[Montserrat, Ricardo] Mine de rien
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[Montserrat, Ricardo] Mine de rien
Titre : Mine de rien
Une aventure de Nour et Norbert
Auteur : Ricardo Montserrat & le Secours pouplaire 62
Nombre de pages : 90
Éditions : Baleine
Collection : Colères du présent
ISBN : 9782842195151
Quatrième de couverture
"Toute ressemblance avec des personnes ayant existé, des faits et des événements s'étant produits dans le Nord-Pas-de-Calais serait purement fortuite. Chacun sait que la République ne permettrait jamais que s'installent dans une seule de ses régions la misère et la violence.
Chacun sait que la gauche a l'intention d'augmenter les budgets des associations, en particulier celui du Secours populaire, de remettre le peuple au centre de ses préoccupations, loin devant les banquiers, les spéculateurs, les profiteurs. Sinon Nour va se fâcher, et ça va saigner ! "
La jeune Marocaine est seule désormais, puisque Norbert est mort.
Mais on n’est jamais seul quand on milite. Il y a tellement à faire sur le front de la solidarité, surtout dans la voyette du Bout du monde, un malheureux bout de rue où se côtoient des rescapés des camps, une demandeuse d'amour, un demandeur d'asile...Avec leurs petites mains, leur grand cœur et leur mémoire déchirée, ils vont affronter à leur manière la Bête immonde engendrée pas Moloch.
Mon avis
L’avertissement, assez long, nous informe que ce petit opus a été écrit par les bénévoles et les militants du Secours Populaire (Pas de Calais).
C’est un petit livre très court, où les mots solidarité et entraide sont conjugués à tous les temps.
« Je me suis inventé un métier qu’on pourrait appeler capillo-câlinothérapie. J’aide les gens à s’aimer, à aimer changer, de couleur, d’apparence, et pourquoi pas de vie. »
On se croirait dans un conte moderne et pourtant il s’agit de la vraie vie, certes romancée, Marine Lapin ayant des airs d’une femme politique bien connue…
Il y a ceux qui aident, et qui au-delà du matériel donne d’eux-mêmes, de la chaleur humaine, de l’écoute, un sourire, un regard…
Et les autres, ceux qui ont peur, qui ne savent pas comment s’y prendre, qui sont maladroits, mal à l’aise, perdus face à des situations qui les dépassent, qui les troublent…
Ce recueil de peu de pages, nous rappelle, si besoin est, combien, les bénévoles agissent dans l’ombre mais apportent du soleil dans la grisaille quotidienne de certains…
Cassiopée- Admin
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Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Montserrat, Ricardo] Mine de rien
Dans l’avertissement, j’apprends que ce petit livre est coécrit par les militants et les bénévoles du Secours Populaire du Pas-de-Calais. Je n’ai pas lu les précédents, celui-ci semble être le dernier édité. J’aime la couverture, l’œil du chien avec le croissant rouge de la révolte et le puits de mine plus loin
Martin ne supporte plus de refuser des crédits à des clients pas ou peu solvables dans sa banque et change radicalement de vie puisqu’il va passer de l’autre côté du manche et devenir directeur du Secours Populaire du Pas-de-Calais et y défendre les valeurs auxquelles il croit. Nour, sa compagne le suit dans à Mopty-lès-Arras et se retrouve dans une impasse qui a connu des jours meilleurs. Elle aussi a changé radicalement de voie pour devenir coiffeuse à domicile « capillo-câlinothérapiste » comme elle dit.
Ce livre est un joli conte avec toutes les invraisemblances des contes, mais, surtout il y a de l’humain. Ces gens-là font de la philosophie appliquée à l’humain. Il ressort de ce petit livre très rapidement lu, une grande bouffée de chaleur, d’humanité, de rapports humains. Bien sûr, il y a les deux camps : ceux qui s’entraident et se voient différents mais plein de richesses intérieures et ceux qui ont peur de l’autre, pour qui la différence fait peur. L’un comme l’autre peinent à croire au bonheur, mais les premiers vont le chercher dans l’entraide alors que les autres ne pensent qu’à la haine et la violence malsaine. Mais cette impasse n’est pas un ilot avec nuages rose, non, on y lit la misère, le chomdu, la détresse humaine…
Il n’empêche, ce quartier, cette voyette du bout du monde est bruissant de vie. Un mot pourrait la résumer : la dignité.
Le travail des bénévoles qui ne distribuent pas seulement des colis de victuailles, mais de la chaleur humaine est ici fort bien évoqué. Les chaînes de solidarité fonctionnent comme elles peuvent, mais elles sont agissantes.
J’ai été émue par ce petit recueil, Ricardo Montserrat et vous les membres du Secours pouplaire 62, vous avez fait du beau travail.
Martin ne supporte plus de refuser des crédits à des clients pas ou peu solvables dans sa banque et change radicalement de vie puisqu’il va passer de l’autre côté du manche et devenir directeur du Secours Populaire du Pas-de-Calais et y défendre les valeurs auxquelles il croit. Nour, sa compagne le suit dans à Mopty-lès-Arras et se retrouve dans une impasse qui a connu des jours meilleurs. Elle aussi a changé radicalement de voie pour devenir coiffeuse à domicile « capillo-câlinothérapiste » comme elle dit.
Ce livre est un joli conte avec toutes les invraisemblances des contes, mais, surtout il y a de l’humain. Ces gens-là font de la philosophie appliquée à l’humain. Il ressort de ce petit livre très rapidement lu, une grande bouffée de chaleur, d’humanité, de rapports humains. Bien sûr, il y a les deux camps : ceux qui s’entraident et se voient différents mais plein de richesses intérieures et ceux qui ont peur de l’autre, pour qui la différence fait peur. L’un comme l’autre peinent à croire au bonheur, mais les premiers vont le chercher dans l’entraide alors que les autres ne pensent qu’à la haine et la violence malsaine. Mais cette impasse n’est pas un ilot avec nuages rose, non, on y lit la misère, le chomdu, la détresse humaine…
Il n’empêche, ce quartier, cette voyette du bout du monde est bruissant de vie. Un mot pourrait la résumer : la dignité.
Le travail des bénévoles qui ne distribuent pas seulement des colis de victuailles, mais de la chaleur humaine est ici fort bien évoqué. Les chaînes de solidarité fonctionnent comme elles peuvent, mais elles sont agissantes.
J’ai été émue par ce petit recueil, Ricardo Montserrat et vous les membres du Secours pouplaire 62, vous avez fait du beau travail.
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