[Riggs, Ramson] Miss Peregrine et les enfants particuliers - Tome 1
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Miss peregrine et les enfants particuliers (t.1)
[Riggs, Ramson] Miss Peregrine et les enfants particuliers - Tome 1
MISS PERIGRINE ET LES ENFANTS PARTICULIERS (t.1)
Roman, édité chez Bayard jeunesse en mai 2012
438 pages
Résumé
Jacob Portman, 16 ans, écoute depuis son enfance les récits fabuleux de son grand-père. Ce dernier, un juif polonais, a passé une partie de sa vie sur une minuscule île du pays de Galles, où ses parents l'avaient envoyé pour le protéger de la menace nazie. Le jeune Abe Portman y a été recueilli par Miss Peregrine Faucon, la directrice d'un orphelinat pour enfants « particuliers ». Selon ses dires, Abe y côtoyait une ribambelle d'enfants doués de capacités surnaturelles, censées les protéger des « Monstres ».Un soir, Jacob trouve son grand-père mortellement blessé par une créature qui s'enfuit sous ses yeux. Bouleversé, Jacob part en quête de vérité sur l'île si chère à son grand-père. En découvrant le pensionnat en ruines, il n’a plus aucun doute : les enfants particuliers ont réellement existé. Mais étaient-ils dangereux ? Pourquoi vivaient-ils ainsi reclus, cachés de tous ? Et s'ils étaient toujours en vie, aussi étrange que cela puisse paraître…
Mon ressenti
Un coup de cœur pour moi. Le livre est une porte sur l’étrange, le bizarre. C’est d’abord un très beau livre tant par sa texture que par sa présentation. De vieilles photos en noir et blanc passées, montrent des adultes ou des enfants dans des postures intrigantes ou ayant un détail qui vient interroger le lecteur. Le livre se lit autant qu’il se regarde. Le lecteur est happé par ces diverses images et pénètre dans un monde étrange, tout comme Jacob, le héros du livre. C’est au décès de son grand-père que tout bascule pour Jacob. Il nous entraîne alors à la rencontre des enfants particuliers.
La seconde guerre mondiale, le nazisme, la différence et la particularité sont en toile de fond de ce livre fantastique. La nouveauté, c’est la façon dont l’auteur crée l’innovation et la surprise. Le livre est construit autour de ces photographies très anciennes, issues de collections de particuliers représentant des enfants qui semblent vieillis avant l’âge et qui présentent tous une attitude particulière ou une image d’eux même étrange. Ces photographies chinées, questionnent mais viennent aussi semer à la fois le malaise comme l’attirance, le fantastique comme l’extraordinaire. Des photos du 19 et début du 20ème siècle.
J’ai été envoutée par l’histoire de ces différents enfants et la richesse de leur caractère. Tout comme Jacob, j’ai aimé être à leur côté, vivre dans leur groupe, ressentir et sentir. J’aime l’idée de trouver dans ce héros adolescent « ordinaire » ce qui le rendra « extraordinaire » aux yeux de ses paires : n’est-ce pas notre cas à tous ? Ce petit quelque chose qui nous rend unique, extraordinaire…
Plonger dans un autre temps, où la réalité se confond autour de miroir déformants nous obligeant à regarder par-delà l’image.
A découvrir absolument
Roman, édité chez Bayard jeunesse en mai 2012
438 pages
Résumé
Jacob Portman, 16 ans, écoute depuis son enfance les récits fabuleux de son grand-père. Ce dernier, un juif polonais, a passé une partie de sa vie sur une minuscule île du pays de Galles, où ses parents l'avaient envoyé pour le protéger de la menace nazie. Le jeune Abe Portman y a été recueilli par Miss Peregrine Faucon, la directrice d'un orphelinat pour enfants « particuliers ». Selon ses dires, Abe y côtoyait une ribambelle d'enfants doués de capacités surnaturelles, censées les protéger des « Monstres ».Un soir, Jacob trouve son grand-père mortellement blessé par une créature qui s'enfuit sous ses yeux. Bouleversé, Jacob part en quête de vérité sur l'île si chère à son grand-père. En découvrant le pensionnat en ruines, il n’a plus aucun doute : les enfants particuliers ont réellement existé. Mais étaient-ils dangereux ? Pourquoi vivaient-ils ainsi reclus, cachés de tous ? Et s'ils étaient toujours en vie, aussi étrange que cela puisse paraître…
Mon ressenti
Un coup de cœur pour moi. Le livre est une porte sur l’étrange, le bizarre. C’est d’abord un très beau livre tant par sa texture que par sa présentation. De vieilles photos en noir et blanc passées, montrent des adultes ou des enfants dans des postures intrigantes ou ayant un détail qui vient interroger le lecteur. Le livre se lit autant qu’il se regarde. Le lecteur est happé par ces diverses images et pénètre dans un monde étrange, tout comme Jacob, le héros du livre. C’est au décès de son grand-père que tout bascule pour Jacob. Il nous entraîne alors à la rencontre des enfants particuliers.
