[Proulx, Annie] Nouvelles histoires du Wyoming
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[Proulx, Annie] Nouvelles histoires du Wyoming
[b]Biographie[/b]
Annie Proulx est née à Norwich, Connecticut, de parents d'origine canadienne-française. Après avoir fréquenté le Deering High School à Portland, Maine, elle a étudié au Colby College « pendant une brève période durant les années 1950 ». Elle est retournée aux études plus tard, à l'université du Vermont de 1966 à 1969, obtenant en 1969 un Bachelor of Arts cum laude en histoire. Elle obtint sa maîtrise en arts de l'université sir George-Williams (maintenant université Concordia) à Montréal, Québec en 1973 et commença sans le terminer un doctorat
Débutant dans le journalisme, sa première œuvre de fiction publiée semble être The Customs Lounge, une histoire de science-fiction parue dans l'édition de septembre 1963 du magazine If, sous le nom de « E.A. Proulx »[1].
Elle a par la suite publié des histoires dans le Gray's Sporting Journal vers la fin des années 1970, pour publier son premier recueil en 1988 et son premier roman en 1992. Par la suite, elle a obtenu des bourses de la NEA (in 1992) et Guggenheim (en 1993).
En 2011, elle vit dans le Wyoming.
Quatrième de couverture
Une fois encore, Annie Proulx nous plonge au coeur de l'Ouest américain, âpre désert de beautés et de dangers, à la rencontre de personnages isolés, tourmentés, qui avancent coûte que coûte sur une route dont ils sont à la fois les héros et les prisonniers. C'est à un voyage jusqu'à l'ultime frontière d'un monde presque disparu, et jusqu'aux dernières franges de l'âme des hommes, qu'elle nous convie, elle qui sait comme personne conjuguer le réalisme et l'intime pour explorer le mythe américain, le confronter à ses contradictions et ses excès, ses violences et ses splendeurs.
Mon avis
Le début fut difficile et très vite j’étais piégée dans ce décor et ces histoires.
Histoires de gens simples, peu bavards, mais très sensés.
La survie de leurs ranchs après des années de sécheresse est pour eux l’essentiel.
Ils aiment leurs terres, leurs troupeaux et se battent pour les conserver envers et contre tout.
Beaucoup ont du vendre à des riches venant de la ville, qui veulent s’offrir « une vie nature » !
Il est vrai que le Woyming est une carte postale, avec sa nature sauvage, ses parcs, ses lacs et ses montagnes aux sommets enneigés, mais il y a le revers de la médaille, l’industrie minière, qui est le principal acteur économique de l’état (le moins peuplé des Etats Unis) et qui finit par polluer les terres d’élevage et d’agriculture.
Ce livre nous parle de cette lutte, de ces paysage désolés, de poussière et de vent qui ne s’arrête jamais.
Ils ont un humour décalé mais intéressant
J’ai beaucoup aimé ce livre, j’aime les histoires qui parlent « vrai » et les gens qui vont avec.
les bars y tiennent une place importante, ce sont des lieux de rencontres, de convivialité.
Ce sont des tranches de vie ? une chronique ? l’auteur connaît son sujet et ça se ressent
Un passage parle d’une canadienne qui tient un bar et a installer la TV juste pour regarder les matchs de Hockey et ….Le tour de France, c’est une passionnée, les clients regardent sans comprendre la plupart des noms, c’est « exotique ».
Pour illustrer cet humour je mets des extraits d’une des histoires qui sont très drôles
Chaque histoire a une chute surprenante…
Dans un autre bar est lancé un concours de longueur de barbe…début en septembre et résultat le 4 juillet jour de fête.
Tous les mâles plus ou moins jeunes se prêtent au jeu.
Amanda, la propriétaire du bar déniche un livre traitant du sujet « le poil et la barbe en tous genre »
<< Amanda plaça le livre bien en vue sur le bar, il passa de main en main et bientôt fut largement écorné…>>
<< Amanda a acheté un dictionnaire pour faciliter la consultation de l’ouvrage…>>
<<personne ne comprenait vraiment ce que voulait dire l’auteur, un certain Réginald
Reynolds, car il s’exprimait en un style particulièrement abscons…>>
<<c’est ainsi que le vocabulaire s’enrichissait de mots éclatants comme pogonophile, gnostique, postiche, obélisque, ou de l’expression excitante « Floreat Barba !>>
<<l’auteur donnait beaucoup d’exemples des modes changeantes en matière de barbes. Les fils de métal entortillés, les teintures diverses, la poussière d’or et les barbes en pointe des Arabes etc…>>
<<Il y avait là des suggestions séduisantes mais aucun des concurrents n’aurait osé sacrifier la longueur du poil au style de présentation.
Vic Vase prenait souvent le livre en main et lisait à haute voix des passages en estropiant la français médiéval, le latin d’Eglise, le vieil anglais.
_ Bon Dieu, s’exclama une fois Erwin Hungate, arrête, veux tu. On dirait Umberto Eco !
_ Qui ? dit Vic.
_ Je le connais, intervint DeBock. Bert Eckle. Il travaillait pour Bob Utley. Maintenant il vit au Névada dans une maison de retraite pour vieux cow-boys.
_ Erwin Hungate leva une main qu’il laissa retomber …geste qui traduisait son impuisssance.>>
Ma note 9/10
Invité- Invité
Re: [Proulx, Annie] Nouvelles histoires du Wyoming
J'avais loupé la présentation de ce roman, dommage "humour décalé" j'adore ! bon, erreur réparée, c'est noté !
marie do- Grand sage du forum
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