[James, Bill] Mal à la tête
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[James, Bill] Mal à la tête
Titre : Mal à la tête
Auteur : Bill James
Editeur : Rivages noir.
Nombre de pages : 346.
Présentation de l'éditeur (extrait) :
L’inspectrice Sally Bithron et sa supérieure, la commissaire principale adjointe Esther Davidson, sont envoyées en mission dans une brigade éloignée de leur propre secteur. Elles ont été chargées par le ministère de l’intérieur d’enquêter sur de possibles malversations. La demande d’enquête a été déclenchée après le meurtre d’un informateur important dont le corps a été retrouvé dans une décharge, sauvagement lardé de coups de couteau.
Mon avis :
Le titre français se trouve être particulièrement bien choisi - je vous laisse deviner pourquoi. Pour ma part, j'écris ce billet au fur et à mesure de mes sessions de lectures avec lui.
p. 7 à 98 : nous n'en sommes même pas à ce que raconte la quatrième de couverture (raccourcie par mes soins). Que l'enquête prenne son temps est une chose, que le texte soit particulièrement bavard en est une autre. Nous avons les exigences des deux policières à leur arrivée en matière de sécurité (Esther craint d'être espionnée), des compte-rendus du procès (intéressants, certes, mais comme le juge, je me suis demandée le pourquoi de certaines digressions) et l'approche, puis l'interrogatoire de Pamela, la compagne du défunt, sans oublier la tentative d'infiltration de Sally. Bavard - à se demander même si les deux policières ne s'écoutent pas parler.
p. 99 à 232 : nous n'entrons toujours pas dans le vif du sujet. Les enquêtrices parlent, se parlent, s'écoutent parler, parlent presque pour ne rien dire. Esther a de plus un très vif échange avec son mari, qui compromet le reste de l'enquête. Visiblement, les anglais n'ont pas d'équivalent des boeufs carottes, et c'est bien dommage. Quand un policier enquête sur un autre policier, tous les coups sont permis. Ou comment il est "normal" d'enquêter sur la vie privée de ses collègues. Machiste, la police anglaise ? La commissaire donne parfois elle-même le marteau, pardon le bâton pour se faire battre.
p : 232 : l'événement capital prédit par le quatrième de couverture survient. Il se révèlera ne l'être pas tant que cela. Et c'est reparti pour beaucoup de bavardages, d'injures envers la police, etc, etc.
Au final, un roman décevant, où toutes les pistes (ou presque) restent inabouties et tous les coups sont permis pour empêcher les fliquettes de tirer cette affaire au clair. Bonne nouvelle : elles savent très bien bousiller leur enquête toute seule.
Sharon- Modérateur
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Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
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