[Lee, Aurelia Jane] L'arbre à songes

[Lee, Aurelia Jane]
L’arbre à songes
Ed. Luce Wilkin 13 août 2013 22/08/2013
ISBN 978 2 88253 471 2
120 pages

Présentation de l’éditeur
L'arbre à songes est un vieil hêtre rouge dressé au milieu d'une vaste propriété retournée à l'état sauvage. Dans ce domaine vivent Abel, un écrivain misanthrope, et sa compagne Sauvane, au sujet de laquelle les rumeurs les plus extravagantes courent dans le village voisin. On y croise aussi des visiteurs clandestins : Thomas, jeune garçon passionné par la nature, qui ne ressemble pas aux autres gamins de son âge, et Madelon, adolescente férue de lecture qui passe là chaque année ses vacances d'été. Abel aime Sauvane d'une façon intense et fusionnelle : elle est son unique lien avec le monde extérieur. Lorsqu'elle s'absente, il ne lui reste qu'à se plonger dans les mondes de fiction et d'illusion qu'il invente ; jusqu'à ce que la réalité le rattrape. Au fil des saisons et par le biais de l'écriture, des blessures anciennes se rouvrent, le passé refait surface, le voile tombe et les secrets de chacun se révèlent, alors que l'histoire, curieusement, se répète. Aurelia Jane Lee, née en 1984 à Bruxelles, est licenciée en communication et a également étudié la philosophie. Elle s'est fait connaître en 2006 avec un premier roman intitulé 'Dans ses petits papiers'. Deux recueils de nouvelles et trois autres romans suivront, avant L'arbre à songes.

Mon résumé
Raconté à quatre voix, sur fond d’ambiance des abords d’un petit village qui vit dans le passé, un domaine ou vit un couple Abel écrivain et Sauvane dessinatrice, entre eux c’est une relation d’amour qui dure, bien que vivant presque isolé du reste du village. Abel vit dans le passé, de la première rencontre, du premier regard, du premier baiser, de la première pénétration et aussi du premier pardon, il la voit toute vêtue d’amour et si nue en dessous. Il est presque possédé par Sauvane et vit en partie dans la fiction.
Thomas a douze ans, passionné de la nature, il aime s’introduire dans le parc sauvage du domaine, il voudrait rencontrer la propriétaite que l’on dit folle, il est vrai que Sauvane se promène pieds nus et déjà pour les villageois, cela semble anormal, Thomas a un peu peur, il se cache dans les broussailles pour observer, mais voila qu’il se blesse, ho ! une simple égratignure mais il saigne, il en oublie de se cacher et Sauvane le découvre et Thomas est stupéfait, Sauvane c’est une femme comme les autres qui va soigner sa blessure.
Quand à Manon qui passe ses vacances chez sa grand-tante, lisant beaucoup, elle voudrait lire des poèmes écrits en anglais, elle peut les voir et les toucher mais leur langage lui sont inaccessibles. Les racines des mots sont cachées, profondes et emmêlées, ce qu’elle aimerait c’est sucer ces poèmes comme des bâtons de réglisse.
Les années passent les enfants ont grandi, se connaissent mieux et qui sait ? Peut-être un jour !!!! Abel continue de fuir dans l’isolement et le silence, il est toujours possédé par Sauvane et doucement les étés reviennent chaque année et chacun va voir considérer les choses sous une lumière nouvelle vont se raconter vraiment et pour le couple voici le moment de découvrir l’amour dans ce qu’il y a de plus humain.

Mon avis
Des phrases longues et poétiques qu’Aurélia Jane Lee utilise pour nous décrire ce roman d’amour et de solitude, ces créations artistiques, les relations amoureuses, les premières rencontres, le décor un peu hors du temps. Beaucoup de thèmes dans ce superbe roman , souffrance, non-dits, nostalgie, amertume, exclusion, préjugés, tabous et le rapport au réel, etc…Un roman habité par la poésie, le jardin comme métaphore, certains disent que les arbres pensent, en tout cas, ils vivent…. C’est aussi une célébration au quotidien de la femme. J’ai vraiment adoré ce roman tellement bien écrit et ce sera un tout gros coup de cœur. 5/5

Je le note Lalyre ! Merci pour ce partage  

Merci Lalyre pour ta critique