[Jung-Myung, Lee] Le garde, le poète et le prisonnier
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[Jung - Myung, Lee] Le garde, le poète et le prisonnier
[Jung-Myung, Lee] Le garde, le poète et le prisonnier
[Jung - Myung, Lee]
Le garde, le poète et le prisonnier
Michel Lafon 17 avril 2014
359 pages
4ème de couverture
Pénitencier de Fukuoka, Japon, 1944.
Dans ce sombre lieu dont peu sortent vivants, le gardien-chef, Sugiyama, réputé pour sa cruauté bestiale, vient d’être assassiné. Le jeune conscrit Watanabe est chargé de l’enquête ; mais à peine l’a-t-il commencée qu’un détenu coréen, communiste et résistant, s’accuse du crime. Pourtant, Watanabe ne croit pas à sa version des faits et décide de poursuivre ses investigations malgré les ordres. En reconstituant les derniers mois du gardien-chef, il met au jour l’étrange relation qui s’est nouée entre la brute Sugiyama et Yun Dong-ju, un jeune poète coréen condamné pour « écrits séditieux ». Alors que la guerre fait rage et que les bombes pleuvent sur Fukuoka, Watanabe mettra tout en oeuvre pour protéger Yun Dong-ju, dont les vers sont si purs qu’ils brisent le plus dur des coeurs. Mais il devra affronter un complot qui dépasse largement l’enceinte de la prison.
Mon avis
1944. On pourrait penser que ce roman est un thriller car au début, un garde de la prison de Fukuoka, est retrouvé assassiné. Personnellement je pencherais plutôt pour un roman historique par un retour vers le passé, un pan de l’Histoire que j’ignorais, bien que ce soit une oeuvre de fiction, cependant on constate que l’écrivain a consulté divers documents afin de donner la description la plus précise de cette époque. C’est aussi un véritable hommage au poète coréen Yun Dong –Ju dont quelques-uns de ses très beaux poèmes parsèment le roman, il est décédé dans cette prison glauque et sordide à l’âge de 27 ans Dans ce roman on découvre aussi Sugiyama, gardien de prison violent et redoutable qui grâce à la musique et la poésie, apprendra à lire et deviendra censeur, c'est-à-dire que tout le courrier est contrôlé par lui et il va lire les vers de Yun Dong – Ju ce qui pour lui va l’amener à une rédemption, touché par le poète et ses écrits alors que son rôle principal est de brûler les livres tendancieux. Bien que l’on côtoie les horreurs de la guerre, la noirceur des propos et les descriptions d’un quotidien violent, la musique, les vers du poète m’ont fait aimer ce roman séduisant, qui avec une base véridique et une certaine fiction sont un véritable hommage au poète Yun Dong – Ju et à la littérature. 5/5
Le garde, le poète et le prisonnier
Michel Lafon 17 avril 2014
359 pages
4ème de couverture
Pénitencier de Fukuoka, Japon, 1944.
Dans ce sombre lieu dont peu sortent vivants, le gardien-chef, Sugiyama, réputé pour sa cruauté bestiale, vient d’être assassiné. Le jeune conscrit Watanabe est chargé de l’enquête ; mais à peine l’a-t-il commencée qu’un détenu coréen, communiste et résistant, s’accuse du crime. Pourtant, Watanabe ne croit pas à sa version des faits et décide de poursuivre ses investigations malgré les ordres. En reconstituant les derniers mois du gardien-chef, il met au jour l’étrange relation qui s’est nouée entre la brute Sugiyama et Yun Dong-ju, un jeune poète coréen condamné pour « écrits séditieux ». Alors que la guerre fait rage et que les bombes pleuvent sur Fukuoka, Watanabe mettra tout en oeuvre pour protéger Yun Dong-ju, dont les vers sont si purs qu’ils brisent le plus dur des coeurs. Mais il devra affronter un complot qui dépasse largement l’enceinte de la prison.
Mon avis
1944. On pourrait penser que ce roman est un thriller car au début, un garde de la prison de Fukuoka, est retrouvé assassiné. Personnellement je pencherais plutôt pour un roman historique par un retour vers le passé, un pan de l’Histoire que j’ignorais, bien que ce soit une oeuvre de fiction, cependant on constate que l’écrivain a consulté divers documents afin de donner la description la plus précise de cette époque. C’est aussi un véritable hommage au poète coréen Yun Dong –Ju dont quelques-uns de ses très beaux poèmes parsèment le roman, il est décédé dans cette prison glauque et sordide à l’âge de 27 ans Dans ce roman on découvre aussi Sugiyama, gardien de prison violent et redoutable qui grâce à la musique et la poésie, apprendra à lire et deviendra censeur, c'est-à-dire que tout le courrier est contrôlé par lui et il va lire les vers de Yun Dong – Ju ce qui pour lui va l’amener à une rédemption, touché par le poète et ses écrits alors que son rôle principal est de brûler les livres tendancieux. Bien que l’on côtoie les horreurs de la guerre, la noirceur des propos et les descriptions d’un quotidien violent, la musique, les vers du poète m’ont fait aimer ce roman séduisant, qui avec une base véridique et une certaine fiction sont un véritable hommage au poète Yun Dong – Ju et à la littérature. 5/5
lalyre- Grand sage du forum
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