[Grass, Günter] Le tambour
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[Grass, Günter] Le tambour
Points
634 pages
8 € 50
L'époque : 1900-1954. Le lieu : Dantzig, ville déchirée entre deux nations, la Prusse et la Pologne. Le héros : Oscar Matzerath, un nain qui, sous les apparences de l'enfancce, a la maturité d'un adulte. Témoin désinvolte des événements qui se déroulent à Dantzig de 1924 à 1950, Oscar rythme sur son tambour ce qu'il voit et ressent. Il bat le rappel de ses souvenirs, ceux de sa famille et de son pays, faisant ainsi jaillir un univers grotesque et mystérieux, d'où la logique est exclue mais qui en dit long sur les hommes.
Ce livre figurait sur ma liste de livres à lire depuis un bon bout de temps. Aussi, quand je l'ai vu au CDI de mon lycée, j'ai sauté sur l'occasion. A vrai dire, si je l'aurai acheté, je pense que je l'aurais regrétté. Je n'ai pas du tout accroché aux premières pages du roman. En effet, je n'ai rien compris au départ où étaient les personnages puis tout s'est mis en place pour sauter à un autre événement, ... J'aurais pu, il est vrai prendre la peine de continuer un peu mais, en ce moment, j'ai plutôt envie de lire des romans qui ne prennent pas la tête comme celui-ci et qui se lisent rapidement.
634 pages
8 € 50
L'époque : 1900-1954. Le lieu : Dantzig, ville déchirée entre deux nations, la Prusse et la Pologne. Le héros : Oscar Matzerath, un nain qui, sous les apparences de l'enfancce, a la maturité d'un adulte. Témoin désinvolte des événements qui se déroulent à Dantzig de 1924 à 1950, Oscar rythme sur son tambour ce qu'il voit et ressent. Il bat le rappel de ses souvenirs, ceux de sa famille et de son pays, faisant ainsi jaillir un univers grotesque et mystérieux, d'où la logique est exclue mais qui en dit long sur les hommes.
Ce livre figurait sur ma liste de livres à lire depuis un bon bout de temps. Aussi, quand je l'ai vu au CDI de mon lycée, j'ai sauté sur l'occasion. A vrai dire, si je l'aurai acheté, je pense que je l'aurais regrétté. Je n'ai pas du tout accroché aux premières pages du roman. En effet, je n'ai rien compris au départ où étaient les personnages puis tout s'est mis en place pour sauter à un autre événement, ... J'aurais pu, il est vrai prendre la peine de continuer un peu mais, en ce moment, j'ai plutôt envie de lire des romans qui ne prennent pas la tête comme celui-ci et qui se lisent rapidement.
Invité- Invité
Re: [Grass, Günter] Le tambour
Ce livre était proposé en lecture commune, et je crois que si je ne l'avais pas choisi je l'avais quand même désigné en seconde possibilité.
Je vais donc le noter, à l'occasion je le lirai.
Je vais donc le noter, à l'occasion je le lirai.
Invité- Invité
Re: [Grass, Günter] Le tambour
Francine a écrit:Coucou Avalon, lis le quand même un jour car ce livre même si il est par certains aspects "terrible", est une anthologie !
Je suivrai ton conseil Francine mais peut-être pas pour le moment.
Invité- Invité
Re: [Grass, Günter] Le tambour
Challenge Nobel: livre 4
Mon avis : Août 2011
Mon avis : Août 2011
Ce livre est le premier tome de : « La trilogie de Dantzig ».
Oscar, un homme, est dans un « institut » (nous finirons par savoir de quel type d’établissement il s’agit et pourquoi il se trouve là) et va de chapitres en chapitres égrener ses souvenirs, comme une autobiographie.
Nous allons découvrir son histoire mais aussi celles de ses grands-parents, de ses parents ainsi que celle de l’Allemagne aux alentours de la seconde guerre mondiale mais attention, ce n’est pas une fresque historique, nous ne voyons que le point de vue, le ressenti d’Oscar.
Oscar a refusé de grandir (il a imposé sa volonté à son corps) et a gardé la taille d’un enfant de trois ans, son esprit est lui, vif, alerte, observateur et son tambour, fil conducteur, est le seul élément de sa vie qu’il conserve jalousement et qui va, en quelque sorte, par ses roulements, cadencé le récit.
