[Ledig, Agnès] Juste avant le bonheur

Que dire de l’histoire ? Au départ un homme, Paul, son fils, Jérôme et une jeune mère célibataire, Julie. Tous les séparer ou presque.  Le père et le fils ont une vie confortable mais triste, Julie, elle, galère pour joindre les deux bouts et se bat pour son fils Ludovic.  Mais tous les trois sont à la recherche d’un peu de bonheur. Ils vont être réunis par un concours de circonstance, vont s’apprivoiser doucement, se reconstruire chacun à leur manière. Ludovic, le fils de Julie y sera pour beaucoup, du haut de ces trois ans. Mais voilà alors que tout semble aller pour le mieux c’est le drame. A partir de là tout bascule, la vie devient dure et terrible pour tous les trois. Trouveront ils la force de s'en sortir ? Auront-ils droit au bonheur ?

Julie a un proverbe qui lui permet de tenir : « Ne baisse pas les bras tu risquerais de le faire deux secondes avant le miracle ». 

La difficulté du métier de caissière est ici très bien décrite et me semble très réaliste. Quand on voit le comportement de certaines personnes avec ces femmes, qui ne font que leur travail … Le peu de considération qu’il leur est apporté. Qu’ont-elles fait pour mériter ça? 

Le récit est très agréable à lire, il nous est conté par le narrateur, et parfois c’est Julie elle-même qui nous parle, qui nous donne son ressenti sur une situation, une période de sa vie.
L’auteure nous décrit à merveille cette bataille que mène Julie, avec beaucoup de réalisme et de finesse. Je n’aurais pas du tout été surprise de lire à la fin qu’il s’agissait d’une histoire vraie… mais non enfin peut-être au vu de la biographie de l’auteure.

Ce livre est un véritable coup de Cœur pour moi. Une histoire prenante, émouvante, impossible de retenir mes larmes. En tant que mère, il est impossible de ne pas se mettre à la place de cette jeune femme qui a beaucoup de courage.  Je garderai longtemps le souvenir de ce livre en tête !

Lu dans le cadre du challenge partage lecture 2014-2015 :
Comme beaucoup d'autres j'ai aussi cru que cela serait un roman pas à l'eau de rose mais sur la vie difficile d'une caissière et ses clients, mais en lisant les différentes critiques je me suis laissé tenter et je ne regrette pas. C'est une très belle histoire, bien sûr cette amitié très rapide entre julie et Paul est surprenante mais c'est un livre donc on peut se permettre d'y croire pour moi c'est à ça que sert la lecture, à rêver. Ce mélange d'amitié et d'amour des autres est bien écrit dans ce roman. J'ai également versé ma petite larme tellement ce fut émouvant à beaucoup de passages. Je ne connaissais pas Agnès ledig et j'ai bien envie de lire ses autres livres.
J'ai voté coup de coeur!

Lu dans le cadre du challenge PL 2014/2015

Je me suis dit qu'en laissant passer quelques jours, j'arriverai plus facilement à faire une critique.
Eh bien non ! J'ai pleuré comme une madeleine avec ce livre. J'ai été boulversée par ces personnages.
J'ai adoré le style de l'auteur, je me suis retrouvée plongée dans le livre, avec l'impression que ses personnages étaient de véritables personnes.

Un coup de coeur !

Mon avis :

Juste avant le bonheur c'est l'histoire de Julie, jeune maman célibataire (j'avais presque envie d'écrire célibattante) de Lulu, p'tit bout d'amour calme et ennemi du brocolis. Julie cumule les galères d'ordre matériel mais continue à croire.
C'est aussi l'histoire de Paul, quinqua perdu après sa première rupture qui décide de se retrouver après son second divorce. Paul a un fils, Jérôme, la trentaine, médecin ruminant le chagrin de la perte de sa femme.
Voilà la toile de fond. D'une manière improbable, les protagonistes vont se rencontrer, voire se percuter, pour finir par devenir une petite bande, une sorte de famille recousue.

