jamais de trop tant elles permettent de suivre 5 années (1958 - 1963) avec l'impression de le faire au jour le jour. L'ampleur du travail documentaire et de construction narrative est considérable et peu d'auteurs sont capables de conduire un tel projet.
Ce mix entre le King du "Fléau" et celui de "Différentes saisons" est un gros coup de coeur
9,5/10
Crockyx- Grand expert du forum
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Re: [King, Stephen] 22/11/63
Je le veuuuuuuuuuuuuux
Merci beaucoup pour cette critique !
Merci beaucoup pour cette critique !
Invité- Invité
Re: [King, Stephen] 22/11/63
Pareil je le veux j'ai louché longuement dessus l'ai pris puis reposé ...ton avis enthousiaste ne me laisse plus beaucoup le choix merci
Sara2a- Grand sage du forum
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Re: [King, Stephen] 22/11/63
Pas mieux mais j'attendrai son passage à la Médiathèque
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Re: [King, Stephen] 22/11/63
Je me posais justement la question de savoir au bout de combien de temps les nouveaux livres comme ça étaient disponibles dans les bibliothèques ...
Invité- Invité
Re: [King, Stephen] 22/11/63
Je pense que ça dépend des bibliothèques (et des bibliothécaires qui commandent les livres).
Mais tu peux toujours suggérer l'achat là où tu vas ou demander s'ils envisagent de l'acquérir ^^
Mais tu peux toujours suggérer l'achat là où tu vas ou demander s'ils envisagent de l'acquérir ^^
Invité- Invité
Re: [King, Stephen] 22/11/63
Exact, merci du conseil, je vais leur en parler prochaine fois que j'y vais
Invité- Invité
Re: [King, Stephen] 22/11/63
J'ai passé dix jours extraordinaires immergée dans ce voyage dans le temps . Dix jours à renouer avec le Stephen King de mon adolescence, j'ai tourné avec regret la dernière page en me demandant pourquoi il est si simple parfois de se laisser prendre à certaines intrigues abracadabrantes !
Celle que nous propose Stephen King avec "26/11/63" a son lot d'invraisemblances mais c'est tellement bien mené , tellement bien écrit qu'on survole allègrement les incohérences pour s'attacher à chaque personnage et à la mission que se voit confier Jake par son ami mourant ...
Vous iriez sauver JFK s'y on vous en donnait la possibilité? Jake accepte cette mission s'en en mesurer les conséquences. S'immerger dans le passé et en changer certains faits peut s'avérer terrible .
Je me suis demandé au fil de la lecture comme l'auteur allait boucler son roman, je me suis engagée dans différents chemins qui à l'arrivée n'ont eu rien à voir avec le choix de King qui ne m'a pas spécialement plu mais le maître c'est lui et il signe avec ce roman une très très bonne histoire qui même si elle n'a rien de très original dans le sujet, maintes fois utilisé dans la littérature et le cinéma, est traitée avec beaucoup de talent et de tendresse envers les personnages.
Celle que nous propose Stephen King avec "26/11/63" a son lot d'invraisemblances mais c'est tellement bien mené , tellement bien écrit qu'on survole allègrement les incohérences pour s'attacher à chaque personnage et à la mission que se voit confier Jake par son ami mourant ...
Vous iriez sauver JFK s'y on vous en donnait la possibilité? Jake accepte cette mission s'en en mesurer les conséquences. S'immerger dans le passé et en changer certains faits peut s'avérer terrible .
Je me suis demandé au fil de la lecture comme l'auteur allait boucler son roman, je me suis engagée dans différents chemins qui à l'arrivée n'ont eu rien à voir avec le choix de King qui ne m'a pas spécialement plu mais le maître c'est lui et il signe avec ce roman une très très bonne histoire qui même si elle n'a rien de très original dans le sujet, maintes fois utilisé dans la littérature et le cinéma, est traitée avec beaucoup de talent et de tendresse envers les personnages.
