[Arenas, Reinaldo] Avant la nuit
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[Arenas, Reinaldo] Avant la nuit
Titre : Avant la nuit
Auteur : Reinaldo ARENAS (Cuba)
Année de publication : 1990
Editeur : Actes Sud (collection : Babel)
Nombre de pages : 448
Quatrième de couverture :
De l'enfant nu qui mange de la terre dans une vieille ferme de Holguin à l'exilé cubain qui, à quarante-sept ans, malade, se donne la mort à New York, l'existence de Reinaldo Arenas est guidée par l'anticonformisme viscéral de qui a osé prendre tous les risques.
Vibrant témoignage sur les exactions de la dictature castriste, Avant la nuit est une œuvre littéraire à part entière composée avec fureur et poésie. Elle est traversée de ses principaux thèmes de prédilection : une recherche éperdue de beauté, encore la lune, toujours la mer, et une sexualité débridée comme manifestation absolue de liberté et, dans son cas, de résistance.
Porté à l'écran par Julian Schnabel, Avant la nuit a obtenu le Grand Prix spécial du jury 2000 à la Mostra de Venise.
Mon avis:
J'ai lu ce magnifique roman comme un coup de poing. Je savais déjà que la révolution de Fidel Castro n'a pas eu que les conséquences positives que l'on sait (excellent système de sécurité sociale, qualité des soins médicaux, grand taux de scolarisation) mais aussi des effets désastreux pour la population qui vit dans une extrême pauvreté et un contrôle absolu, emprisonnée sur l'île.
Dans son autobiographie, Arenas exprime page après page le besoin éperdu, vital de liberté, traduit par une sexualité débridée qui semble être son seul moyen d'échapper, ne serait-ce que quelques instants, à l'enfer cubain. Il y dénonce les persécutions contre les homosexuels en particulier, et tous les "anti-révolutionnaires" (ou considérés comme tels) en général. Il parle de son besoin d'écrire et de la difficulté que cela représente. Il dépeint la difficulté de l'exil...
La traduction de Liliane Hasson restitue au lecteur une langue poétique en dépit de la dureté de son propos. Car rien ne nous est épargné: la prison, l'enfer des camps de travail pour "reparamétrer" les indésirables, les arrestations... Malgré quelques longueurs, les pages de cette magnifique ôde à la liberté se tournent toutes seules.
J'ai voté coup de coeur.
Auteur : Reinaldo ARENAS (Cuba)
Année de publication : 1990
Editeur : Actes Sud (collection : Babel)
Nombre de pages : 448
Quatrième de couverture :
De l'enfant nu qui mange de la terre dans une vieille ferme de Holguin à l'exilé cubain qui, à quarante-sept ans, malade, se donne la mort à New York, l'existence de Reinaldo Arenas est guidée par l'anticonformisme viscéral de qui a osé prendre tous les risques.
Vibrant témoignage sur les exactions de la dictature castriste, Avant la nuit est une œuvre littéraire à part entière composée avec fureur et poésie. Elle est traversée de ses principaux thèmes de prédilection : une recherche éperdue de beauté, encore la lune, toujours la mer, et une sexualité débridée comme manifestation absolue de liberté et, dans son cas, de résistance.
Porté à l'écran par Julian Schnabel, Avant la nuit a obtenu le Grand Prix spécial du jury 2000 à la Mostra de Venise.
Mon avis:
J'ai lu ce magnifique roman comme un coup de poing. Je savais déjà que la révolution de Fidel Castro n'a pas eu que les conséquences positives que l'on sait (excellent système de sécurité sociale, qualité des soins médicaux, grand taux de scolarisation) mais aussi des effets désastreux pour la population qui vit dans une extrême pauvreté et un contrôle absolu, emprisonnée sur l'île.
Dans son autobiographie, Arenas exprime page après page le besoin éperdu, vital de liberté, traduit par une sexualité débridée qui semble être son seul moyen d'échapper, ne serait-ce que quelques instants, à l'enfer cubain. Il y dénonce les persécutions contre les homosexuels en particulier, et tous les "anti-révolutionnaires" (ou considérés comme tels) en général. Il parle de son besoin d'écrire et de la difficulté que cela représente. Il dépeint la difficulté de l'exil...
La traduction de Liliane Hasson restitue au lecteur une langue poétique en dépit de la dureté de son propos. Car rien ne nous est épargné: la prison, l'enfer des camps de travail pour "reparamétrer" les indésirables, les arrestations... Malgré quelques longueurs, les pages de cette magnifique ôde à la liberté se tournent toutes seules.
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