C'est la partie "avant", celle qu'on peut un peu raconter, décrire. Puis, il y a la partie "après", celle qu'on attend de connaître. Et pour finir, la partie "maintenant", celle qu'on a deviné que j'ai deviné depuis le départ. Ça, c'est mon découpage du roman.

Je suis embarrassée , je dois l'avouer. Je n'ai pas du tout accroché à la partie "avant", je l'ai trouvé pleine de ficelles faciles à tirer, avec trop de caractère sensible, des personnages trop chargés ; Cassiopée a décrit un gâteau pour parler du roman (il me semble), moi je la trouve trop sucrée cette première part du gâteau, et le sucre je n'aime pas ça.
Concernant, la partie "après", c'est pour moi, la partie intéressante du roman, elle est vraiment bien. Notamment, le personnage de Romain me plait, c'est un peu mon idéal masculin (excusez mon côté fleur bleue   ) ; les autres personnages prennent plus de consistance, de goût. Et l'épreuve qu'ils traversent est bien décrite, racontée. Le sucre est resté sur le dessus du gâteau. C'est aussi une partie très émouvante, sans tomber dans le pathétique (que je trouve dans la première partie) ; bref, prenez un mouchoir à proximité  
La partie "maintenant" ne m'a laissé que peu de surprises, une fin très (trop) évidente, encore une couche de bons sentiments... disons que je n'aime pas le décor en pâte d'amande sur les gâteaux
Je n'ai pas accroché non plus au style de l'auteur, j'ai pensé abandonner ma lecture, mais je déteste abandonner...
J'ai lu vos avis et ils sont plutôt unanimes, c'est un  , à part La Grande astrance qui a eu du mal aussi. Je ne sais que voter, je pense dire que j'ai apprécié le roman, même si la vérité est que je n'en ai apprécié qu'une partie et le proverbe arabe que je me garde : " Ne baisse pas les bras, tu risquerais de le faire deux secondes avant le miracle". (C'est un proverbe magnifique ! )

Mon avis:

J'ai passé un très bon moment avec cette histoire.
Le début, que certaines disent "trop sucré", j'aime finalement beaucoup ces couches d'optimisme, d'espoir. "Et si c'était vrai, d'avoir parfois une telle chance ?"
Evidemment, il y a toute cette douleur au centre, comme dit plus haut "mouchoirs à portée de main".
Puis l'espoir renaît. La fin est peut-être un peu téléphonée, mais amenée en douceur.
Pour moi, un livre agréable et adorable.
J'aime bien l'écriture fluide et simple de Agnès Ledig. Après celui-ci, qui était mon premier, j'ai lu tous les autres.

J'ai lu ce livre dans le cadre de mon challenge 2015/2016.
Comme beaucoup d'entre vous, j'ai eu peur de m'embarquer dans un roman à l'eau de rose, il s'est avéré que l'histoire m'a énormément touchée, que d'émotions!!!
J'ai souri, j'ai aussi vessé quelques larmes, les protagonistes sont tous touchant, ils donnent envie de les connaitre dans la "vraie vie".
L'auteure a toujours une belle citation, qui apaise après les moments de douleur, ce qui donne à réfléchir sur nos propres maux, pour ma part, j'en ai retenu quelque unes à appliquer.

Julie, caissière, a une vie difficile. Elle s'occupe seule de son fils, Ludovic, 3 ans. Un jour, Paul, un client pas comme les autres, lui adresse la parole. Une rencontre décisive qui va bouleverser sa vie.
Huit jours plus tard, ils partent en vacances en Bretagne avec Jérôme, le fils de Paul.  
Julie a-t-elle raison de faire confiance à cet inconnu qui a 30 ans de plus qu'elle ? Pourquoi se sent-elle si bien avec lui ?


C'est un livre qui parle de rencontres et de chaleur humaine, de mots qui soulagent et de silences qui apaisent, de larmes qui font du bien et de sourires qui réconfortent.