Sara2a- Grand sage du forum
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Re: [King, Stephen] 22/11/63
J'ai trouvé ce livre épatant, très bien écrit et surtout tellement loin des histoires que je peux lire habituellement (je n'aime pas la litterature fantastique globalement)
J'avais lu très peu de King, sauf un dans ma jeunesse dont j'ai oublié le titre mais qui parlait d'un auteur victime d'un accident de voiture soigné par une foldingue qui refuse qu'il fasse mourir l'un de ses héros de roman (si quelqu'un a le titre ... mdr)
J'ai bien aimé celui ci également, et du coup j'envisage de lire d'autres King assez rapidement
J'avais lu très peu de King, sauf un dans ma jeunesse dont j'ai oublié le titre mais qui parlait d'un auteur victime d'un accident de voiture soigné par une foldingue qui refuse qu'il fasse mourir l'un de ses héros de roman (si quelqu'un a le titre ... mdr)
J'ai bien aimé celui ci également, et du coup j'envisage de lire d'autres King assez rapidement
Invité- Invité
Re: [King, Stephen] 22/11/63
blablabla a écrit:... J'avais lu très peu de King, sauf un dans ma jeunesse dont j'ai oublié le titre mais qui parlait d'un auteur victime d'un accident de voiture soigné par une foldingue qui refuse qu'il fasse mourir l'un de ses héros de roman (si quelqu'un a le titre ... mdr ...
Il s'agit de Misery Content que ce livre t'ait plu !
Crockyx- Grand expert du forum
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Re: [King, Stephen] 22/11/63
Merci pour le titre.
C'est vrai que 26/11/63 m'a beaucoup plu, et Misery m'avait plu aussi.
Je pense que je vais tenter prochainement un autre King, maintenant vu le choix, reste à savoir lequel !!!
C'est vrai que 26/11/63 m'a beaucoup plu, et Misery m'avait plu aussi.
Je pense que je vais tenter prochainement un autre King, maintenant vu le choix, reste à savoir lequel !!!
Invité- Invité
Re: [King, Stephen] 22/11/63
J'ai 22/11/63 qui m'attend dans ma Pàl !!!!
Merci Crockyx, tu me donnes envie de le lire très vite....
Merci Crockyx, tu me donnes envie de le lire très vite....
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Re: [King, Stephen] 22/11/63
Après avoir lu les 2 tomes de Dôme, celui là me tente beaucoup !!
Invité- Invité
Re: [King, Stephen] 22/11/63
Voilà, je l'ai terminé ce road-movie extraordinaire, cet hallucinant voyage au pays de l'Amérique profonde dans les années 58/63.
C'est un pavé, avec quelques longueurs certes, mais on ne peut le lâcher....Même si on sait que JFK est bien mort, alors que notre héros professeur de son état, remonte le temps pour le sauver et changer le cours de l'histoire du monde!!!
Le thème est récurant: se déplacer dans le passé ou le futur, le nombre de livres parus sur la mort de JFK aussi, mais le livre est unique car l'auteur va s'appuyer sur l'attentat de Dallas pour construire son histoire et nous décrire une Amérique qu'il connait bien (étant né en 1947 dans le Maine!), sa force mais aussi ses nombreux travers.
Le professeur "Epping" alias "Georges Templeton" va rencontrer l'amour de sa vie, une belle histoire d'amour qui ne gâche rien au roman au contraire.
"Mais je crois en l’amour, vous savez : l’amour, c’est de la magie de poche unique en son genre. Je ne crois pas qu’il soit régi par les étoiles, mais ce que je crois, c’est que le sang appelle le sang, que l’esprit, appelle l’esprit et le cœur un autre cœur."
Le passage dans lequel King nous fait la description du "swing" que danse le professeur avec Salie, vaut le détour.
J'aurais aimé une autre fin, celle que j'avais en tête, mais King a choisi une autre façon de conclure son livre.
La question que pose ce livre,
Peut t-on changer une seule chose du passé sans provoquer d'autres catastrophes...l'effet papillon est là et bien là, le passé résiste.
"Voici une autre chose que je sais. Le passé est tenace pour la même raison qu’une carapace de tortue est tenace : car la chair vivante qui se trouve à l’intérieur est tendre et sans défense."
