[Delrue, Arnaud] Un été en famille
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[Delrue, Arnaud] Un été en famille
Titre: Un été en famille
Auteur: Arnaud Delrue
Edition: Seuil
Date de parution: 21 août 2014
Nombre de pages: 154
Auteur: Arnaud Delrue
Edition: Seuil
Date de parution: 21 août 2014
Nombre de pages: 154
Résumé de la maison d'éditions:
La sœur de Philippe, le narrateur, s’est suicidée. On l’enterre. Il y a la mère, et Marie, la petite sœur collégienne. Et Paul, l’oncle, ami de Duval, le médecin installé avec sa famille dans une belle propriété au bord du lac. La vie reprend ses droits. Philippe noue une relation avec une jeune collègue de travail, il voit son meilleur ami, Basile. Tout semble paisible. Mais en fait, non. On ressent dès les premières pages un malaise. Cette famille est plus mystérieuse qu’il n’y paraît. Quelle relation Philippe entretenait-il avec sa sœur ? De quelle maladie celle-ci était-elle atteinte ? Pourquoi le narrateur s’adresse-t-il à Marie, dans ce qui ressemble à une longue confession, ou une dernière tentative pour renouer les fils du destin ? L’étrangeté des situations grandit au fil des pages d’un récit admirablement construit et entrecoupé de magnifiques descriptions des paysages français dans une traversée du territoire vers le sud et l’Espagne, en camionnette, comme une fuite sans espoir.
Mon avis:
Coup de coeur. Livre de la rentrée littéraire 2014, un livre, à mon sens, à ne pas rater!
Philippe, le narrateur, écrit son histoire, histoire familiale, en s'adressant à sa soeur, Marie. On sent le mic-mac sous jacent, porté par le décès de l'autre soeur, Claire.
Ecrit en petits paragraphes, concis, à la première personne du singulier, simplement, avec fluidité et une certaine grâce, j'ai tourné la dernière page de ce roman avec un malaise fou.
Le lire dans un soir orageux, c'est l'ambiance parfaite. Dramatique.
L'auteur nous laisse voir sans pour autant tout donner à comprendre.
A. Delrue a écrit:En sortant du musée, j'ai expliqué à Christine ce que m'avait dit Claire au sujet de ce tableau. Cette baigneuse n'avait jamais existé; malgré tout, le peintre clamait à qui voulait l'entendre qu'il avait aimé cette femme et qu'elle était réapparue dans son tableau. Et en répétant les mots de Claire je me suis souvenu qu'elle avait ajouté: "Tu pourras venir ici et penser à moi. Je serai ta baigneuse." Et elle avait mimé une grosse dame en maillot de bain. Je n'avais rien répondu. Les histoires de Claire, en même temps qu'elles me faisaient rire, me rendaient muet.
Ma note: 10/10
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