La seconde guerre mondiale, le nazisme, la différence et la particularité sont en toile de fond de ce livre fantastique. La nouveauté, c’est la façon dont l’auteur crée l’innovation et la surprise. Le livre est construit autour de ces photographies très anciennes, issues de collections de particuliers représentant des enfants qui semblent vieillis avant l’âge et qui présentent tous une attitude particulière ou une image d’eux même étrange. Ces photographies chinées, questionnent mais viennent aussi semer à la fois le malaise comme l’attirance, le fantastique comme l’extraordinaire. Des photos du 19 et début du 20ème siècle.
J’ai été envoutée par l’histoire de ces différents enfants et la richesse de leur caractère. Tout comme Jacob, j’ai aimé être à leur côté, vivre dans leur groupe, ressentir et sentir. J’aime l’idée de trouver dans ce héros adolescent « ordinaire » ce qui le rendra « extraordinaire » aux yeux de ses paires : n’est-ce pas notre cas à tous ? Ce petit quelque chose qui nous rend unique, extraordinaire…
Plonger dans un autre temps, où la réalité se confond autour de miroir déformants nous obligeant à regarder par-delà l’image.
A découvrir absolument
Pinky- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 8681
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Riggs, Ramson] Miss Peregrine et les enfants particuliers - Tome 1
Merci pour ta critique Pinky, elle donne vraiment envie de découvrir cette lecture
Invité- Invité
Re: [Riggs, Ramson] Miss Peregrine et les enfants particuliers - Tome 1
Ta critique me donne très envie, à moi aussi, de découvrir ce livre. Un grand merci, Pinky !
Re: [Riggs, Ramson] Miss Peregrine et les enfants particuliers - Tome 1
merci Kély et Alizazyn pour votre visite, c'est un très beau livre et une fantastique histoire. Bonne découverte des enfants particuliers
Pinky- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Riggs, Ramson] Miss Peregrine et les enfants particuliers - Tome 1
J'ai découvert ce livre il y a quelques temps .. je pense qu'il ne tardera pas a rejoindre ma bibliotheque
Invité- Invité
Re: [Riggs, Ramson] Miss Peregrine et les enfants particuliers - Tome 1
bonne découverte de ce livre Nini
Pinky- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Riggs, Ramson] Miss Peregrine et les enfants particuliers - Tome 1
Si l’idée des photos m’avait intriguée je n’en connaissais cependant pas l’intrigue. C’est donc un peu dans le flou que j’ai commencé cette lecture qui m’a laissé mi-figue mi-raisin.
En effet l’idée d’intégrer des photos anciennes assez particulières et de tourner l’histoire autour est intrigante et intéressante. J’adore ce genre de photos même si elles ont un côté inquiétant.
Ne sachant pas où j’allais je me suis plongée dans la lecture curieuse de découvrir ces enfants particuliers. Cependant je dois dire que l’intrigue par moment a quelques longueurs et manque de peps. Je ne me suis pas attachée aux personnages. Je suis restée spectatrice de l’ouvrage sans vraiment entrer dedans. Du coup parfois j’ai eu envie de poser le livre et puis après je me disais que ça allait s’améliorer.
En fait l’avant dernier chapitre a été une torture pour moi tellement je l’ai trouvé long ! J’ai cru ne jamais en voir le bout.
C’est dommage car l’idée de départ est vraiment originale mais le style n’est pas terrible.
Malgré cela la fin ouverte me fait dire que je lirais la suite ne serais-ce que pour savoir la fin.
En effet l’idée d’intégrer des photos anciennes assez particulières et de tourner l’histoire autour est intrigante et intéressante. J’adore ce genre de photos même si elles ont un côté inquiétant.
Ne sachant pas où j’allais je me suis plongée dans la lecture curieuse de découvrir ces enfants particuliers. Cependant je dois dire que l’intrigue par moment a quelques longueurs et manque de peps. Je ne me suis pas attachée aux personnages. Je suis restée spectatrice de l’ouvrage sans vraiment entrer dedans. Du coup parfois j’ai eu envie de poser le livre et puis après je me disais que ça allait s’améliorer.
En fait l’avant dernier chapitre a été une torture pour moi tellement je l’ai trouvé long ! J’ai cru ne jamais en voir le bout.
C’est dommage car l’idée de départ est vraiment originale mais le style n’est pas terrible.
Malgré cela la fin ouverte me fait dire que je lirais la suite ne serais-ce que pour savoir la fin.
Re: [Riggs, Ramson] Miss Peregrine et les enfants particuliers - Tome 1
Mon avis :
J’ai commencé par voir le film, à sa sortie. Puis, j’ai eu envie de lire le livre.J’ai mis un peu de temps, non à l’acheter, mais à le lire. Je ne le regrette pas, j’ai très envie de lire les suivants.
