[Bourgeois, Laetitia] Les deniers du Gévaudan
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[Bourgeois, Laetitia] Les deniers du Gévaudan
[Bourgeois, Laetitia] Les deniers du Gévaudan
[Bourgeois, Laetitia]
Les deniers du Gévaudan
Ed.10/18 mai 2009
ISBN 978-2264049711
217 pages
Mon résumé
Sur fond de roman policier , l’histoire se passe en 1363 dans les Cevennes. Des paysans essayant de survivre à la faim et au froid mais aussi des bandes de pillards qui rôdent. Il y a surtout les impôts à payer au jour fixé, malheur à celui qui n’a pas le sou. Et justement, voila que le collecteur d’impôts disparait naturellement tous les paysans du bourg de Marcouls sont soupçonnés. Est-ce un meurtre ? Peut-être s’est-il enfui avec la recette, nul ne sait. Heureusement Barthélémy, sergent de justice réagit, c’est un homme débrouillard, errant dans les tavernes et les foires, il sait interroger et surtout écouter. Son amie Isabellys, guérisseuse va l’aider car elle connait beaucoup de secrets. Gageons qu’avec une telle équipe, le mystère va s’éclaircir rapidement….
Mon avis
J’ai aimé ce roman policier sur fond moyenâgeux, une histoire très bien écrite, une atmosphère tellement bien décrite que l’on s’y croirait, ajoutons à cela une belle histoire, ce qui ne gâte rien. Vraiment je pense que je vais lire route la série…..4,5/5
Les deniers du Gévaudan
Ed.10/18 mai 2009
ISBN 978-2264049711
217 pages
Mon résumé
Sur fond de roman policier , l’histoire se passe en 1363 dans les Cevennes. Des paysans essayant de survivre à la faim et au froid mais aussi des bandes de pillards qui rôdent. Il y a surtout les impôts à payer au jour fixé, malheur à celui qui n’a pas le sou. Et justement, voila que le collecteur d’impôts disparait naturellement tous les paysans du bourg de Marcouls sont soupçonnés. Est-ce un meurtre ? Peut-être s’est-il enfui avec la recette, nul ne sait. Heureusement Barthélémy, sergent de justice réagit, c’est un homme débrouillard, errant dans les tavernes et les foires, il sait interroger et surtout écouter. Son amie Isabellys, guérisseuse va l’aider car elle connait beaucoup de secrets. Gageons qu’avec une telle équipe, le mystère va s’éclaircir rapidement….
Mon avis
J’ai aimé ce roman policier sur fond moyenâgeux, une histoire très bien écrite, une atmosphère tellement bien décrite que l’on s’y croirait, ajoutons à cela une belle histoire, ce qui ne gâte rien. Vraiment je pense que je vais lire route la série…..4,5/5
lalyre- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Bourgeois, Laetitia] Les deniers du Gévaudan
Je suis heureuse de lire un avis positif sur ce roman, car il me tentait depuis longtemps. Je l'ai acquis le mois dernier, je pense le sortir prochainement de ma PAL.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Bourgeois, Laetitia] Les deniers du Gévaudan
Mon avis :
Deux ans après. Après quoi ? Après l’épidémie de peste de 1361, qui décima tant de gens – hommes, femmes, enfants, dont la femme et la fille de Barthélémy, sergent de justice, ou le père d’Ysabellis, qui n’était pas encore la guérisseuse ostracisée du village : il n’est jamais bon de se comporter différemment des autres, ni de connaître certains petits secrets. Ce jour, cependant, c’est la disparition du collecteur d’impôt qui inquiète, et avec lui, celle de l’argent qu’il avait collecté. Les villageois n’ont pas de quoi payer l’impôt une seconde fois, encore moins celui de subir des interrogatoires comme on en faisait à l’époque.
Plus que l’enquête, qui est bien là, c’est la vie dans un village au Moyen-Age qui m’a intéressé dans ce livre, et qui est au coeur même de l’intrigue. Le sentiment qui domine est la peur, quotidienne. Pas de sécurité en dehors du village, les routiers pillent sans souci. Et, à l’intérieur du village, la peur de la mort est toujours présente. Ainsi, Béatrice, la femme de Jehan Abauzit, est présentée de la mère de quatre enfants vivants – trois sont morts, à sa grande douleur, et Margarita, sa fille aînée, souffre de douloureux cauchemars avant la mort d’un des siens. Johanette Freydera veille sur le seul enfant qui lui reste, après la mort de son mari et de ses aînés – la peste est passé par là, la peste, mais aussi la pauvreté qui fait que beaucoup ne mangent pas à leur faim. J’aimerai dire qu’aujourd’hui, ce n’est plus le cas – hélas, non. De même, être une femme seule et indépendante (et jeune) est tout sauf facile. Ysabellis ne recherche pas de protection, et sait très bien aussi que peu se préoccupent vraiment de ce qui pourrait lui arriver, si elle a de quoi se nourrir, de quoi se chauffer aussi. Il serait aussi très simple de la faire disparaître, ou de s’approprier ses biens – une accusation mensongère est si vite arrivée.
