[Ovaldé, Véronique] La grâce des brigands
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[Ovaldé, Véronique] La grâce des brigands
[Ovaldé, Véronique] La grâce des brigands
[Ovaldé, Véronique]
La grâce des brigands
Editions ce l’Olivier 22 août 2013
ISBN 978 2 8236 0235 7
284 pages
Quatrième de couverture
Maria Cristina Väätonen a seize ans lorsqu’elle quitte la ville de son enfance, une bourgade située dans le grand Nord, entourée de marais et plongée dans la brume la plupart de l’année. Elle laisse derrière elle un père taciturne, une mère bigote et une soeur jalouse, pour s’installer à Santa Monica (Los Angeles).
C’est le début des années 70 et des rêves libertaires. Elle n’a pas encore écrit le roman dans lequel elle réglera ses comptes avec sa famille, et qui la propulsera sur la scène littéraire. Et elle n’est pas encore l’amante de Rafael Claramunt. Séducteur invétéré, cet excentrique a connu son heure de gloire et se consacre désormais à entretenir sa légende d’écrivain nobélisable. Est-il un pygmalion ou un imposteur qui cherche à s’approprier le talent de Maria Cristina ?
Mon avis
Maria Cristina n’est plus la jeune fille obéissante et contrainte de résister à son père pensif et taciturne, à la dictature de sa mère folle du Seigneur et à la jalousie de sa sœur, car cela fait vingt ans qu’elle les a quitté. Cependant Maria Cristina a beaucoup lutté pour réussir, elle est une écrivaine reconnue sur la scène littéraire, elle a quitté Raphaêl, un homme profiteur et menteur qui fut son amant, une amitié se noue entre elle et celui qui se surnomme Judy Garland, le chauffeur de Raphaêl. Mais il semblerait que la jeune femme est poursuivie par la malédiction de sa famille, c’est au lecteur à deviner pourquoi je ne parlerai pas du petit garçon. Ces quelques lignes pour décrire l’ambiance de l’histoire…. Au début du roman, Véronique Ovaldé nous dit qu’elle a abandonné le projet d’écrire l’histoire de Maria Cristina comme s’il s’était agi d’une biographie, ou d’un document bourré de références impératives et de notes de bas de page. Qu’elle a décidé de faire avec ce qu’elle sait d’elle et ce qu’on lui a dit d’elle. Elle a rencontré Maria Christina tardivement m’ais elle va essayer d’approcher la vérité de ce qui s’est déroulé jusqu’au 17 janvier 1994 et traquer les indices tout au long de la de Maria Cristina Väätonen, L’auteur dit encore qu’elle s’est permise de remplir les blancs, de faire des déductions et de compléter….Donc ce roman est l’histoire de la construction d’une femme après une vie familiale pesante, c’est aussi une envie de liberté et de délivrance pour Maria Cristina. L’auteur d’une écriture romanesque et poétique réussit la prouesse de nous intéresser au récit qui est un hymne à la réflexion sur la lecture, le statut de l’écrivain pas toujours reconnu, la création littéraire, la conquête de la liberté, le pouvoir de l’homme et la puissance de la femme et le désir sexuel. Un livre que j’ai adoré et que je recommande est un gros coup de cœur. 5/5
La grâce des brigands
Editions ce l’Olivier 22 août 2013
ISBN 978 2 8236 0235 7
284 pages
Quatrième de couverture
Maria Cristina Väätonen a seize ans lorsqu’elle quitte la ville de son enfance, une bourgade située dans le grand Nord, entourée de marais et plongée dans la brume la plupart de l’année. Elle laisse derrière elle un père taciturne, une mère bigote et une soeur jalouse, pour s’installer à Santa Monica (Los Angeles).
C’est le début des années 70 et des rêves libertaires. Elle n’a pas encore écrit le roman dans lequel elle réglera ses comptes avec sa famille, et qui la propulsera sur la scène littéraire. Et elle n’est pas encore l’amante de Rafael Claramunt. Séducteur invétéré, cet excentrique a connu son heure de gloire et se consacre désormais à entretenir sa légende d’écrivain nobélisable. Est-il un pygmalion ou un imposteur qui cherche à s’approprier le talent de Maria Cristina ?
