[Peyramaure, Michel] L'auberge rouge -L'énigme de Peyrebeille 1833

[Peyramaure, Michel]
L'auberge rouge - l'énigme de Peyrebeille 1833
ISBN 978-2-298-00584-4
272 pages

Présentation de l’éditeur

Complètement isolée dans la lande des Cévennes, une longue bâtisse grise, tassée sur ses secrets : le fameux coupe-gorge de Peyrebeille, L'auberge rouge. ... Lire la suite «Dans cette auberge, rappelle un témoin de l'affaire, chaque pas conduit au lieu d'un assassinat : ici, c'est la chambre où le voyageur abandonné au sommeil ne peut plus se réveiller ; ailleurs, c'est le puits profond et secret où plus d'un malheureux est venu se précipiter ; plus loin, c'est le caveau où Anjolras a, pendant quarante-huit heures, lutté contre les angoisses d'une mort cruelle et inévitable. Tout, enfin, dans ce repaire, respire le crime, l'horreur et l'effroi.» 2 octobre 1833 : trois têtes tombent sous le couperet de la guillotine. Justice est faite. Les assassins viennent de payer enfin leurs horribles forfaits, une cinquantaine de meurtres, plus sanguinaires les uns que les autres. Et pourtant... En refermant ce livre qui relate les plus sombres épisodes du drame, on ne peut s'empêcher de se demander si cette triple exécution, il y a près d'un siècle et demi, n'a pas été finalement la plus grande erreur judiciaire du XIXe siècle. En suivant au plus près les témoignages rapportés par des chroniqueurs de l'époque, à défaut de pouvoir s'en remettre aux archives du procès, mystérieusement disparues, Michel Peyramaure réanime avec conviction et originalité les fragments figés d'un bien énigmatique puzzle. Présentation du libraireL'énigme de Peyrebeille (1833). Complètement isolée dans la lande des Cévennes, une longue bâtisse grise, tassée sur ses secrets : c'est le fameux coupe-gorge de Peyrebeille. L'Auberge rouge, où furent commis au début du XIXe siècle, une cinquantaine de meurtres. 2 octobre 1833 : trois têtes tombent sous le couperet de la guillotine. Justice est faite. Les assassins viennent de payer enfin leurs horribles forfaits. Et pourtant... En refermant ce livre qui relate les plus sombres épisodes du drame, on ne peut s'empêcher de se demander si cette triple exécution n'a pas été finalement la plus grande erreur judiciaire du XIXe siècle. En suivant au plus près les témoignages rapportés par les chroniqueurs de l'époque, à défaut de pouvoir s'en remettre aux archives du procès, mystérieusement disparues, Michel Peyramaure réanime avec conviction et originalité les pions figés d'un bien énigmatique puzzle.


Mon Avis
Il parait que chaque génération connait son lot de brigands, meurtriers, barbares...
Les années 1820 à 1830. L'on parle de pas moins d'une 50aines de meurtres et disparitions inexpliqués. Tous ces faits font les yeux se tourner vers la famille Martin et leur domestique. Cela commence par des rumeurs. Pas loin de 100 témoignages à la barre et plus de 150jours (voire 2 ans à la fin) en prison le temps du procès.
Tout témoin pense, croit, ... avoir reconnu les tenants de cette auberge dans des situations bizarre ou transportant ce qui ressemblait à des corps. On croit avoir entendu des bruits, un meurtre en pleine nuit. On s'est tu jusque là à cause de la peur.
Au final, le seul témoignage apportant le plus de détail est celui d'un ivrogne...

Le jugement tombe, on condamne, le mari, la femme et le domestique à la guillotine. Coupable ou pas, il faut montrer l'exemple.

La vérité ne sera jamais démontré avec certitude et pis encore, le dossier du procès disparaitra par la suite...


Tiré de fait réel sur l'auberge de cette commune d'Ardèche, l’œuvre relate du parcours de M. Martin de son arrivé dans cette commune de Lanarce où il a fait "fortune" jusqu'à leur accusation et condamnation. Livre qui vous tiens jusqu'au bout et où en le refermant, bien que nombre de charges portaient contre eux vous laisse vous demander : "Etait-il réellement les coupables?"

Génial... car je me suis toujours posée des questions. J'ai visité les lieux qui m'ont beaucoup impressionné... j'ai vu un descendant qui m'a un peu refroidi... je me sentais très mal et avais hâte de quitter l'endroit. Et pourtant.... et pourtant... au fil de documentations, je me pose de sérieuses questions ?!?!?! Il faut dire que le film avec Fernandel (très bon film plein d'humour) n'a pas été fait pour arranger les choses car on y montre pas les Martin sous leur meilleur jour... mais tout celà c'est du roman et la vérité et bien autre...
Oui, ce sujet me passionne !!!

Merci Loïc pour ta critique   

Je remercie aussi la personne qui m'a offert ce livre (car oui c'est un cadeau) car sans elle je serai passer à côté et j'aurai du coup raté quelque chose qui en vaut vraiment la peine

    j'en suis sur que ca lui a fait plaisir