[Daudet, Alphonse] Le petit chose
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Qu'en avez vous pensé??
[Daudet, Alphonse] Le petit chose
Titre : Le petit chose
Auteur : Alphonse Daudet
Edition : Livre de Poche
Nb de pages : 352
Couverture:
Auteur : Alphonse Daudet
Edition : Livre de Poche
Nb de pages : 352
Couverture:
Résumé :
Cette première œuvre d'Alphonse Daudet (1840-1897) puise largement sa matière dans la biographie de l'écrivain. C'est bien lui, ce Daniel Eyssette, enfant du Midi exilé dans la brume lyonnaise après la faillite paternelle, qu'un professeur appelle avec dédain "le petit Chose". C'est lui encore, ce pion de collège terrorisé par ses élèves, puis ce jeune homme pauvre, partagé entre rêves de gloire et tentations féminines, errant sur le pavé de la capitale... De même le terrible M. Viot, surveillant général, la malheureuse servante dite "les yeux noirs", la négresse Coucou-Blanc ou le tendre frère aîné, surnommé "Mère Jacques", ont-ils le relief et la saveur de la vie. Proche à certains égards du naturalisme, sa peinture des collèges et de la bohème littéraire possède cependant la touche d'humour et de poésie qui a fait le succès des Lettres de mon Moulin. Roman d'une enfance humiliée, porteur d'une vision sociale sombre et d'une morale ambiguë dont se souviendra Jules Vallès, Le Petit Chose demeure classique, entre Dickens et Zola.
Mon avis :
J'ai lu ce livre il y déjà quelques années mais c'est VRAIMENT un de mes livres préférés. Le petit chose est, d'une part, merveilleusement bien écrit... et d'autre part, que d'émotions il nous procure!! Ce petit provincial dont le parcours, parsemé d'embûches, ne semble pas vouloir cesser de le malmener, on a envie de le prendre par la main et de l'emmener chez soi !!
Il grandit et les dificultés continuent de s'enchaîner mais il se bat et embarque avec lui le lecteur, avide de savoir comment il va s'en sortir et avide de savoir quelle sera, au final, sa destinée...
C'est un chef d'oeuvre. On a surnommé Daudet le "Dickens Français" après ce livre... quand même. A lire et à faire lire à vos ados...
Cette première œuvre d'Alphonse Daudet (1840-1897) puise largement sa matière dans la biographie de l'écrivain. C'est bien lui, ce Daniel Eyssette, enfant du Midi exilé dans la brume lyonnaise après la faillite paternelle, qu'un professeur appelle avec dédain "le petit Chose". C'est lui encore, ce pion de collège terrorisé par ses élèves, puis ce jeune homme pauvre, partagé entre rêves de gloire et tentations féminines, errant sur le pavé de la capitale... De même le terrible M. Viot, surveillant général, la malheureuse servante dite "les yeux noirs", la négresse Coucou-Blanc ou le tendre frère aîné, surnommé "Mère Jacques", ont-ils le relief et la saveur de la vie. Proche à certains égards du naturalisme, sa peinture des collèges et de la bohème littéraire possède cependant la touche d'humour et de poésie qui a fait le succès des Lettres de mon Moulin. Roman d'une enfance humiliée, porteur d'une vision sociale sombre et d'une morale ambiguë dont se souviendra Jules Vallès, Le Petit Chose demeure classique, entre Dickens et Zola.
Mon avis :
J'ai lu ce livre il y déjà quelques années mais c'est VRAIMENT un de mes livres préférés. Le petit chose est, d'une part, merveilleusement bien écrit... et d'autre part, que d'émotions il nous procure!! Ce petit provincial dont le parcours, parsemé d'embûches, ne semble pas vouloir cesser de le malmener, on a envie de le prendre par la main et de l'emmener chez soi !!
Il grandit et les dificultés continuent de s'enchaîner mais il se bat et embarque avec lui le lecteur, avide de savoir comment il va s'en sortir et avide de savoir quelle sera, au final, sa destinée...
C'est un chef d'oeuvre. On a surnommé Daudet le "Dickens Français" après ce livre... quand même. A lire et à faire lire à vos ados...
(peut-être à classer dans Romans classiques, mais je n'ai pas réussi ... )
Invité- Invité
Re: [Daudet, Alphonse] Le petit chose
Je vais le mettre dans "Classiques" merci d'avoir parlé de ce livre Jencka! je crois l'avoir relu au moins 5 fois pendant mon adolescence.
Ce livre m'a beaucoup touchée et je me souviens même avoir beaucoup pleuré en le lisant.
Ce livre m'a beaucoup touchée et je me souviens même avoir beaucoup pleuré en le lisant.
Thot- Admin
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Localisation : Suisse
Genre littéraire préféré : Je lis de tout, mais j'aime moins la science-fiction.