Je vais avoir du mal à m'extraire de ce livre!!!!!
Je vote coup de cœur
C'est un pavé, avec quelques longueurs certes, mais on ne peut le lâcher....Même si on sait que JFK est bien mort, alors que notre héros professeur de son état, remonte le temps pour le sauver et changer le cours de l'histoire du monde!!!
Le thème est récurant: se déplacer dans le passé ou le futur, le nombre de livres parus sur la mort de JFK aussi, mais le livre est unique car l'auteur va s'appuyer sur l'attentat de Dallas pour construire son histoire et nous décrire une Amérique qu'il connait bien (étant né en 1947 dans le Maine!), sa force mais aussi ses nombreux travers.
Le professeur "Epping" alias "Georges Templeton" va rencontrer l'amour de sa vie, une belle histoire d'amour qui ne gâche rien au roman au contraire.
"Mais je crois en l’amour, vous savez : l’amour, c’est de la magie de poche unique en son genre. Je ne crois pas qu’il soit régi par les étoiles, mais ce que je crois, c’est que le sang appelle le sang, que l’esprit, appelle l’esprit et le cœur un autre cœur."
Le passage dans lequel King nous fait la description du "swing" que danse le professeur avec Salie, vaut le détour.
J'aurais aimé une autre fin, celle que j'avais en tête, mais King a choisi une autre façon de conclure son livre.
La question que pose ce livre,
Peut t-on changer une seule chose du passé sans provoquer d'autres catastrophes...l'effet papillon est là et bien là, le passé résiste.
"Voici une autre chose que je sais. Le passé est tenace pour la même raison qu’une carapace de tortue est tenace : car la chair vivante qui se trouve à l’intérieur est tendre et sans défense."
Je vais avoir du mal à m'extraire de ce livre!!!!!
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Re: [King, Stephen] 22/11/63
Encore une preuve que Stephen King est un génie: pas une seule fois au cours de ce récit de plus de 900 pages l'idée ne me vient de cesser cette lecture. Pourtant l'histoire est assez simple: un voyage dans le temps pour empêcher l'assassinat de Kennedy. Le génie de l'auteur m'amène avec lui à revivre ces années retrouvées: la cigarette et autres substances fumigènes sont partout permises (sauf durant la messe), la ségrégation existe, l'automobile passionne. C'est l'époque "Happy Days", l'époque de la télévision en noir et blanc, des cheveux courts, de la naissance du rock'n roll. L'auteur maîtrise l'art du pointillisme à la perfection. Chaque touche littéraire est un pas de plus dans l'ambiance de ces années écoulées. J'avais onze (11) ans lorsque Kennedy fut assassiné et je me souviens de la commotion générale que cette nouvelle avait provoquée en Amérique. Eh oui, même au Québec il y eut des larmes.
Ce n'est pas le meilleur de ses romans, mais sa force d'évocation est toujours aussi extraordinaire. Ma cote: 6,5/10.
Il y a cependant une chose que j'ai détesté au plus haut point: la traduction française et à la française de Mme Nadine Gassie. Beaucoup de fautes de toutes sortes, des fautes majeures, sans parler de l'argot français qui sied très mal à une histoire américaine.
Deux exemples de cette horreur:
- à la page 624:
«Si Lee n'était pas seul le soir du 10 avril, je risquais d'être repéré et abattre par l'un de ses complices, peut-être par Mohrenschildt lui-même.»
Que vient faire ce verbe à l'infinitif ici? Si c'était la première erreur dans ce roman, je pourrais passer outre et lire ledit verbe au participe passé, mais l'accumulation de toutes les erreurs passées m'amène à un point où le pardon n'a plus sa place;
- à la page 846:
«... le truc le plus bath...»
