[Smith, Roger] Le sable était brûlant
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[Smith, Roger] Le sable était brûlant
[Smith, Roger] Le sable était brûlant
[Smith, Roger]
Le sable était brûlant
Calman-Lévy 13 mars 2013
ISBN 978 2 7021 4488 6
339 pages
Quatrième de couverture
Accusé du meurtre de sa femme et de ses enfants lors d’un attentat déguisé en accident de voiture, Robert Dell comprend qu’il est victime d’un coup monté par le pouvoir et sent que c’est à sa vie qu’en veut Inja Mazibuko, le flic et chef zoulou qui l’a arrêté. Désespéré, il s’attend au pire lorsqu’il est brutalement kidnappé par l’être qu’il déteste le plus au monde, son propre père, un ancien mercenaire de la CIA bien décidé à le sauver et à rendre justice lui-même. Commence alors une traque infernale à travers une Afrique du Sud où la violence côtoie la misère et l’archaïsme tribal. Dans sa quête de vengeance, Dell croisera le chemin de la jeune Sunday, prête à tout pour échapper au mariage forcé auquel elle est destinée, et de Disaster Zondi, ancien flic rattrapé par son passé sanglant.
Mon avis
Un très bon polar, même si certains faits paraissent un peu faciles, cependant c’est un voyage infernal au cœur de l’Afrique du Sud ou nous suivons Robert Dell. On y apprend les rites et les coutumes des zoulous, la vie pas toujours heureuse dans les petits villages isolés. Du sang, des balles à volonté, la chaleur infernale, des hommes corrompus ou encore le sida forment la trame de ce polar qui nous donnent un portrait peu reluisant de ce coin d’Afrique du Sud. Ce genre de roman n’est pas ce que j’aime le plus mais je le recommanderais aux amateurs de polar .
Le sable était brûlant
Calman-Lévy 13 mars 2013
ISBN 978 2 7021 4488 6
339 pages
Quatrième de couverture
Accusé du meurtre de sa femme et de ses enfants lors d’un attentat déguisé en accident de voiture, Robert Dell comprend qu’il est victime d’un coup monté par le pouvoir et sent que c’est à sa vie qu’en veut Inja Mazibuko, le flic et chef zoulou qui l’a arrêté. Désespéré, il s’attend au pire lorsqu’il est brutalement kidnappé par l’être qu’il déteste le plus au monde, son propre père, un ancien mercenaire de la CIA bien décidé à le sauver et à rendre justice lui-même. Commence alors une traque infernale à travers une Afrique du Sud où la violence côtoie la misère et l’archaïsme tribal. Dans sa quête de vengeance, Dell croisera le chemin de la jeune Sunday, prête à tout pour échapper au mariage forcé auquel elle est destinée, et de Disaster Zondi, ancien flic rattrapé par son passé sanglant.
Mon avis
Un très bon polar, même si certains faits paraissent un peu faciles, cependant c’est un voyage infernal au cœur de l’Afrique du Sud ou nous suivons Robert Dell. On y apprend les rites et les coutumes des zoulous, la vie pas toujours heureuse dans les petits villages isolés. Du sang, des balles à volonté, la chaleur infernale, des hommes corrompus ou encore le sida forment la trame de ce polar qui nous donnent un portrait peu reluisant de ce coin d’Afrique du Sud. Ce genre de roman n’est pas ce que j’aime le plus mais je le recommanderais aux amateurs de polar .
lalyre- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Smith, Roger] Le sable était brûlant
Merci Lalyre pour ta critique il me tente guère
louloute- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Smith, Roger] Le sable était brûlant
Je comprendsLouloute, il faut vraiment être amateur de polar-thriller
lalyre- Grand sage du forum
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Littérature sud africaine à l'honneur [Smith, Roger] Le sable était brûlant
Roman lu pour la lecture commune de Janvier/Février 2014 sur les auteurs d'Afrique du Sud
Mon avis
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Apre, dur, du pur, du lourd, du polar à éloigner des âmes sensibles tant la violence est omni présente dans ce roman ; On est dans un coin d’Afrique du Sud où blancs et noirs ont encore chacun leurs croyances, leurs choix de vie.
