[Weitzmann, Marc] Une matière inflammable
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[Weitzmann, Marc] Une matière inflammable
Auteur: Marc WEITZMANN
Editeur: Stock
Date de parution: 21 août 2013
Broché: 384 pages
Résumé:
Début des années quatre-vingt-dix. Au terme d’une jeunesse tumultueuse, Frank Schreiber cherche à rentrer dans le rang. Apprenti écrivain, il accepte un travail de « nègre » auprès d’un ami de sa famille, Patrick Zimmermann, ancien gauchiste devenu économiste à succès. Frank est bientôt attiré par son épouse Paula, une femme aux multiples facettes, dont il devient l’amant. S’ensuit alors une spirale de mensonges et d’ambiguïtés où nul n’est ce qu’il semble. Pas même Frank, tandis que, adopté par le couple, il pénètre dans un milieu intellectuel et politique proche du pouvoir qui le fascine et le révulse à la fois. Ce n’est que vingt ans plus tard, sur fond de déréliction sociale et de scandales publics, qu’il en découvrira certaines clés.
Marc Weitzmann, fidèle à ses obsessions, offre ici une fiction explosive sur quelques aspects de la crise française. Corruption et intégrité, relations de couple et domination, imposture et quête de soi, sont quelques-uns des thèmes de ce roman audacieux et drôle dont l’action se déroule sur deux décennies.
Mon avis:
Je n’aime pas dire ça, et ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé, mais je n’ai pas aimé ce livre.
Du début à la fin je me suis vraiment demandée pourquoi je lisais ça. Je ne me sentais pas à ma place en lisant ce livre.
Et de fait j’ai vraiment trouvé ce roman assez excluant. Je ne me suis en aucune façon identifiée aux personnages, que j’ai trouvés éloignés de moi au possible, et je n’en ai aimé aucun, chose ô combien rare parce que je suis assez peu difficile en matière de lecture.
A la fin je me suis d’ailleurs dit que pour aimer ce livre il faut surement ressembler aux personnages, avoir leurs origines, leur religion, leur vision des choses.
Pour dire un mot de l’histoire, on suit Franck, qui est né dans une famille d’intellectuels qui ont aussi rencontré des personnes célèbres de l’Histoire, de la politique, et qui pour certains, évoluent toujours dans ces « hautes sphères » si élitistes.
Rien qu’au début où on est avec le grand-père de Franck, je n’ai pas du tout aimé sa façon de parler, de voir les choses. J’ai trouvé ce grand-père profondément pénible et détestable.
Et Franck lui m’a paru vraiment très passif, du début à la fin on dirait qu’il n’évolue pas. Rien de ses actes ou de ses actions ne démontre une évolution quelconque. Franck n’apprécie pas son père qui dénote dans la famille parce qu’il est un prof et qu’il l’a ‘obligé’ à vivre à Ploucville, si loin de Paris…
Je n’ai pas du tout apprécié sa mentalité. Il se veut différent et il veut surement faire mieux que la figure paternelle pour qu’un jour il puisse raconter autant de choses que son grand-père l’a fait, mais au final quoi qu’il fasse il n’arrivera pas à grand-chose et restera assez pathétique…
Et si le petit ‘piment’ apporté à l’histoire quand Franck devient l’amant de la femme de son « ami » Patrick Zimmermann, Paula, est la seule chose qui amène un peu « d’action » au roman, on ne peut pas dire que ça soit vraiment réussi.
Franck et Paula ont une aventure, mais on se demande si Franck est attiré par elle juste parce qu’elle est une jeune femme juive, elle aussi avec un père illustre, ou si c’est juste l’interdit qui l’intéresse…
Mon plus gros reproche à faire sera cependant d’utiliser les personnes publiques d’Anne Sinclair et de Dominique Strauss-Kahn dans un roman.
Franchement je n’en vois pas l’intérêt, et d’autre part cela m’a dérangée parce que si j’avais envie de lire une histoire sur ces personnes publiques, je le ferai, je n’attends pas ça d’un roman ! Et c’est tellement présent dans cette histoire… A croire que l’auteur voulait écrire un livre sur eux mais a du se contenter de les intégrer dans un roman. Les histoires de politique, de pouvoir, de magouilles, de sexe etc qui ont tourné autour de DSK ont été suffisantes pour qu’on en sache assez et qu’on laisse un peu le lecteur tranquille dans un roman…
Bref, de toute façon je n’ai pas été convaincue non plus par l’écriture, trop lourde, trop empruntée, avec des tournures de phrases mal adaptées. Ça n’est pas un livre pour moi, j’ai été plus que déçue par cette lecture.
Ma note: 1.25 /5
Invité- Invité
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