Bath... eh merde! Un américain qui fait un... truc bath... mon œil! Même au Québec je parierais que la grande majorité des gens ignoreraient la signification de "bath". Bath, c'est un mot anglais qui signifie "bain". La traductrice a-t-elle voulu parler d'un truc propre? J'en doute... et je sais pertinemment que ce n'est pas le cas. Si ce n'était, encore une fois, que la seule coche mal taillée, je pardonnerais, mais c'est loin d'être le cas. Sincèrement, lorsque la traduction vous fait regretter de ne pas avoir lu le roman dans sa langue d'origine, même au risque de ne pas comprendre certaines phrases, c'est qu'il y a un problème. L'éditeur Albin Michel est-il en perdition pour laisser passer une si exécrable traduction? Est-ce dû à l'informatique qui vient gruger les budgets?
Pour ce roman traduit en français, je donne 5/10.
Suggestion: lire ce roman en anglais si vous le pouvez.
Citations:
«... cette partie du monde où j'étais venu me reposer était le domaine des huards et du vent dans les sapins.»
Mon petit frère est propriétaire d'un tel espace.
«... le temps - ce tapis roulant sur lequel nous devons tous progresser..."
«... ça m'avait comblé spirituellement comme seul un travail fait avec engagement peut le faire, lorsque l'on sent que son action peut réellement avoir une portée décisive."
«... le vieux dicton: "Même une horloge arrêtée donne l'heure juste deux fois par jour."»
«Quand les gens commencent à perdre espoir, il y a forcément des explosions.»
Ce n'est pas le meilleur de ses romans, mais sa force d'évocation est toujours aussi extraordinaire. Ma cote: 6,5/10.
Il y a cependant une chose que j'ai détesté au plus haut point: la traduction française et à la française de Mme Nadine Gassie. Beaucoup de fautes de toutes sortes, des fautes majeures, sans parler de l'argot français qui sied très mal à une histoire américaine.
Deux exemples de cette horreur:
- à la page 624:
«Si Lee n'était pas seul le soir du 10 avril, je risquais d'être repéré et abattre par l'un de ses complices, peut-être par Mohrenschildt lui-même.»
Que vient faire ce verbe à l'infinitif ici? Si c'était la première erreur dans ce roman, je pourrais passer outre et lire ledit verbe au participe passé, mais l'accumulation de toutes les erreurs passées m'amène à un point où le pardon n'a plus sa place;
- à la page 846:
«... le truc le plus bath...»
Bath... eh merde! Un américain qui fait un... truc bath... mon œil! Même au Québec je parierais que la grande majorité des gens ignoreraient la signification de "bath". Bath, c'est un mot anglais qui signifie "bain". La traductrice a-t-elle voulu parler d'un truc propre? J'en doute... et je sais pertinemment que ce n'est pas le cas. Si ce n'était, encore une fois, que la seule coche mal taillée, je pardonnerais, mais c'est loin d'être le cas. Sincèrement, lorsque la traduction vous fait regretter de ne pas avoir lu le roman dans sa langue d'origine, même au risque de ne pas comprendre certaines phrases, c'est qu'il y a un problème. L'éditeur Albin Michel est-il en perdition pour laisser passer une si exécrable traduction? Est-ce dû à l'informatique qui vient gruger les budgets?
Pour ce roman traduit en français, je donne 5/10.
Suggestion: lire ce roman en anglais si vous le pouvez.
Citations:
«... cette partie du monde où j'étais venu me reposer était le domaine des huards et du vent dans les sapins.»
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«... le temps - ce tapis roulant sur lequel nous devons tous progresser..."
«... ça m'avait comblé spirituellement comme seul un travail fait avec engagement peut le faire, lorsque l'on sent que son action peut réellement avoir une portée décisive."
«... le vieux dicton: "Même une horloge arrêtée donne l'heure juste deux fois par jour."»
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Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
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Re: [King, Stephen] 22/11/63
Moulin-à-Vent a écrit:
- à la page 846:
«... le truc le plus bath...»
Bath... eh merde! Un américain qui fait un... truc bath... mon œil! Même au Québec je parierais que la grande majorité des gens ignoreraient la signification de "bath". Bath, c'est un mot anglais qui signifie "bain". La traductrice a-t-elle voulu parler d'un truc propre? J'en doute... et je sais pertinemment que ce n'est pas le cas. Si ce n'était, encore une fois, que la seule coche mal taillée, je pardonnerais, mais c'est loin d'être le cas. Sincèrement, lorsque la traduction vous fait regretter de ne pas avoir lu le roman dans sa langue d'origine, même au risque de ne pas comprendre certaines phrases, c'est qu'il y a un problème. L'éditeur Albin Michel est-il en perdition pour laisser passer une si exécrable traduction? Est-ce dû à l'informatique qui vient gruger les budgets?
