Shojo: Library Wars - Love & War - Série [Yumi, Kiiro]

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Mangaka: Kiiro YUMI
Titre: Library Wars - Love & War
Editeur: Editions Glenat
Date de parution: 2 juin 2010 pour le 1er tome - Tome 10 à paraître dès mi-2014 (source: Glénat.fr)
Broché: 196 pages

Résumé:

Au début de l’ère Seika (ère fictive), le gouvernement a voté un texte appelé “Loi d’Amélioration des Médias” et qui vise en réalité à un contrôle renforcé de la culture. L’armée est ainsi mise à profit pour censurer et détruire les ouvrages susceptibles de troubler l’ordre public, ou de porter atteinte aux valeurs de la patrie !Afin de lutter contre cette répression, les bibliothèques se sont fédérées et mobilisées afin de créer une unité d’élite spécialement entraînée pour protéger les livres et leurs lecteurs. Depuis que, lectrice, elle fut sauvée d’une rafle par un des membres de cette unité d’élite, Iku Kasahara rêve d’en faire partie à son tour. Mais l’entraînement, mené d’une main de fer par son instructeur, s’avère impitoyable !

Adaptée d’une série de romans à succès écrits par Hiro Arikawa, “La guerre des bibliothèques” est une incroyable oeuvre de politique-fiction, à la fois grave et prophétique, mais non dénuée d’humour, qui emprunte autant à Appleseed qu’à Fahrenheit 451. Une ode à la liberté et aux livres, originale pour ne pas dire unique en son genre, qui fut adaptée en une série télévisée à succès réalisée par le prestigieux studio I.G. (Ghost in the Shell).Le roman a été vendu à près de 1.5 millions d’exemplaires au Japon, et a été distingué du “2008 Seiun Award for a long fiction”, équivalent asiatique du prix Hugo.

Mon avis sur le tome 1:
Dans un Japon imaginaire, au temps de l’ère Seika, Iku Kasahara rêve de devenir membre du corps des bibliothécaires depuis qu’un mystérieux inspecteur a sauvé le livre qu’elle voulait à tout prix acquérir avant qu’il ne soit confisqué.
A cette époque là la loi « d’amélioration des médias » a été proclamée, et certains ouvrages ‘sensibles’ sont soumis à une censure en étant confisqués et gardés précieusement par une armée.

Iku Kasahara est une jeune fille athlétique, qui subit un entraînement intense afin de réaliser son rêve. Sportive, les autres matières plus théoriques ne sont pas spécialement sont fort.
Elle est très souvent rabrouée et mise en difficulté par le lieutenant Dojo, et la rivalité entre les deux est comique et bien rendue par la mangaka qui ne ménage pas son héroïne !
Mais sous ses aspects durs, Dojo peut aussi faire preuve de sensibilité et d’amitié, et le lieutenant Komaki son coéquipier se joue souvent de lui en le taquinant, surtout au sujet de Kasahara…
On a aussi Tezuka, le rival de Kasahara, celui qu’elle va devoir supporter puisqu’ils vont se retrouver équipier dans « l’équipe Dojo »…

Bon, vous l’aurez compris, on est dans un manga de type shojo, où le mystérieux « Prince Charmant » est l’objet de toutes les pensées de Kasahara et à l’origine de sa volonté.
On nous explique cependant bien ce qu’est le corps des bibliothécaires et son action. On a donc quand même de l’action, ce n’est pas qu’une simple histoire d’amour. Et l’humour est très présent, vu le caractère exubérant de l’héroïne et sa façon de se mettre dans le pétrin, on n’est pas prêts de pleurer !

Ma note: 4 /5

Mon avis sur le tome 2:
Dans ce second tome, Kasahara exaspère toujours autant Tezuka qui ne sait pas vraiment comment s’y prendre avec elle ! Cela donne lieu avec quelques situations assez cocasses d’ailleurs… Et la pauvre Iku Kasahara va être bien déstabilisée après une demande de son coéquipier !

Il va y avoir aussi une attaque armée à la bibliothèque et nos agents vont devoir intervenir pour régler ça !
Mais surtout suite à une série de meurtres commis par un jeune homme, la police va vouloir récupérer les données concernant les prêts de ce dernier ; or selon l’article 32 de la loi sur les bibliothèques : « les bibliothèques protègent la confidentialité de leurs lecteurs ». Le directeur Inamine va donc refuser la demande de la police.
Cela va être aussi l’occasion pour nous de découvrir la tragédie d’Hino, pour mieux comprendre les différends entre police et bibliothécaires.

Le côté shojo et romance n’est pas en reste, on découvre de plus en plus les sentiments ressentis par Kasahara, Tezuka et surtout Dojo.

L’histoire continue son petit bonhomme de chemin, on voit déjà certaines choses se profiler, et on a hâte de connaître la suite !

Ma note: 4 /5

Mon avis sur le tome 3:
Quand deux enfants protestent contre le « Comité de reflexion pour le développement de l’enfant » en leur envoyant des feux d’artifice, nos bibliothécaires les arrêtent, mais ils vont quand même essayer de comprendre les motivations de ces deux petits. Ils vont même les aider à se faire entendre des adultes en préparant une intervention.
On rencontrera à cette occasion Maki Orikuchi, journaliste et photographe qui couvre l’évènement.

Après cela, nos agents du GIB (Groupe d’Intervention des Bibliothèques) vont se retrouver face aux agents ASA dans l’une des plus terribles batailles depuis 20 ans. Or Dojo va mettre Kasahara à part, et l’affecter à la protection du directeur Inamine…
Kasahara prend assez mal cette décision… mais elle va bien devoir s’en accommoder ! Surtout quand la scène finale de ce tome est pleine de suspens !

Dans ce tome là encore, Kiiro YUMI réussit à allier action et romance (même si c’est moins visible dans mon résumé) ; les relations entre Kasahara et Dojo sont de plus en plus fortes, et l’on commence vraiment à se demander quand les deux vont se rendre compte de leurs réels sentiments !
Et le suspens de la fin de tome est tel qu’on a vraiment envie de se jeter sur le quatrième tome sans tarder !

Ma note: 4 /5