Dans ce livre, à travers ses personnages, l’auteur crache sa rage, sa colère contre son pays qu’il présente pauvre, presque miséreux, corrompu, bestial, à la limite inhumain, meurtri par le SIDA, gouverné par des hommes pour qui corruption n’est pas un « vilain mot »…..
La férocité sort par tous les pores de la peau de certains protagonistes, elle se ressent dans l’écriture hachée, saccadée, rythmée…. Que ce soit pour se venger ou autre, la réponse est souvent le crime, la méchanceté, la volonté de faire mal.
Robert Dell a vu mourir sous ses yeux sa femme, ses enfants. Il sait que leur décès n’est pas le fruit d’un concours de circonstances mais un acte délibéré, pesé, voulu, un dommage collatéral face à une affaire beaucoup plus grave.
Il veut comprendre, quitte à souffrir de certaines révélations, l’impensable se présentera à lui mais il continuera de lutter pour le repos des siens. Il n’aura de cesse de venger sa fille et son fils, victimes innocentes d’un conflit d’adultes.
Un peu plus loin, Sunday, jeune fille vierge, va être mariée à un homme qu’elle n’aime pas, pour des idées ancestrales auxquelles elle ne croit pas bien entendu. Elle n’a plus de famille,, si ce n’est la tante qui vient de la « vendre ». Elle n’a aucune possibilité de prendre une autre route que celle qu’on lui impose. Elle décide de lutter, de se rebeller avec ses faibles moyens mais avec tout son courage, toute son opiniâtreté, toute la fougue et la volonté de sa jeunesse. Elle est là, présente, on sent son regard lourd à travers les pages nous renvoyant en pleine face le bonheur de notre confort quotidien, de notre vie où on a la chance de pouvoir dire oui ou non.
Disaster Zondi, est un ancien policier, il se trouve, par hasard, nez à nez avec un fax, bouteille à la mer, envoyée par une des personnes qui peuplent ce livre. Que faire ? Soit il ignore ce qu’il a vu, soit il « va voir » au risque de se retrouver face à des choses qu’il préférerait peut-être ignorer…. Il ressent un appel et il y va…
Ces trois là, vont se croiser, s’apprivoiser, se retrouver face à l’ignoble Inja Mazibuko, sans foi, ni loi, pourri jusqu’à la moelle. Le genre d’hommes qui ne fait pas de sentiments et qui aime laisser place nette derrière lui.
Roger Smith nous fait pénétrer dès les premières lignes dans ce sombre et douloureux univers. Le lecteur n’aura pas une minute de répit, les actions se succèdent, s’enchaînent à une vitesse folle. Scotché aux pages, on a le souhait d’avancer avec ceux dont on partage les peurs, les espoirs, les désillusions….On se dit qu’au détour du prochain chapitre, peut-être que le soleil sera moins brûlant, que le sable ne nous piquera pas les yeux (parce qu’on est bien d’accord, c’est lui qui fait perler les larmes, pas l’horreur de ce qu’on li), peut-être que la vie sera douce, que tout ira mieux ou à défaut, moins mal….
J’ai lu plusieurs romans policiers dont l’intrigue se situe dans ce pays, j’y ai chaque fois retrouvé cette atmosphère tendue, « électrique ». La fin de l’apartheid est loin d’avoir tout solutionné. Se côtoient encore, quotidiennement, des pratiques anciennes dans des villages où les enfants ne vont pas à l’école et subissent la « loi » imposée par les patriarches et une vision plus moderne de la vie dans les villes. Malgré tout, comme le dépeint très bien l’auteur, même dans les lieux « plus évolués », rien n’est simple, rien n’est facile et surtout rien n’est acquis.
Je rêve d’une Afrique du Sud, non déchirée, apaisée où chacun pourrait vivre en confiance…
Dans ce livre, à travers ses personnages, l’auteur crache sa rage, sa colère contre son pays qu’il présente pauvre, presque miséreux, corrompu, bestial, à la limite inhumain, meurtri par le SIDA, gouverné par des hommes pour qui corruption n’est pas un « vilain mot »…..
