[Raïs, Condie] Le précepteur - Episode 1: La maison Lugosi

Description (source Amazon):
Lorsque Marc Hellsing est engagé pour donner des cours particuliers de français à un gamin, il ne s'attend certainement pas à débarquer dans cette famille de fous furieux.
Un serviteur inquiétant, un adolescent apprenti-psychopathe, une gamine qui mériterait un bon exorcisme, un père scientifique fou à lier et surtout, surtout, la mère de famille, une vampire-nymphomane qui règne sur tout ce petit monde...
"La maison Lugosi" est le premier épisode de la série "Le précepteur" qui mélange allègrement humour noir et parodie fantastique.

Mon avis:
Après n'avoir pas aimé le premier ouvrage de Condie Raïs lu, j'ai quand même décidé de tenter de lire celui-ci qui était déjà dans ma liseuse. Le premier épisode était gratuit et l'intégrale à moins d'1€ ce qui est raisonnable si j'aime. La nouvelle est courte (23 pages), je ne prenais donc pas de gros risques en me mettant à lire.
Ce que je n'avais pas aimé dans C2H4O2 c'est à dire la méchanceté gratuite n'est pas présente ici. Le résumé est alléchant, la plume de Condie Raïs agréable et l'humour présent.
Oui mais... si je reprends cette phrase du résumé "il ne s'attend certainement pas à débarquer dans cette famille de fous furieux", je suis très déçue de constater que Marc n'a pas peur, il est juste un peu surpris. Je ne sais pas vous, mais si moi je donne un premier cours dans une famille où il se passe des choses paranormales, j'ai peur, je fuis et je ne reviens pas. Bon pour l'histoire il faut revenir, mais j'ai au moins peur, je me pose des questions, j'imagine des choses et techniques pour me défendre au cas où.
Lui semble juste étonné et nous donne ces informations d'un ton nonchalant quasiment. Pour moi ça fait tomber tout le soufflé et je vote donc moyennement apprécié et je me passerais de lire la suite.

Pour l'équipe, j'espère avoir mis ma critique à la bonne place... Vu la taille, ça me paraît être une nouvelle mais j'avoue que connaissant peu ce genre, je ne savais pas qu'une nouvelle pouvait comporter plusieurs épisodes.