Pour ce roman traduit en français, je donne 5/10.
Suggestion: lire ce roman en anglais si vous le pouvez.
Cette expression fait très vieille maintenant... Peut-être que c'était pour se mettre dans le contexte des années 60...
Je ne peux pas m'empêcher de penser à la chanson d'Ottawan du coup... C'est typiquement le genre de chanson dont on a du mal à se débarrasser x)
Et pour ceux/celles qui ne le sauraient pas en gros si on dit que quelque chose est "bath" c'est quelque chose de bien, de joli, de super.
En tout cas je prends un peu peur de ce que tu dis sur la traduction et c'est typiquement le genre de choses qui ne me donnent pas envie de continuer un livre =/
Invité- Invité
Re: [King, Stephen] 22/11/63
Mais oui, Jill, c'est un livre à lire. Très agréable, intéressant et tout et tout. Je retrouve le Stephen King que j'aime et que j'avais perdu depuis longtemps.
Quelques bémols, en plus de la traduction, qui est moyenne, je dirais. J'ai lu largement pire en matière de traduction... Ce qui m'a gênée, c'est la façon qu'ont Jake et Al de s'appeler l'un l'autre "copain". Aïe, aïe, aïe... c'est un truc qu'un français ne dira jamais. Et ça passe très mal. Et ça revient tout le temps, dommage, mais largement supportable. Quant au mot "bath", il s'agit peut-être tout simplement...d' un autre mot que les français ont piqué aux anglais ? C'est vrai qu'il était très utilisé dans les années 60, en France. Maintenant, on dirait plutôt "cool". Qui est un mot anglais qui veut dire "frais" si je ne m'abuse
Les allers et retours dans le passé et l'effet papillon m'ont rappelé le film "Retour vers le Futur" de Robert Zemeckis. Lisbon Falls lors du retour du héros en 2011 ressemble beaucoup trop à mon goût au Hill Valley où revient Marty après avoir tripatouillé le passé...
Malgré tout, je me suis vraiment régalée. J'ai aimé Georges/Jake et Sadie, le retour aux années 50-60, (le rock, les voitures, le plein à 2 $ ) est à la fois nostalgique et sans concessions. La ségrégation et la fumée de cigarette dans les bus, c'est beaucoup moins sympa.
Pour moi, un roman un chouïa trop long, mais une belle réussite tout de même. J'ai voté "beaucoup aimé"
Quelques bémols, en plus de la traduction, qui est moyenne, je dirais. J'ai lu largement pire en matière de traduction... Ce qui m'a gênée, c'est la façon qu'ont Jake et Al de s'appeler l'un l'autre "copain". Aïe, aïe, aïe... c'est un truc qu'un français ne dira jamais. Et ça passe très mal. Et ça revient tout le temps, dommage, mais largement supportable. Quant au mot "bath", il s'agit peut-être tout simplement...d' un autre mot que les français ont piqué aux anglais ? C'est vrai qu'il était très utilisé dans les années 60, en France. Maintenant, on dirait plutôt "cool". Qui est un mot anglais qui veut dire "frais" si je ne m'abuse
Les allers et retours dans le passé et l'effet papillon m'ont rappelé le film "Retour vers le Futur" de Robert Zemeckis. Lisbon Falls lors du retour du héros en 2011 ressemble beaucoup trop à mon goût au Hill Valley où revient Marty après avoir tripatouillé le passé...
Malgré tout, je me suis vraiment régalée. J'ai aimé Georges/Jake et Sadie, le retour aux années 50-60, (le rock, les voitures, le plein à 2 $ ) est à la fois nostalgique et sans concessions. La ségrégation et la fumée de cigarette dans les bus, c'est beaucoup moins sympa.