Tout d’abord, je ne crois pas que les prénoms, bibliques, soient choisis au hasard. Abraham a pour petit-fils Jacob. Quant à Miss Peregrine, ce nom ne désigne-t-il pas avant tout un pélerin ? Malencontreusement, Jacob est né au XXe siècle et si son grand-père lui a raconté des histoires merveilleuses, des contes de fée, ou plutôt des contes de monstres, ses parents sont des américains moyens, très moyens, qui ne jurent que par la psychologie et la psychiatrie jusqu’à outrance – lire la réplique qui ne manque pas de bon sens de Jacob à son père, quand celui-ci veut, du Royaume-Uni, appeler pour la énième fois le psy de son fils. Et oui, c’est bien une critique de ces personnes qui ne sont pas capables de prendre une décision par eux-mêmes, de comprendre qu’il est normal d’être traumatisé par la mort tout sauf accidentelle de son grand-père et qu’il faut du temps pour s’en remettre. L’écoute attentive de ses parents, bien trop occupés par on ne sait trop quoi (sa mère remplace le psy par des achats compulsifs) n’aurait pas été de trop. Mais sont-ils capables d’écouter qui que ce soit ?
L’action est peut-être un peu lente à mettre en place, cette lenteur est cependant nécessaire pour comprendre ce qui va motiver Jacob à la fin du texte.
Je ne crois pas révéler un grand secret en disant que Jacob rencontre les enfants particuliers, et Miss Peregrine qui, comme toutes les ombrunes, veut avant tout protéger les enfants dont elle a la charge. Chacun a des pouvoirs, chacun sait qu’une vie normale est impossible, voire compliquée – certains ont payé très cher le fait de vouloir en vivre une. D’autres paient leur orgueil démesuré, leurs ambitions – les sépulcreux et les estres. Oui, nous avons là la lutte éternelle entre le bien et le mal, si ce n’est que le camp du bien a beaucoup de mal à trouver des alliés, y compris au sein de sa propre famille. J’ai pensé aux X-Men après avoir terminé ce livre, série dont je suis fan : tout comme pour cette série de film, l’histoire prend sa source pendant la seconde guerre mondiale.
Il est aussi question d’amours impossibles, et Jacob a suffisamment de lucidité, quoi qu’en pense son père, pour comprendre que lui et Emma, ce n’est pas nécessairement une bonne idée, elle qui a vu l’homme qu’elle aimait lui préférer une vie « normale », vie qu’elle était tout à fait prête à mener à ses côtés.
J’ai commencé par voir le film, à sa sortie. Puis, j’ai eu envie de lire le livre.J’ai mis un peu de temps, non à l’acheter, mais à le lire. Je ne le regrette pas, j’ai très envie de lire les suivants.
Tout d’abord, je ne crois pas que les prénoms, bibliques, soient choisis au hasard. Abraham a pour petit-fils Jacob. Quant à Miss Peregrine, ce nom ne désigne-t-il pas avant tout un pélerin ? Malencontreusement, Jacob est né au XXe siècle et si son grand-père lui a raconté des histoires merveilleuses, des contes de fée, ou plutôt des contes de monstres, ses parents sont des américains moyens, très moyens, qui ne jurent que par la psychologie et la psychiatrie jusqu’à outrance – lire la réplique qui ne manque pas de bon sens de Jacob à son père, quand celui-ci veut, du Royaume-Uni, appeler pour la énième fois le psy de son fils. Et oui, c’est bien une critique de ces personnes qui ne sont pas capables de prendre une décision par eux-mêmes, de comprendre qu’il est normal d’être traumatisé par la mort tout sauf accidentelle de son grand-père et qu’il faut du temps pour s’en remettre. L’écoute attentive de ses parents, bien trop occupés par on ne sait trop quoi (sa mère remplace le psy par des achats compulsifs) n’aurait pas été de trop. Mais sont-ils capables d’écouter qui que ce soit ?
L’action est peut-être un peu lente à mettre en place, cette lenteur est cependant nécessaire pour comprendre ce qui va motiver Jacob à la fin du texte.
Je ne crois pas révéler un grand secret en disant que Jacob rencontre les enfants particuliers, et Miss Peregrine qui, comme toutes les ombrunes, veut avant tout protéger les enfants dont elle a la charge. Chacun a des pouvoirs, chacun sait qu’une vie normale est impossible, voire compliquée – certains ont payé très cher le fait de vouloir en vivre une. D’autres paient leur orgueil démesuré, leurs ambitions – les sépulcreux et les estres. Oui, nous avons là la lutte éternelle entre le bien et le mal, si ce n’est que le camp du bien a beaucoup de mal à trouver des alliés, y compris au sein de sa propre famille. J’ai pensé aux X-Men après avoir terminé ce livre, série dont je suis fan : tout comme pour cette série de film, l’histoire prend sa source pendant la seconde guerre mondiale.
Il est aussi question d’amours impossibles, et Jacob a suffisamment de lucidité, quoi qu’en pense son père, pour comprendre que lui et Emma, ce n’est pas nécessairement une bonne idée, elle qui a vu l’homme qu’elle aimait lui préférer une vie « normale », vie qu’elle était tout à fait prête à mener à ses côtés.
Sharon- Modérateur
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