C’est en ces lieux qu’enquête Barthélémy, d’abord pour retrouver le collecteur d’impôt, puis pour retrouver ceux qui sont responsable de sa mort. Ce n’est pas tant que l’on veut croire à une mort accidentelle, c’est plutôt que le crime d’une bande de routiers est bien plus facile à accepter, et ne lèse pas du tout les villageois – ni le ou les véritables coupables, on s’en doute. Même les amis du mort semblent satisfaits : il a fallu tant de temps pour trouver le corps, et un coupable qu’on ne va tout de même pas laisser un sergent de justice enquêter davantage. Que pourrait-il trouver que les seigneurs n’auraient pas trouver ? Beaucoup plus, sans aucun doute, parce qu’il veut chercher la vérité, et peut se rendre bien plus facilement dans des lieux peu connus, ou du moins, connus des villageois seuls.
Quant au dénouement, ce n’est pas qu’il laisse sur sa faim, non, c’est simplement qu’il laisse la porte ouverte à une suite – cinq autres tomes ont paru à ce jour.[/justify]
PS : j'ai tout de même mis sept ans à le sortir de ma PAL.
Deux ans après. Après quoi ? Après l’épidémie de peste de 1361, qui décima tant de gens – hommes, femmes, enfants, dont la femme et la fille de Barthélémy, sergent de justice, ou le père d’Ysabellis, qui n’était pas encore la guérisseuse ostracisée du village : il n’est jamais bon de se comporter différemment des autres, ni de connaître certains petits secrets. Ce jour, cependant, c’est la disparition du collecteur d’impôt qui inquiète, et avec lui, celle de l’argent qu’il avait collecté. Les villageois n’ont pas de quoi payer l’impôt une seconde fois, encore moins celui de subir des interrogatoires comme on en faisait à l’époque.
Plus que l’enquête, qui est bien là, c’est la vie dans un village au Moyen-Age qui m’a intéressé dans ce livre, et qui est au coeur même de l’intrigue. Le sentiment qui domine est la peur, quotidienne. Pas de sécurité en dehors du village, les routiers pillent sans souci. Et, à l’intérieur du village, la peur de la mort est toujours présente. Ainsi, Béatrice, la femme de Jehan Abauzit, est présentée de la mère de quatre enfants vivants – trois sont morts, à sa grande douleur, et Margarita, sa fille aînée, souffre de douloureux cauchemars avant la mort d’un des siens. Johanette Freydera veille sur le seul enfant qui lui reste, après la mort de son mari et de ses aînés – la peste est passé par là, la peste, mais aussi la pauvreté qui fait que beaucoup ne mangent pas à leur faim. J’aimerai dire qu’aujourd’hui, ce n’est plus le cas – hélas, non. De même, être une femme seule et indépendante (et jeune) est tout sauf facile. Ysabellis ne recherche pas de protection, et sait très bien aussi que peu se préoccupent vraiment de ce qui pourrait lui arriver, si elle a de quoi se nourrir, de quoi se chauffer aussi. Il serait aussi très simple de la faire disparaître, ou de s’approprier ses biens – une accusation mensongère est si vite arrivée.
C’est en ces lieux qu’enquête Barthélémy, d’abord pour retrouver le collecteur d’impôt, puis pour retrouver ceux qui sont responsable de sa mort. Ce n’est pas tant que l’on veut croire à une mort accidentelle, c’est plutôt que le crime d’une bande de routiers est bien plus facile à accepter, et ne lèse pas du tout les villageois – ni le ou les véritables coupables, on s’en doute. Même les amis du mort semblent satisfaits : il a fallu tant de temps pour trouver le corps, et un coupable qu’on ne va tout de même pas laisser un sergent de justice enquêter davantage. Que pourrait-il trouver que les seigneurs n’auraient pas trouver ? Beaucoup plus, sans aucun doute, parce qu’il veut chercher la vérité, et peut se rendre bien plus facilement dans des lieux peu connus, ou du moins, connus des villageois seuls.
Quant au dénouement, ce n’est pas qu’il laisse sur sa faim, non, c’est simplement qu’il laisse la porte ouverte à une suite – cinq autres tomes ont paru à ce jour.[/justify]
PS : j'ai tout de même mis sept ans à le sortir de ma PAL.
Sharon- Modérateur
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Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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