Pour moi, un roman un chouïa trop long, mais une belle réussite tout de même. J'ai voté "beaucoup aimé"
Pistou 117- Grand sage du forum
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Re: [King, Stephen] 22/11/63
Je n'ai pas aimé ce livre...j'en ai lu plus de 400 pages et je l'ai finalement abandonné... Trop de longueurs....je n'ai pas accroché...en même temps,je n'ai jamais vraiment accroché a cet auteur...
bastinou33- Membre assidu
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Re: [King, Stephen] 22/11/63
Confirme les autres avis et que dire de plus.
Absolument fascinant, aucune longueur malgré le nombre de pages.
Je n'avais rien lu de cet auteur juste vu ses films "Carrie" et "shining"
On y entre très rapidement et aucune possibilité de le lâcher, seul regret...
un moment c'est la fin et que lire après ça !!!
Absolument fascinant, aucune longueur malgré le nombre de pages.
Je n'avais rien lu de cet auteur juste vu ses films "Carrie" et "shining"
On y entre très rapidement et aucune possibilité de le lâcher, seul regret...
un moment c'est la fin et que lire après ça !!!
Invité- Invité
Re: [King, Stephen] 22/11/63
je pensais ce livre long et en fait je l'ai lu très vite sans m'en rendre compte je suis arrivée au bout je ne me suis pas ennuyée l'histoire est super intéressante j'aime la façon dont on passe du passé au présent et la façon dont s'adapte le personnage principal et l'histoire d'amour est superbe, je l'ai acheté tout de suite quand il est sorti et je ne regrette pas
Invité- Invité
Re: [King, Stephen] 22/11/63
Ce livre est un véritable coup de coeur. Il est vrai qu'il fait 900 pages, que certaines expressions sont vieillotes (d'ailleurs je ne suis même pas sûr qu'on les utilisaient réellement à cette époque), que certaines tournures de phrases sont mal faites (est-ce des erreurs de tradution ou d'impression ????????), qu'il ya quelques incohérences dans le récit, mais, cela ne m'a pas dérangée outre mesure pour le lecture.
Tout au long de l'histoire, il y a ces petites "coïncidences" qui font réfléchir notre protagoniste. On y trouve également ce passé qui se bat pour qu'il ne change pas. Ce qui engendre beaucoup de rebondissements et nous tiens en haleine.
J'ai replongé complètement dans l'ambiance des années 50/60. Celle-ci est trés bien décrite par l'auteur. Par ailleurs,Stephen King n'a pas pu s'empêcher de faire un petit tour du côté de Derry, juste aprés les évènements du livre "Ca". C'est un peu sa marque de fabrique de retourner sur les lieux d'un autre de ces livres.
Quant au personnage principal, Jake/Georges, il est vraiment trés attachant. J'ai douté , aimé, dansé avec lui. Son histoire d'amour avec Sadie fait rêvé. On trouve beaucoup de moments de solidarité lors des coups durs.
En bref, j'ai dévoré ce livre et je suis presque triste de l'avoir fini, j'aurai voulu qu'il dur beaucoup plus même si je ne m'attendais pas cette fin.
Tout au long de l'histoire, il y a ces petites "coïncidences" qui font réfléchir notre protagoniste. On y trouve également ce passé qui se bat pour qu'il ne change pas. Ce qui engendre beaucoup de rebondissements et nous tiens en haleine.
J'ai replongé complètement dans l'ambiance des années 50/60. Celle-ci est trés bien décrite par l'auteur. Par ailleurs,Stephen King n'a pas pu s'empêcher de faire un petit tour du côté de Derry, juste aprés les évènements du livre "Ca". C'est un peu sa marque de fabrique de retourner sur les lieux d'un autre de ces livres.
Quant au personnage principal, Jake/Georges, il est vraiment trés attachant. J'ai douté , aimé, dansé avec lui. Son histoire d'amour avec Sadie fait rêvé. On trouve beaucoup de moments de solidarité lors des coups durs.
En bref, j'ai dévoré ce livre et je suis presque triste de l'avoir fini, j'aurai voulu qu'il dur beaucoup plus même si je ne m'attendais pas cette fin.
Invité- Invité
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