[Crane, Elisabeth] Une famille heureuse

Elisabeth Crane
Une famille heureuse
Traduit de l'anglais (Etat-Unis) par Bruno Boudard
Roman
2012
Editions Phébus
295 pages
ISBN :978-2-7529-0778-3



4ème de couverture:

Dans la famille Copeland, je voudrais les parents. Gordon, le père déjanté – grandiloquent, vaniteux et insignifiant, il est gérant de supermarché –, et Jean, la mère courage dévastée par le suicide de son amant.

Je voudrais aussi les enfants : Priscilla, l’ado insupportable et délurée qui ne vit que pour les fringues, les mecs et la télé-réalité ; et Otis, le petit dernier un brin allumé.

Sans oublier, les aïeuls : Theodore, le grand-père tendre à la tête dans les étoiles, et Vivian, la matrone bourgeoise et venimeuse, férue de potins et de commentaires assassins.

Résumons : « fille caractérielle, père je-sais-tout, fils gentil et normal, quoiqu’un peu bizarre, maman au-potentiel-non-encore-exploité / ayant-une-aventure, arrière-grand-mère vacharde, papy qui perd la boule. »

Joyeuse et punchy, la photo a désormais la place d’honneur sur la cheminée. Mais avec de telles personnalités, une chose est sûre, un rien suffit pour tout faire exploser. Le jeu de massacre peut commencer. Faisons confiance à Elizabeth Crane pour mettre le feu aux poudres.

Mon avis :

Nous faisons ici la connaissance d' une famille américaine banale, dans laquelle rien ne semble se passer, une famille ordinaire constituée de personnes bien peu intéressantes. C'est en tout cas ce qu'Elisabeth Crane nous pose comme postulat de départ. Et puis nous allons partager leur vie pendant une courte période et cela devient passionnant. Ceux qui nous semblaient ennuyeux et creux se dévoilent petit à petit. Ceux qui nous énervaient nous émeuvent et deviennent attachants.

Une famille déjantée? Peut-être, mais au fond pas tant que ça, car on se retrouve en eux. Une famille normale alors? Aussi normale que la mienne en tout cas!

J'ai beaucoup aimé ces portraits d'humains, avec leurs faiblesses, leurs travers. Quand on arrête de se cacher, que les masques tombent, qu'on oublie un peu les apparences, alors on touche l'humanité du doigt, et ça fait du bien.

Amateurs d'action, passez votre chemin sans hésiter, il n'y a dans ce livre que des pistes de réflexion. L'auteur observe, ne juge pas, et nous laisse nous faire notre propre opinion. Jusqu'à la fin, qui m'a fait pester et sourire à la fois. Lisez le, et vous comprendrez pourquoi!

Merci Titibus pour ta critique, avec une fin qui donne envie de le noter pour savoir le fin mot 

Merci louloute, pour tes encouragements!

de rien Titibus  

ça donne vraiment envie de le lire ! en plus j'aime beaucoup ce genre de livre ! allez je l'ajoute a ma LAL !