[Priest, Christopher] La fontaine pétrifiante
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La fontaine pétrifiante
[Priest, Christopher] La fontaine pétrifiante
LA FONTAINE PÉTRIFIANTE
SF, édité chez Gallimard en mars 2003,
366 pages
Résumé
Dans un cottage isolé dans la campagne anglaise, Peter Sinclair, jeune écrivain désœuvré, cherche à faire le point sur son existence en rédigeant son autobiographie. Mais l'écriture commence à dériver. L'Angleterre autour de lui, plongée dans une lente apocalypse, s'efface peu à peu. Et Peter Sinclair se retrouve en train d'écrire l'histoire d'un autre homme, citoyen d'un monde imaginaire avec sa mer Centrale, sa cité de Jethra et son foisonnement d'îles exotiques - parmi lesquelles la mythique Collago, où la Loterie offre aux heureux gagnants l'accès à l'immortalité... Roman sur l'acte d'écrire, rêverie poétique sur l'eau et la terre, méditation sur la mémoire et la mort, La fontaine pétrifiante, figure centrale du cycle de L'Archipel du Rêve, est l'œuvre la plus ambitieuse de l'auteur du Monde inverti.
Mon ressenti
Que se passe-t-il quand nous traversons une très mauvaise passe ? Quand tout semble aller de travers ? Certains se morfondent, d’autres retroussent leurs manches et d’autres enfin décident d’écrire. Ecrire, c’est ce que fait Peter pour voir plus clair, pour tirer les choses et voir ce qui a pu se passer pour en arriver là ! Les choses sont curieuses, car sitôt les évènements écrits, ils prennent une autre texture, ils prennent vie et donnent un autre sens à la réalité, comme si ils étaient indépendants. Mais plus Peter s’éloigne de sa propre « vie », plus il se perd lui-même ; le risque est grand puisque le récit devient vivant à son tour et peut à tout moment le faire basculer, mais de quel côté ?
Qu’est-ce qui est vrai ? Qu’est-ce qui est faux ? Folie, réalité, phantasme, vérité…. Priest prend un malin plaisir à nous perdre dans une construction d’univers en miroirs et kaléidoscope, où chaque personnage a sa propre vision de la réalité qui l’entoure. Mais n’est-ce pas ainsi que les choses se passent ? Que nous soyons ou non écrivain, la réalité qui nous semble « vraie » nous parvient au travers de nos sens. De même, ce que nous nommons « vérité », n’est en fait que notre vérité qui fait écho à notre propre vision du monde… Il y a donc de nombreuses réalités et vérités…
La fontaine pétrifiante questionne la définition du vrai et de la réalité, la frontière reste fragile entre certitude, folie et perte de la réalité.
Ce n’est pas mon préféré de Christophe Priest mais c’est une bonne histoire à découvrir.
SF, édité chez Gallimard en mars 2003,
366 pages
Résumé
Dans un cottage isolé dans la campagne anglaise, Peter Sinclair, jeune écrivain désœuvré, cherche à faire le point sur son existence en rédigeant son autobiographie. Mais l'écriture commence à dériver. L'Angleterre autour de lui, plongée dans une lente apocalypse, s'efface peu à peu. Et Peter Sinclair se retrouve en train d'écrire l'histoire d'un autre homme, citoyen d'un monde imaginaire avec sa mer Centrale, sa cité de Jethra et son foisonnement d'îles exotiques - parmi lesquelles la mythique Collago, où la Loterie offre aux heureux gagnants l'accès à l'immortalité... Roman sur l'acte d'écrire, rêverie poétique sur l'eau et la terre, méditation sur la mémoire et la mort, La fontaine pétrifiante, figure centrale du cycle de L'Archipel du Rêve, est l'œuvre la plus ambitieuse de l'auteur du Monde inverti.
Mon ressenti
Que se passe-t-il quand nous traversons une très mauvaise passe ? Quand tout semble aller de travers ? Certains se morfondent, d’autres retroussent leurs manches et d’autres enfin décident d’écrire. Ecrire, c’est ce que fait Peter pour voir plus clair, pour tirer les choses et voir ce qui a pu se passer pour en arriver là ! Les choses sont curieuses, car sitôt les évènements écrits, ils prennent une autre texture, ils prennent vie et donnent un autre sens à la réalité, comme si ils étaient indépendants. Mais plus Peter s’éloigne de sa propre « vie », plus il se perd lui-même ; le risque est grand puisque le récit devient vivant à son tour et peut à tout moment le faire basculer, mais de quel côté ?
Qu’est-ce qui est vrai ? Qu’est-ce qui est faux ? Folie, réalité, phantasme, vérité…. Priest prend un malin plaisir à nous perdre dans une construction d’univers en miroirs et kaléidoscope, où chaque personnage a sa propre vision de la réalité qui l’entoure. Mais n’est-ce pas ainsi que les choses se passent ? Que nous soyons ou non écrivain, la réalité qui nous semble « vraie » nous parvient au travers de nos sens. De même, ce que nous nommons « vérité », n’est en fait que notre vérité qui fait écho à notre propre vision du monde… Il y a donc de nombreuses réalités et vérités…
La fontaine pétrifiante questionne la définition du vrai et de la réalité, la frontière reste fragile entre certitude, folie et perte de la réalité.
Ce n’est pas mon préféré de Christophe Priest mais c’est une bonne histoire à découvrir.
Pinky- Grand sage du forum
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