[Vasset, Philippe] La conjuration
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[Vasset, Philippe] La conjuration
Auteur: Philippe VASSET
Titre: La conjuration
Editeur: Fayard
Date de parution: 21 août 2013
Broché: 230 pages
Résumé:
J'ai créé une secte. C'était, au départ, une entreprise purement commerciale. Jusqu'à ce que j'y prenne goût: fonder une religion est la dernière oeuvre possible.
Né en 1972, Philippe Vasset est journaliste. Après "Exemplaire de démonstration" (Fayard, 2003), "Un livre blanc" (Fayard, 2007) et "Journal intime d'une prédatrice" (Fayard, 2010), "La Conjuration" est son septième roman.
Mon avis:
Je suis ressortie assez dubitative de cette lecture. Ce ne fût pas une mauvaise lecture, ni une bonne.
On suit le narrateur, un homme dont on ne sait au final pas grand chose, dans ses parcours urbains. En effet après être partis quelques années, il revient à Paris et il nous entraîne avec lui dans des lieux auxquels il tient, des lieux qu’il apprécie.
Quand un soir il rencontre André, un écrivain assez fantasque, il se retrouve embarqué (volontairement bien entendu) dans la création d’une secte ! Ni plus, ni moins que ça ! André veut en effet se reconvertir, et fonder une secte lui semble très lucratif. Le narrateur va donc être une sorte de conseiller pour André, il devra chercher un lieu convenable pour leur « entreprise ».
J’ai bien aimé la partie consacré au fondement de la secte, leur recherche tellement « scientifique » et « marketing » qui semble si éloignée mais si proche à la fois de ce qu’est le fait de fonder une religion.
Ils vont vite se rendre compte que ce n’est pas si facile que ça, et que le marché est assez exigeant.
Cette partie là nous amène aussi à suivre le narrateur dans ses explorations et explications sur différents lieux.
Au fil de ses pérégrinations il va rencontrer une jeune femme qui va lui apprendre bien des choses pour pénétrer des lieux a priori difficiles d’accès : elle va lui apprendre à crocheter des serrures, à se fondre dans le décor, à choisir le moment opportun.
Et petit à petit, le narrateur va de plus en plus se rendre marginal et il va rencontrer des gens qui comme lui pénètrent et squattent des lieux qui ne devraient pas l’être.
Il va ainsi devenir petit à petit le leader d’un groupe, de plus en plus important, où chacun veut devenir quasi-invisible pour se fondre dans n’importe quel décor et pénétrer n’importe quel lieu.
Cette partie là par contre m’a beaucoup moins plu… Cela devenait trop invraisemblable, trop exagéré parfois.
Je reconnais néanmoins une réelle poésie et douceur dans l’écriture, et même si le livre n’est pas bien long, on le lit très facilement, parce qu’on est embarqué par le narrateur et on se prend à vouloir découvrir nous aussi les lieux qu’il apprécie.
Dernière chose qui me paraît un peu dommage : la photo de couverture. Pourquoi choisir une photo d’une ville de Russie alors que le livre n’y fait absolument aucune référence, et se passe à Paris ? Je pense que trouver une photo d’un coin de Paris doit être plus que faisable. Ça reste un détail qui n’a pas vraiment entaché ma lecture, mais c’est juste incongru.
Ma note: 3 /5
Invité- Invité
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