Date d'inscription : 02/06/2008
Re: [Daudet, Alphonse] Le petit chose
il est dans la biblioteque de ma maman, lors de ma prochaine visite je lui empreinterais, etant nee en provence pas tres loin de son moulin, il fait parti un peu de ma famille je dirais mais malgres tout celui ci je ne l ai jamais lu....merci pour cette presentation
Invité- Invité
Re: [Daudet, Alphonse] Le petit chose
oh le petit chosse, que de souvenirs... je l'ai étudié en classe de CE2 et CM1 avec Mme Crochet et Mr Pouilleute... j'adore, en plus quand je le relis il y a aussi, les parfums de la classe qui me reviennent...
Le petit chose = que du bonheur... Il y a des livres comme ça
Le petit chose = que du bonheur... Il y a des livres comme ça
Pinky- Grand sage du forum
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Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Daudet, Alphonse] Le petit chose
Je l'ai lu tout récemment pour la première fois ( il était pourtant dans ma bibliothèque depuis plusieurs années !)...J'ai adoré ! Ce livre m'a beaucoup touchée
Invité- Invité
Re: [Daudet, Alphonse] Le petit chose
Oui, c'est vrai c'est un incontournable ! Je l'ai lu il y a longtemps, j'en garde un excellent souvenir, impossible de s'en défaire, on est happé par l'histoire et habité par un immense sentiment de compassion...
Le fond est triste... réellement triste même si les situations prêtent souvent à sourire. Parfois on a envie de lui foutre 2 claques à ce "petit chose" mais la plupart du temps on est ému et tellement désolé pour lui qu'on lui donne sans compter toute notre sympathie.
Ce livre reste une grande leçon de vie... Il parle aussi de nos rêves qui s'avèrent souvent inadaptés et inadaptables pour tout un tas de raisons... Il parle du regard des autres et des autres eux-mêmes... Il parle du rien... du rien qui peut être le tout de toute une vie.
Se confronter à ce livre n'est pas rien parce qu'il amène des questionnements sur ses propres choix de vie. En même temps il pose les bonnes questions et regarde les choses en face, avec intransigeance et sans concession.
En tout cas c'est vraiment un livre qui laisse une emprunte indélébile...
Ca m'a fait un peu le même effet avec le "Loup des Steppes" d'Hermann Hesse...
Le fond est triste... réellement triste même si les situations prêtent souvent à sourire. Parfois on a envie de lui foutre 2 claques à ce "petit chose" mais la plupart du temps on est ému et tellement désolé pour lui qu'on lui donne sans compter toute notre sympathie.
Ce livre reste une grande leçon de vie... Il parle aussi de nos rêves qui s'avèrent souvent inadaptés et inadaptables pour tout un tas de raisons... Il parle du regard des autres et des autres eux-mêmes... Il parle du rien... du rien qui peut être le tout de toute une vie.
Se confronter à ce livre n'est pas rien parce qu'il amène des questionnements sur ses propres choix de vie. En même temps il pose les bonnes questions et regarde les choses en face, avec intransigeance et sans concession.
En tout cas c'est vraiment un livre qui laisse une emprunte indélébile...
Ca m'a fait un peu le même effet avec le "Loup des Steppes" d'Hermann Hesse...
Invité- Invité
Re: [Daudet, Alphonse] Le petit chose
J'ai lu ce roman il y a de nombreuses années (1995 ?) mais c'est un livre qui ne s'oublie pas.
Plus que pour le petit chose, je garde une tendresse particulière pour son frère aîné.
Plus que pour le petit chose, je garde une tendresse particulière pour son frère aîné.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Daudet, Alphonse] Le petit chose
Moi , j'ai beaucoup aimé le style: au début, ça m'a un peu surprise de lire tour à tour un narrateur interne, très concerné par ce qu'il raconte, puis deux lignes plus loin, qu'il soit si détaché, si lointain (quasi externe, en fait). Puis je m'y suis habituée, et ça donne un rythme particulier à l'histoire que j'ai apprécié.
Pour le contenu, l'histoire m'a intriguée, j'ai suivi avec un certain plaisir le petit Daniel, mais sans plus. J'aurais bien aimé un épilogue, que le Daniel narrateur nous dise là où il en est, au moment où il écrit son histoire, savoir ce qu'il est advenu de lui, des Yeux noirs, de Pierotte, de M. et Mme Eyssette. C'est un peu mon seul regret, et je suis ravie d'avoir découvert cette oeuvre (encore merci Caesonnia )
Pour le contenu, l'histoire m'a intriguée, j'ai suivi avec un certain plaisir le petit Daniel, mais sans plus. J'aurais bien aimé un épilogue, que le Daniel narrateur nous dise là où il en est, au moment où il écrit son histoire, savoir ce qu'il est advenu de lui, des Yeux noirs, de Pierotte, de M. et Mme Eyssette. C'est un peu mon seul regret, et je suis ravie d'avoir découvert cette oeuvre (encore merci Caesonnia )
Invité- Invité
Re: [Daudet, Alphonse] Le petit chose
Personnellement, je n'ai pas trop apprécié ce livre. Je l'ai lu il y a pas mal d'année et j'avais trouvé le rythme trop lent, sans parler du héros qui horripilait assez...
Par contre j'ai adoré les Lettres de mon moulin !!
Par contre j'ai adoré les Lettres de mon moulin !!
