[Carriger, Gail] Le protectorat de l'ombrelle - Tome 5: Sans âge
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[Carriger, Gail] Le protectorat de l'ombrelle - Tome 5: Sans âge
Auteur: Gail CARRIGER
Titre: Le protectorat de l'ombrelle (Tome 5) Sans âge
Editeur: Orbit
Date de parution: 10 Mai 2013
Broché: 350 pages
Une histoire de vampires, de loups-garous et de momies. Lady Maccon, Alexia Tarabotti, est en pleine béatitude domestique. Une béatitude à peine troublée par la fréquentation de quelques loups-garous de la haute société et celle du second placard préféré d’un vampire, sans oublier un bambin précoce ayant des dispositions incontrôlables au surnaturel… Mais Alexia vient de recevoir un ordre qu’elle ne peut ignorer. Avec mari, enfant et Tunstells, elle embarque à bord d’un bateau à vapeur pour traverser la Méditerranée. Direction, l’Egypte, un pays qui pourrait bien tenir en échec l’indomptable Alexia. Pourquoi une des plaies d’Egypte s’abat-elle de nouveau sur le pays ? Que lui veut la Reine vampire de la ruche d’Alexandrie ? Et comment diable Ivy est-telle devenue du jour au lendemain l’actrice la plus populaire de tout l’Empire britannique ?
Mon avis:
Ah! Le dernier tome de la série… Rien qu’en le commençant j’étais déjà triste à l’idée de me séparer d’Alexia, Connall, Lyall, Biffy, Akeldama et les (nombreux) autres personnages !
Mais bon, parlons de l’histoire en elle-même. Alexia et Connall sont les heureux parents d’une petite Prudence, qui vit avec son père adoptif Lord Akeldama pour des raisons dirons-nous diplomatiques.
Et pour ne pas être trop éloignés de leur fille, Lord et Lady Maccon se cantonnent au second placard de Lord Akeldama !
Prudence, comme son nom ne l’indique pas est tout sauf prudente quand elle fonce droit sur les différents êtres surnaturels qui l’entourent et arrive à prendre leur forme ! Ce qui a le don de faire tourner ses parents en bourrique ! Et Alexia doit faire souvent attention car elle est la seule qui puisse la maîtriser en privant la chère enfant de ses pouvoirs.
Quant à l’histoire, et bien Madame CARRIGER nous fait voyager une dernière fois en emmenant nos héros en Egypte, sur les traces de Tarabotti père.
Tant Alexia que le lecteur ne peuvent faire autrement que de tomber sous le charme de ce pays envoûtant et mystérieux !
Surtout quand on sait que la meilleure amie imprévisible fan de chapeaux atypiques, Ivy Tunstell et sa famille est aussi de la partie ! On est sûr qu’on n’aura pas de mélancolie à la lecture de leurs exploits !
Mais l’auteur a aussi laissé certains de ses personnages à Londres, lieu de départ des aventures d’Alexia ; et c’est comme ça que le professeur Lyall et Biffy notamment ont à gérer des affaires de leur côté… et pas n’importe quoi ! Je n’en dirais pas trop pour les futurs lecteurs, mais j’ai vraiment aimé passer du temps avec eux.
La fin est malgré tout arrivée trop vite… et même si j’étais triste de me séparer de tout ce beau monde, j’étais vraiment contente de la tournure des choses.
Je regrette qu’il n’y ait pas une suite, car ça laissait présager des choses intéressantes mais bon… peut-être qu’un jour on aura droit à des nouvelles de nos héros !
Une très bonne saga bourrée d’humour et qui rend de bonne humeur. Je vous le conseille si vous voulez une lecture sans prise de tête !
Ma note: 4 /5
Invité- Invité
Re: [Carriger, Gail] Le protectorat de l'ombrelle - Tome 5: Sans âge
Mon avis :
Lord Maccoon et lady Alexia ont la joie de vous annoncer la naissance de leur premier enfant. Tous sont d’accord sur le sujet : ce n’est pas une fille, c’est une abomination. Alexia ne proteste pas, non, elle a suffisamment de contrôle sur soi pour demander à son interlocuteur de reformuler sa phrase. « Son enfant », « sa fille », ou « Prudentia » conviennent mieux à la jeune maman.
IL faut un village pour élever un enfant, disait Hillary Clinton. Pour élever Prudentia Maccon Akeldama (du nom de son papa adoptif), il faut une meute de loups garous surentraînés, des drones, des amies de maman dévouées, et un papa adoptif vampire. Je vous rassure, elle n’est pas si terrible que cela, la petiote, sauf quand il s’agit de lui donner son bain. Là, personne ne répond plus de rien, mais meurt littéralement d’envie de poser des RTT.