Trois choses m’ont parfois un peu gênée :
L’utilisation de l’imparfait du subjonctif et de beaucoup de passé-simple :
« Nous souffrions que les répétitions ne durassent que deux heures… »
Le fait qu’Oscar (le narrateur) parle de lui-même parfois en disant « je, me, moi», parfois en disant
« Oscar », et cela peut arriver dans une même phrase… (Exemple : « Si désagréable que fût pour Oscar l’odeur du vinaigre, le fait que Sœur Dorothée perdait ses cheveux ne m’inspira qu’une floraison … »)
Certaines phrases longues, longues … alambiquées qui, à mon sens, alourdissaient ma lecture, ralentissaient le rythme et entraînaient une certaine lassitude chez moi.
En revanche, j’ai beaucoup apprécié :
La découverte de l’Allemagne, des événements de la vie d’Oscar, à cette époque, à travers le regard du narrateur, parce que cette approche a un côté un peu « loufoque »,
Les « rencontres » d’Oscar avec divers personnages, cocasses, apportant un peu d’ironie dans l'expression de l'auteur.
Globalement une lecture que je ne regrette pas, malgré quelques longueurs et qui me donne envie de visionner le film éponyme.
PS : J’ai découvert qu’une nouvelle traduction avait été faite. Il me semble, malgré le court extrait que j’ai pu en lire que la lecture est considérablement allégée.
Aussi, je conseille aux jeunes qui voudraient se lancer dans la découverte de ce roman, de choisir cette nouvelle version (traducteurs (en 2009): Jean Amsler et Claude Porcell au lieu de Jean Amsler seul).
Oscar, un homme, est dans un « institut » (nous finirons par savoir de quel type d’établissement il s’agit et pourquoi il se trouve là) et va de chapitres en chapitres égrener ses souvenirs, comme une autobiographie.
Nous allons découvrir son histoire mais aussi celles de ses grands-parents, de ses parents ainsi que celle de l’Allemagne aux alentours de la seconde guerre mondiale mais attention, ce n’est pas une fresque historique, nous ne voyons que le point de vue, le ressenti d’Oscar.
Oscar a refusé de grandir (il a imposé sa volonté à son corps) et a gardé la taille d’un enfant de trois ans, son esprit est lui, vif, alerte, observateur et son tambour, fil conducteur, est le seul élément de sa vie qu’il conserve jalousement et qui va, en quelque sorte, par ses roulements, cadencé le récit.
Trois choses m’ont parfois un peu gênée :
L’utilisation de l’imparfait du subjonctif et de beaucoup de passé-simple :
« Nous souffrions que les répétitions ne durassent que deux heures… »
Le fait qu’Oscar (le narrateur) parle de lui-même parfois en disant « je, me, moi», parfois en disant
« Oscar », et cela peut arriver dans une même phrase… (Exemple : « Si désagréable que fût pour Oscar l’odeur du vinaigre, le fait que Sœur Dorothée perdait ses cheveux ne m’inspira qu’une floraison … »)
Certaines phrases longues, longues … alambiquées qui, à mon sens, alourdissaient ma lecture, ralentissaient le rythme et entraînaient une certaine lassitude chez moi.
En revanche, j’ai beaucoup apprécié :
La découverte de l’Allemagne, des événements de la vie d’Oscar, à cette époque, à travers le regard du narrateur, parce que cette approche a un côté un peu « loufoque »,
Les « rencontres » d’Oscar avec divers personnages, cocasses, apportant un peu d’ironie dans l'expression de l'auteur.
Globalement une lecture que je ne regrette pas, malgré quelques longueurs et qui me donne envie de visionner le film éponyme.
PS : J’ai découvert qu’une nouvelle traduction avait été faite. Il me semble, malgré le court extrait que j’ai pu en lire que la lecture est considérablement allégée.
Aussi, je conseille aux jeunes qui voudraient se lancer dans la découverte de ce roman, de choisir cette nouvelle version (traducteurs (en 2009): Jean Amsler et Claude Porcell au lieu de Jean Amsler seul).
Cassiopée- Admin
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Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
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