La férocité sort par tous les pores de la peau de certains protagonistes, elle se ressent dans l’écriture hachée, saccadée, rythmée…. Que ce soit pour se venger ou autre, la réponse est souvent le crime, la méchanceté, la volonté de faire mal.
Robert Dell a vu mourir sous ses yeux sa femme, ses enfants. Il sait que leur décès n’est pas le fruit d’un concours de circonstances mais un acte délibéré, pesé, voulu, un dommage collatéral face à une affaire beaucoup plus grave.
Il veut comprendre, quitte à souffrir de certaines révélations, l’impensable se présentera à lui mais il continuera de lutter pour le repos des siens. Il n’aura de cesse de venger sa fille et son fils, victimes innocentes d’un conflit d’adultes.
Un peu plus loin, Sunday, jeune fille vierge, va être mariée à un homme qu’elle n’aime pas, pour des idées ancestrales auxquelles elle ne croit pas bien entendu. Elle n’a plus de famille,, si ce n’est la tante qui vient de la « vendre ». Elle n’a aucune possibilité de prendre une autre route que celle qu’on lui impose. Elle décide de lutter, de se rebeller avec ses faibles moyens mais avec tout son courage, toute son opiniâtreté, toute la fougue et la volonté de sa jeunesse. Elle est là, présente, on sent son regard lourd à travers les pages nous renvoyant en pleine face le bonheur de notre confort quotidien, de notre vie où on a la chance de pouvoir dire oui ou non.
Disaster Zondi, est un ancien policier, il se trouve, par hasard, nez à nez avec un fax, bouteille à la mer, envoyée par une des personnes qui peuplent ce livre. Que faire ? Soit il ignore ce qu’il a vu, soit il « va voir » au risque de se retrouver face à des choses qu’il préférerait peut-être ignorer…. Il ressent un appel et il y va…
Ces trois là, vont se croiser, s’apprivoiser, se retrouver face à l’ignoble Inja Mazibuko, sans foi, ni loi, pourri jusqu’à la moelle. Le genre d’hommes qui ne fait pas de sentiments et qui aime laisser place nette derrière lui.
Roger Smith nous fait pénétrer dès les premières lignes dans ce sombre et douloureux univers. Le lecteur n’aura pas une minute de répit, les actions se succèdent, s’enchaînent à une vitesse folle. Scotché aux pages, on a le souhait d’avancer avec ceux dont on partage les peurs, les espoirs, les désillusions….On se dit qu’au détour du prochain chapitre, peut-être que le soleil sera moins brûlant, que le sable ne nous piquera pas les yeux (parce qu’on est bien d’accord, c’est lui qui fait perler les larmes, pas l’horreur de ce qu’on li), peut-être que la vie sera douce, que tout ira mieux ou à défaut, moins mal….
J’ai lu plusieurs romans policiers dont l’intrigue se situe dans ce pays, j’y ai chaque fois retrouvé cette atmosphère tendue, « électrique ». La fin de l’apartheid est loin d’avoir tout solutionné. Se côtoient encore, quotidiennement, des pratiques anciennes dans des villages où les enfants ne vont pas à l’école et subissent la « loi » imposée par les patriarches et une vision plus moderne de la vie dans les villes. Malgré tout, comme le dépeint très bien l’auteur, même dans les lieux « plus évolués », rien n’est simple, rien n’est facile et surtout rien n’est acquis.
Je rêve d’une Afrique du Sud, non déchirée, apaisée où chacun pourrait vivre en confiance…
Dernière édition par Cassiopée le Jeu 6 Mar 2014 - 16:53, édité 1 fois
Cassiopée- Admin
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Localisation : Saint Etienne
Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Smith, Roger] Le sable était brûlant
Merci Cassiopée pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
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Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Smith, Roger] Le sable était brûlant
Le procès Pistorius est interessant pour ça, non pas pour la personnalité du coureur, mais pour le quotidien et les dessous de L'Afrique du Sud mis en évidence.
marie do- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : Assez varié : thriller, roman historique, contemporain, bd .....
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