Invité- Invité
Re: [Daudet, Alphonse] Le petit chose
Mon avis :
L’histoire n’est pas nouvelle : les mésaventures d’un jeune homme naïf et influençable, d’abord dans un collège de province, puis dans la grande fourmilière parisienne. Du collège de Sarlande à la mansarde de Saint Germain, tyrannisé par les professeurs et les élèves, envoûté par Irma Borel, le petit chose ne devra son salut qu’à ceux qui l’aiment : son frère Jacques, l’Abbé Germane, Pierrotte, Camille, heureusement doués d’un solide bon sens. Rien de bien original, donc, dans ce roman d’apprentissage, dans ces égarements et ces repentirs de jeune poète.
Mais la plume d’Alphonde Daudet, capable de faire chanter les paysages de Provence au même titre que l’exiguïté d’une misérable chambre parisienne, anime tout cela d’une poignante mélancolie, d’une tristesse pleine de poésie. Touchant Daniel promenant ses «petits» dans Sarlande, écrasé sous les brimades des «grands», plein d’excellentes résolutions - reconstruire le foyer, travailler dur, ne plus revoir «la dame du premier» et ne pas faire pleurer «les yeux noirs» - mais vite rattrapé par sa nature faible et rêveuse, sa nature de poète.
Le petit chose est une ode à l’innocence et au dévouement, critique discrète d’une nature humaine qui méprise l’immense cœur des vendeurs de porcelaine et des braves ânes secrétaires, pour aduler les cruelles actrices au phrasé ridicule mais aux bras si blancs.
Une lecture douce-amère, servie par une écriture d’une rare poésie, que je recommande sans réserve.
Ma note : 9/10
Et un petit avant-goût pour ceux qui hésiteraient encore .
«J’avais aussi les cloches de Saint-Germain qui me rendaient visite plusieurs fois dans le jour. J’aimais bien quand elles venaient me voir. Elles entraient bruyamment par la fenêtre et remplissaient la chambre de musique. Tantôt des carillons joyeux et fous précipitaient leurs doubles croches, tantôt des glas noirs, lugubres, dont les notes tombaient une à une comme des larmes. Puis j’avais les angélus : l’angélus de midi, un archange aux habits de soleil qui entrait chez moi tout resplendissant de lumière ; l’angélus du soir, un séraphin mélancolique qui descendait dans un rayon de lune et faisait toute la chambre humide en y secouant ses grandes ailes.»
Mais la plume d’Alphonde Daudet, capable de faire chanter les paysages de Provence au même titre que l’exiguïté d’une misérable chambre parisienne, anime tout cela d’une poignante mélancolie, d’une tristesse pleine de poésie. Touchant Daniel promenant ses «petits» dans Sarlande, écrasé sous les brimades des «grands», plein d’excellentes résolutions - reconstruire le foyer, travailler dur, ne plus revoir «la dame du premier» et ne pas faire pleurer «les yeux noirs» - mais vite rattrapé par sa nature faible et rêveuse, sa nature de poète.
Le petit chose est une ode à l’innocence et au dévouement, critique discrète d’une nature humaine qui méprise l’immense cœur des vendeurs de porcelaine et des braves ânes secrétaires, pour aduler les cruelles actrices au phrasé ridicule mais aux bras si blancs.
Une lecture douce-amère, servie par une écriture d’une rare poésie, que je recommande sans réserve.
Ma note : 9/10
Et un petit avant-goût pour ceux qui hésiteraient encore .
«J’avais aussi les cloches de Saint-Germain qui me rendaient visite plusieurs fois dans le jour. J’aimais bien quand elles venaient me voir. Elles entraient bruyamment par la fenêtre et remplissaient la chambre de musique. Tantôt des carillons joyeux et fous précipitaient leurs doubles croches, tantôt des glas noirs, lugubres, dont les notes tombaient une à une comme des larmes. Puis j’avais les angélus : l’angélus de midi, un archange aux habits de soleil qui entrait chez moi tout resplendissant de lumière ; l’angélus du soir, un séraphin mélancolique qui descendait dans un rayon de lune et faisait toute la chambre humide en y secouant ses grandes ailes.»
Invité- Invité
Re: [Daudet, Alphonse] Le petit chose
J'ai également un très bon souvenir de ce livre.
J'aime beaucoup l'écriture de Daudet et ce roman est à mon avis son meilleur : souvent triste, particulièrement émouvant et très beau à la fois. J'ai été très attendrie par l'histoire du petit Daniel, ses sentiments sont si bien dépeints qu'on soupçonne une part d'autobiographie dans ce récit.
Enfin, le titre est très bien choisi : il apporte un supplément de poésie en rappelant l'insignifiance (réelle ou ressentie) du personnage.
J'aime beaucoup l'écriture de Daudet et ce roman est à mon avis son meilleur : souvent triste, particulièrement émouvant et très beau à la fois. J'ai été très attendrie par l'histoire du petit Daniel, ses sentiments sont si bien dépeints qu'on soupçonne une part d'autobiographie dans ce récit.
Enfin, le titre est très bien choisi : il apporte un supplément de poésie en rappelant l'insignifiance (réelle ou ressentie) du personnage.
Invité- Invité
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