Mon avis
Maria Cristina n’est plus la jeune fille obéissante et contrainte de résister à son père pensif et taciturne, à la dictature de sa mère folle du Seigneur et à la jalousie de sa sœur, car cela fait vingt ans qu’elle les a quitté. Cependant Maria Cristina a beaucoup lutté pour réussir, elle est une écrivaine reconnue sur la scène littéraire, elle a quitté Raphaêl, un homme profiteur et menteur qui fut son amant, une amitié se noue entre elle et celui qui se surnomme Judy Garland, le chauffeur de Raphaêl. Mais il semblerait que la jeune femme est poursuivie par la malédiction de sa famille, c’est au lecteur à deviner pourquoi je ne parlerai pas du petit garçon. Ces quelques lignes pour décrire l’ambiance de l’histoire…. Au début du roman, Véronique Ovaldé nous dit qu’elle a abandonné le projet d’écrire l’histoire de Maria Cristina comme s’il s’était agi d’une biographie, ou d’un document bourré de références impératives et de notes de bas de page. Qu’elle a décidé de faire avec ce qu’elle sait d’elle et ce qu’on lui a dit d’elle. Elle a rencontré Maria Christina tardivement m’ais elle va essayer d’approcher la vérité de ce qui s’est déroulé jusqu’au 17 janvier 1994 et traquer les indices tout au long de la de Maria Cristina Väätonen, L’auteur dit encore qu’elle s’est permise de remplir les blancs, de faire des déductions et de compléter….Donc ce roman est l’histoire de la construction d’une femme après une vie familiale pesante, c’est aussi une envie de liberté et de délivrance pour Maria Cristina. L’auteur d’une écriture romanesque et poétique réussit la prouesse de nous intéresser au récit qui est un hymne à la réflexion sur la lecture, le statut de l’écrivain pas toujours reconnu, la création littéraire, la conquête de la liberté, le pouvoir de l’homme et la puissance de la femme et le désir sexuel. Un livre que j’ai adoré et que je recommande est un gros coup de cœur. 5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Ovaldé, Véronique] La grâce des brigands
C' est Maria Christina l' héroïne de ce roman.
Son enfance est plutôt triste, entre une mère sans doute bi-polaire, un père taciturne et une soeur parfois complice, quelquefois rivale...comme souvent dans les fratries.
Mais c' est une enfant douée, elle obtient une bourse d' étude et grâce à son père elle peut enfin fuir le village de Lapérouse et s 'installer à Los Angelès. Elle n' a que seize ans.
Elle va vivre les drames et les joies des jeunes femmes trop solitaires, elle va devenir un écrivain célèbre oublier sa famille...jusqu' au jour où elle reçoit un appel de sa mère :
"Il faut que tu viennes à Lapérouse, Maria Christina... C' est à cause du petit Peeleete... Ton neveu..."
Pendant ce voyage, Maria Christina fera sans doute un bilan de sa vie, de sa toute jeune vie.
Je crains d' être passée à côté de ce roman.
J' ai eu du mal à accrocher au style, je n' ai pas trouvé grand intérêt aux personnages.
Peut-être venait-il trop tôt après mes précédentes lectures.
Son enfance est plutôt triste, entre une mère sans doute bi-polaire, un père taciturne et une soeur parfois complice, quelquefois rivale...comme souvent dans les fratries.
Mais c' est une enfant douée, elle obtient une bourse d' étude et grâce à son père elle peut enfin fuir le village de Lapérouse et s 'installer à Los Angelès. Elle n' a que seize ans.
Elle va vivre les drames et les joies des jeunes femmes trop solitaires, elle va devenir un écrivain célèbre oublier sa famille...jusqu' au jour où elle reçoit un appel de sa mère :
"Il faut que tu viennes à Lapérouse, Maria Christina... C' est à cause du petit Peeleete... Ton neveu..."
Pendant ce voyage, Maria Christina fera sans doute un bilan de sa vie, de sa toute jeune vie.
Je crains d' être passée à côté de ce roman.
J' ai eu du mal à accrocher au style, je n' ai pas trouvé grand intérêt aux personnages.
Peut-être venait-il trop tôt après mes précédentes lectures.
joëlle- Modérateur
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Date d'inscription : 30/09/2013
Re: [Ovaldé, Véronique] La grâce des brigands
J'ai beaucoup aimé ce livre. On y reconnaît le style Ovaldé: des phrases longues, des majuscules au milieu des phrases et surtout des personnages originaux, aux caractères très marqués. J'ai apprécié de suivre Maria Cristina, de la voir mûrir, grandir, laisser sa naïveté au vestiaire. J'ai beaucoup aimé Joanne aussi, sa fraîcheur, sa sincérité...
Véronique M.- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : un peu de tout, romans en tous genres,biographies, essais mais pas trop la science fiction.
Date d'inscription : 12/02/2010
Re: [Ovaldé, Véronique] La grâce des brigands
J'aime beaucoup le style de Véronique Ovaldé, même si j'ai moins apprécié ce livre que d'autres de cet auteur.
L'écriture est parfaite et j'ai vraiment cru lire une biographie. C'est quand j'ai voulu faire des recherches sur Rafaël Claramuut que je me suis rendue compte de la supercherie...
Pas un coup de cœur donc, mais lire est un plaisir quoi qu'il arrive avec Mme Ovaldé, alors ne vous en privez pas, ce serait dommage!
L'écriture est parfaite et j'ai vraiment cru lire une biographie. C'est quand j'ai voulu faire des recherches sur Rafaël Claramuut que je me suis rendue compte de la supercherie...
Pas un coup de cœur donc, mais lire est un plaisir quoi qu'il arrive avec Mme Ovaldé, alors ne vous en privez pas, ce serait dommage!
Invité- Invité
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