[Carr, Caleb] Le secrétaire italien

par Invité Sam 15 Juin 2013 - 16:49

(Editions Pocket sur cette photo)

Concernant mon édition : France Loisirs
Nombre de pages : 309
Année de parution : 2006

4ème de couverture :

"L'affaire commence lorsque Holmes reçoit un télégramme de son frère Mycroft l'appelant à l'aide. Proche conseiller de la reine Victoria, ce dernier craint pour la vie de la souveraine. Fait étrange, deux de ses serviteurs ont été percés de plus de cinquante coups de poignard, exactement comme le secrétaire italien de Marie Stuart, assassiné trois siècles plus tôt. Il n'en faut pas plus à Holmes et à son fidèle Watson pour accourir sur les lieux du drame et démontrer que la force de déduction vient forcément à bout de l'inextricable quand il s'agit de défendre l'ordre, l'Empire et la reine Victoria !

A la demande des héritiers de Conan Doyle, Caleb Carr a imaginé une nouvelle aventure de Sherlock Holmes, qui renoue avec l'atmosphère surnaturelle du Chien des Baskerville. Ni pastiche, ni parodie, un bel hommage au plus célèbre des détectives."

-------------------------------------------------------------------------------

Mon avis :

Coup de coeur !

Un livre comme je les aime.

On entre tout de suite dans une atmosphère écossaise, avec le célèbre détective Shlerlock Holmes, et son ami Watson.

Le suspens entre également dès les premières pages.

Des meurtres à élucider, qui sont d'une importance capitale, vu qu'ils affectent l'entourage de la reine Victoria.

Les rebondissements sont nombreux.

J'aime bien ce style d'écriture, et voir que ça se passe dans une autre époque : ici pas d'Airbus, de TGV ou internet, mais plutôt un train, un télégraphe ... Un peu dans le style Agatha Christie.

Ma note : 19/20

par Invité Lun 15 Juin 2015 - 19:54

Sherlock Holmes est appelé par son frère Mycroft pour aller enquêter en Ecosse. Deux hommes sont morts à Holyroodhouse, la résidence de la famille royale à Edimbourg. Ils ont été poignardés dans la tour ouest, là où trois siècles plus tôt le secrétaire italien de Marie Stuart avait été sauvagement assassiné...

***

Le défi était de taille : écrire au XXIe siècle une nouvelle aventure de Sherlock Holmes. L'auteur s'en est plutôt bien sorti, respectant le style d'écriture et les caractères des personnages de Sir Arthur Conan Doyle.

Malgré cela, je n'ai que moyennement apprécié ce roman. L'histoire peine à démarrer. Il faut attendre une centaine de pages pour que les deux détectives arrivent enfin en Écosse et commencent leur enquête. Les phrases longues (parfois très très longues... voir un extrait ci-dessous) et les multiples déductions donnent à l'histoire un rythme lent, trop littéraire, qui m'a ennuyée.

Je ne suis pas spécialiste de Sherlock Holmes, n'ayant lu qu'un ou deux livres de Conan Doyle à l'adolescence. Peut-être est-ce pour cela que ce roman ne m'a pas emballée ? Je serais curieuse de lire l'avis d'amateurs du genre, pour savoir s'ils ont retrouvé ici tout l'univers et l'attrait des enquêtes du célèbre détective.

Ce moment sans doute impromptu fut heureusement bref : l'appel de Holmes me fit franchir la grille en courant, et une fois que nous fûmes dans les rues serpentantes de la capitale (Holmes ne voulait pas courir le risque, même à dix heures du soir, que nous nous fassions repérer dans les parties découvertes de High Street, le chemin le plus direct pour le château), mon ami rompit le silence de notre progression en se mettant à siffler avec insistance. Il me fallut un moment pour me rendre compte que l'air qu'il sifflait était celui que le mystérieux visiteur avait fredonné pendant sa visite des appartements de la reine Marie au palais.