Enfant différente ? Bien sûr ! La fille d’un loup-garou et une paranaturelle ne peut qu’être hors norme – et les voisins doivent s’habituer à voir parfois un louveteau courir en pleine rue – mais pas très longtemps, tous veillent. D’ailleurs, si elle est si indisciplinée, elle tient ce trait de caractère de sa maman, lord Macoon est formel, sa progéniture personnelle, enfin, s’il avait eu un enfant avec une autre femme, elle serait très sage !
Si jeune, Prudentia est déjà un objet de convoitise, et quand la Reine Vampire de la région d’Alexandrie veut la rencontrer, Alexia n’a d’autres choix que d’obtempérer. Hors de question de partir seule ou de ne pas assurer ses arrières – Alexia peut compter sur son amie Ivy, membre active du Protectorat de l’ombrelle, pour la seconder. N’allez pas croire cependant qu’Ivy n’ait pas elle aussi une vie personnelle : elle est mariée, elle est comédienne, elle a des jumeaux. Les deux amies ne se contentent pas de vivre des aventures invraisemblables, elles vivent aussi.
Dans le monde des romans fantasy/bit-lit dans lequel les héroïnes passent une dizaine de tomes à hésiter entre leurs prétendants, Alexia et son mari, Ivy, même lord Akeldama ou encore le professeur Lyall sont des modèles de stabilité, de volonté aussi de construire leur vie, en dépit des obstacles qu’ils traversent – et ils sont nombreux, variés, dérangeants. Si faire évoluer ses personnages tout en gardant ce ton unique, cette fantasie était un pari, je peux dire que Gail Carriger l’a amplement réussi à mes yeux.
Le protectorat de l’ombrelle est une série que je quitte à regret, tant elle est drôle et inventive. Mais qui sait ? Les enfants grandissent….
Lord Maccoon et lady Alexia ont la joie de vous annoncer la naissance de leur premier enfant. Tous sont d’accord sur le sujet : ce n’est pas une fille, c’est une abomination. Alexia ne proteste pas, non, elle a suffisamment de contrôle sur soi pour demander à son interlocuteur de reformuler sa phrase. « Son enfant », « sa fille », ou « Prudentia » conviennent mieux à la jeune maman.
IL faut un village pour élever un enfant, disait Hillary Clinton. Pour élever Prudentia Maccon Akeldama (du nom de son papa adoptif), il faut une meute de loups garous surentraînés, des drones, des amies de maman dévouées, et un papa adoptif vampire. Je vous rassure, elle n’est pas si terrible que cela, la petiote, sauf quand il s’agit de lui donner son bain. Là, personne ne répond plus de rien, mais meurt littéralement d’envie de poser des RTT.
Enfant différente ? Bien sûr ! La fille d’un loup-garou et une paranaturelle ne peut qu’être hors norme – et les voisins doivent s’habituer à voir parfois un louveteau courir en pleine rue – mais pas très longtemps, tous veillent. D’ailleurs, si elle est si indisciplinée, elle tient ce trait de caractère de sa maman, lord Macoon est formel, sa progéniture personnelle, enfin, s’il avait eu un enfant avec une autre femme, elle serait très sage !
Si jeune, Prudentia est déjà un objet de convoitise, et quand la Reine Vampire de la région d’Alexandrie veut la rencontrer, Alexia n’a d’autres choix que d’obtempérer. Hors de question de partir seule ou de ne pas assurer ses arrières – Alexia peut compter sur son amie Ivy, membre active du Protectorat de l’ombrelle, pour la seconder. N’allez pas croire cependant qu’Ivy n’ait pas elle aussi une vie personnelle : elle est mariée, elle est comédienne, elle a des jumeaux. Les deux amies ne se contentent pas de vivre des aventures invraisemblables, elles vivent aussi.
Dans le monde des romans fantasy/bit-lit dans lequel les héroïnes passent une dizaine de tomes à hésiter entre leurs prétendants, Alexia et son mari, Ivy, même lord Akeldama ou encore le professeur Lyall sont des modèles de stabilité, de volonté aussi de construire leur vie, en dépit des obstacles qu’ils traversent – et ils sont nombreux, variés, dérangeants. Si faire évoluer ses personnages tout en gardant ce ton unique, cette fantasie était un pari, je peux dire que Gail Carriger l’a amplement réussi à mes yeux.
Le protectorat de l’ombrelle est une série que je quitte à regret, tant elle est drôle et inventive. Mais qui sait ? Les enfants grandissent….
Sharon- Modérateur
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Date d'inscription : 01/11/2008
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