[Mahajan, Karan] Planning familial
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planning familial
[Mahajan, Karan] Planning familial
PLANNING FAMILIAL
Roman, édité chez Picquier en février 2010
280 pages
Résumé
C'est l'histoire d'un ministre un brin ventripotent qui entretient deux passions : sa famille de treize enfants et sa ville de Delhi. Après des années de silence, il décide d'annoncer un terrible secret à Arjun, son fils aîné. Mais des péripéties rocambolesques vont repousser à plus tard la révélation de la vérité.
En toile de fond, nombre de personnages attachants dont la féconde Sangita qui tricote inlassablement dans cette maison du bonheur qu'est la nursery où s'entassent les fruits de l'amour et une joyeuse fornication, autre passion à laquelle son ministre d'époux s'adonne sans compter et sans la moindre planification.
A ceux qui s'inquiéteraient de voir l'action tourner en rond et en dérision, on pourrait dire que c'est la garantie d'un style enlevé, échevelé, qui tient l'intrigue en haleine et provoque des cascades de rires. En outre, ce cher ministre est non seulement bidonnant et ventripotent mais aussi captivant et émouvant : une comédie à l'indienne qui fait de la subversion par le rire le meilleur instrument de critique social - pour notre plus grand bonheur.
Mon ressenti
Le ton du livre est donné dès les premières pages, l’histoire se veut drôle voire burlesque. De fait, de mon point de vue occidental, il y a des situations complétement décalées : un ministre qui démissionne 67 fois a de quoi surprendre, mais qui réintègre aussi vite sa fonction ; sa femme qui passe ses journées dans la nursery à tricoter devant ses feuilletons, les ébats du couple couverts par les pleurs des bébés… et sans compter les rapports de pouvoir, de regard dans la fratrie…
Mais voilà, une fois le décor planté, l’histoire ne décolle pas beaucoup. Il semble qu’il n’y a pas plus d’histoire à part peut-être une description des mœurs et coutumes de l’Inde : que ce soit son milieu politique ou ses administrations, que ce soit autour de son économie, que ce soit autour de sa culture télévisuelle ou ses coutumes familiales et maritales, que ce soit autour de son éducation… l’ensemble donne une peinture pèle mêle de taches de couleur qui prennent vie sans but semble-t-il, un peu comme votre esprit lorsqu’il vagabonde de temps à autre. L’auteur décrit avec dérision et justesse ce qui fait et mine son pays : la corruption, l’art du paraître, sa démographie galopante, l’impact des séries télé, les mariages arrangés…
Ma lecture de ce livre se résume à un vagabondage sans but, plaisant et reposant.
Roman, édité chez Picquier en février 2010
280 pages
Résumé
C'est l'histoire d'un ministre un brin ventripotent qui entretient deux passions : sa famille de treize enfants et sa ville de Delhi. Après des années de silence, il décide d'annoncer un terrible secret à Arjun, son fils aîné. Mais des péripéties rocambolesques vont repousser à plus tard la révélation de la vérité.
En toile de fond, nombre de personnages attachants dont la féconde Sangita qui tricote inlassablement dans cette maison du bonheur qu'est la nursery où s'entassent les fruits de l'amour et une joyeuse fornication, autre passion à laquelle son ministre d'époux s'adonne sans compter et sans la moindre planification.
A ceux qui s'inquiéteraient de voir l'action tourner en rond et en dérision, on pourrait dire que c'est la garantie d'un style enlevé, échevelé, qui tient l'intrigue en haleine et provoque des cascades de rires. En outre, ce cher ministre est non seulement bidonnant et ventripotent mais aussi captivant et émouvant : une comédie à l'indienne qui fait de la subversion par le rire le meilleur instrument de critique social - pour notre plus grand bonheur.
Mon ressenti
Le ton du livre est donné dès les premières pages, l’histoire se veut drôle voire burlesque. De fait, de mon point de vue occidental, il y a des situations complétement décalées : un ministre qui démissionne 67 fois a de quoi surprendre, mais qui réintègre aussi vite sa fonction ; sa femme qui passe ses journées dans la nursery à tricoter devant ses feuilletons, les ébats du couple couverts par les pleurs des bébés… et sans compter les rapports de pouvoir, de regard dans la fratrie…
Mais voilà, une fois le décor planté, l’histoire ne décolle pas beaucoup. Il semble qu’il n’y a pas plus d’histoire à part peut-être une description des mœurs et coutumes de l’Inde : que ce soit son milieu politique ou ses administrations, que ce soit autour de son économie, que ce soit autour de sa culture télévisuelle ou ses coutumes familiales et maritales, que ce soit autour de son éducation… l’ensemble donne une peinture pèle mêle de taches de couleur qui prennent vie sans but semble-t-il, un peu comme votre esprit lorsqu’il vagabonde de temps à autre. L’auteur décrit avec dérision et justesse ce qui fait et mine son pays : la corruption, l’art du paraître, sa démographie galopante, l’impact des séries télé, les mariages arrangés…
Ma lecture de ce livre se résume à un vagabondage sans but, plaisant et reposant.
Pinky- Grand sage du forum
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Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
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Date d'inscription : 04/06/2008
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