La première partie du livre a été un coup de cœur.
J'ai aimé les mots d'Agnès Ledig et les relations qui se sont noués entre ses personnages, d'âges et de situations si différentes. Ils n'ont rien à faire ensemble, et pourtant, ils s'apportent chacun l'un à l'autre. J'ai trouvé particulièrement forts et émouvants les moments d'échanges entre Julie et Jérôme.
Il y a une vraie poésie dans ces mots, des scènes féeriques et de belles images qui font rêver (la voûte céleste est "un palace à dix milliards d'étoiles").

Et puis, le drame survient.
J'ai versé quelques larmes.
Mais la suite m'a moins convaincue.
Les relations entre les personnages sont moins nuancées, tout va trop vite et semble trop évident.
Les métaphores et comparaisons trop fréquentes ont fini par me lasser.

Quant aux dernières pages, franchement, c'est "too much"... à la limite du ridicule. Le roman n'avait pas besoin de ça.

Spoiler:

Finalement, j'ai voté "apprécié".

Et puis Paul, dans ses pensées joyeuses. Il aime se dire qu'il part à l'aventure en Bretagne et n'a rien à envier aux plus grands aventuriers de la terre. Ce n'est pas de géographie dont il est question dans ce voyage. Plutôt des profondeurs humaines et de leurs forêts impénétrables.

[Il] regarde Julie profondément, comme à son habitude. Un sourire accentue les deux sillons, les petites ridules des yeux s'allument.
Ce regard reste imprimé encore un instant, quand il est sorti de la chambre, comme l'empreinte d'un pas dans le sable mouillé, avant que la vague ne vienne l'effacer.

- C'est vrai, c'est ridicule, un homme qui se confie. C'est pour ça qu'ils ne le font pas. Les femmes ont juste compris que le ridicule ne tue pas. Et que parfois même, ça fait du bien. Pas d'être ridicule, de dire ce qu'on a sur le cœur. Les hommes en ont un aussi, non ?

La vie s'apparente à la mer. Il y a le bruit des vagues, quand elles s'abattent sur la plage, et puis le silence après, quand elles se retirent. Deux mouvements qui se croisent et s'entrecoupent sans discontinuer. L'un est rapide, violent, l'autre est doux et lent. Vous aimeriez vous retirer, dans le même silence des vagues, partir discrètement, vous faire oublier de la vie. Mais d'autres vagues arrivent, et arriveront encore et toujours. Parce que c'est ça, la vie... C'est le mouvement, c'est le rythme, le fracas parfois, durant la tempête, et le doux clapotis quand tout est calme. Mais le clapotis quand même. Un bord de mer n'est jamais silencieux, jamais. La vie non plus, ni la vôtre, ni la mienne.

Après "Marie d'en haut" (Beaucoup apprécié !) je viens de terminer celui-ci   Mon avis est un peu différent ... à posteriori
En effet, durant toute la lecture j'ai été happé par les personnages "cabossés" qui sont la marque de l'auteure et les péripéties qu'elle leur fait vivre. Mais la dernière page refermée je me dis que les ficelles sont tout de même vraiment grosses mais que je ne l'ai vu qu'après, avec un peu de recul. C'est particulièrement vrai pour la deuxième partie et la fin comme l'a dit ci-dessus Zia.

8/10 et apprécié quand même

Bonjour,
ce livre est vraiment bon ... je le recommande

Comme le titre l'indique il semble que le bonheur arrive après des enrênements malheureux. Faut il connaitre le malheur pour avoir droit au bonheur? c'est la question que l'on peut se poser. Mais le bonheur est partout il suffit de regarder autour de soi. Voilà une raison de lire ce livre qui nous fait pleurer mais aussi sourire.

Julie, mère célibataire et caissière dans un supermarché se bat tous les jours pour donner à son fils ,lulu, une belle vie .Elle ne baisse jamais les bras .Elle fait preuve de courage et d'une grande maturité alors qu'elle est si jeune. La rencontre avec Paul et Jérôme va bouleverser sa vie et également l'enrichir de nouvelles amitiés très profondes. Ils seront toujours là dans les moments difficiles comme dans les plus heureux .Romain, kiné, lui apportera la douceur de vivre. Enfin une leçon de courage et d'humilité.