[Williams, Tennessee] Un tramway nommé désir
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[Williams, Tennessee] Un tramway nommé désir
Auteur: Tennessee Williams
Titre: Un tramway nommé désir
Année: joué la 1ère fois en 1947
Genre: Théâtre
Editions: 10/18
texte adapté de l'anglais (E.U.) par Paule de Beaumont,Jacques Guicharnaud et Robert Postec
216 pages
ISBN: 978-2-264-03773-2
Quatrième de couverture
Dans un appartement minable de La Nouvelle Orléans, Stella Du Bois, descendante d'une vieille famille aristocratique, vit avec son mari Stanley Kowalsky, un Polonais 'plébéien et sensuel' pour les beaux yeux duquel elle a abandonné la plantation familiale. Survient Blanche, la soeur de Stella: une créature de feu et de chair.
Ce ménage à trois diabolique est la plus célèbre des pièces de Tennessee Williams, adaptée à l'écran par Elia Kazan avec Marlon Brando et Vivien Leigh.
Mon avis
Comme dans la ménagerie de verre l'ambiance de la pièce est reproduite avec beaucoup de minutie, si l'on s'en donne la peine, c'est une véritable pièce de théâtre que nous lisons et voyons.
Stella très amoureuse de son polonais de mari a quitté la propriété familiale pour vivre son amour dans un endroit sordide de la Nouvelle Orléans, Stanley son époux est un gars bestial et rustre, mais d'une sensualité brutale, mythe sexuel, interprété par Marlon Brandon.
Lui ne pense qu'à sa vie tranquille et le poker avec les copains, la bière et l'amour...Arrive la délicate Blanche sœur de Stella dont le séjour chez eux va s'éterniser.... et va exaspérer Stanley...Blanche est ruinée et ne sais ou aller.
Blanche invente sa vie jusqu'à la folie...
Je ne veux pas de réalisme… Je veux… de la magie ! Oui, oui, de la magie ! C’est ce que je cherche à donner aux autres. J’enjolive les choses ; je ne dis pas la vérité, je dis ce qu’elle devrait être ! Que je sois damnée si c’est un péché…
Dans la version 10/18 la scène de viol est à peine évoquée.
Stanley:
Ce dont tu parles, c’est du désir bestial, simplement du désir, comme le nom de ce vieux tramway qui bringuebale à travers tout ce quartier, grimpant une petite rue étroite, dégringolant une autre.
dit t-il(...Stanley force Blanche à ployer, la ramasse dans ses bras. Il l'emporte sur le lit)...Nous avions ce rendez-vous depuis le premier jour...
J'ai trouvé cette pièce très prenante avec en arrière plan un Marlon Brando jeune, dans toute sa séduction.
Une atmosphère étouffante qui ajoute encore de la sensualité à l'histoire.
On la lit, mais on la vit également....
Je vote beaucoup apprécié.
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