[Delacourt, Grégoire] On ne voyait que le bonheur
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Sharon
Step
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[Delacourt, Grégoire] On ne voyait que le bonheur
Grégoire Delacourt
Editeur : JC Lattès (20 août 2014)
Collection : Littérature française
Langue : Français
ISBN-13: 978-2709647465
Note de l'éditeur:
« Une vie, et j’étais bien placé pour le savoir, vaut entre trente et quarante mille euros.
Une vie ; le col enfin à dix centimètres, le souffle court, la naissance, le sang, les larmes, la joie, la douleur, le premier bain, les premières dents, les premiers pas ; les mots nouveaux, la chute de vélo, l’appareil dentaire, la peur du tétanos, les blagues, les cousins, les vacances, les potes, les filles, les trahisons, le bien qu’on fait, l’envie de changer le monde.
Entre trente et quarante mille euros si vous vous faites écraser.
Vingt, vingt-cinq mille si vous êtes un enfant.
Un peu plus de cent mille si vous êtes dans un avion qui vous écrabouille avec deux cent vingt-sept autres vies.
Combien valurent les nôtres ? »
À force d’estimer, d’indemniser la vie des autres, un assureur va s’intéresser à la valeur de la sienne et nous emmener dans les territoires les plus intimes de notre humanité.Construit en forme de triptyque, On ne voyait que le bonheur se déroule dans le nord de la France, puis sur la côte ouest du Mexique. Le dernier tableau s’affranchit de la géographie et nous plonge dans le monde dangereux de l’adolescence, qui abrite pourtant les plus grandes promesses.
Mon avis,
C'est le quatrième livre de Grégoire Delacourt, je n'ai lu que "la liste de mes envies", mais celui-ci me semble sa meilleure œuvre.
C'est un roman surprenant par la sincérité qui se dégage du récit au point de sembler en partie autobiographique.
L'auteur nous présente son récit en trois parties distinctes:
La descente aux enfers Antoine est un anti-héros, il est faible, peureux, introverti, n'a pas le courage d'exprimer ce qu'il ressent et il ressent toutes les bassesses puissance 10, tout est démesuré, il veut être aimé mais ne s'aime pas lui même, il aime mais ne sait pas le montrer, il n'a jamais appris....Peut t-on donner ce qu'on n'a jamais reçu?
Et là on touche du doigt les schémas familiaux qui se reproduisent de génération en génération.....
Comment arrêter ces cycles infernaux, y a t-il un moyen plus simple que celui qu'il va mettre au point?
L'auteur nous pousse à l'introspection et chacun suivant sa propre sensibilité s'y laissera prendre.
Antoine parle à son fils Léon 8 ans, lui parle de son enfance mêlant présent et passé, l'absence toujours, l'abandon de la mère
de l'épouse, de la petite jumelle....
La deuxième partie C'est l'après drame, la reconstruction en unité psychiatrique et le départ vers un ailleurs dont il a toujours rêvé.
La troisième partie est très belle, c'est celle qui m'a le plus émue, c'est le pardon...
Car avec ses phrases courtes, ses mots simples, G. Delacourt ne parle que de souffrances, de désespoir, d’avilissement, de rancunes, de colères rentrées, et la mort qui rode autour de son père, puis viendra la rédemption et le pardon.
Il y a un personnage merveilleux Joséphine, sa fille, qui illumine la troisième partie.
Et un matin du septième hiver , tante Anna m'a téléphonée. Elle avait reçu une lettre de toi.......Les mots ne disaient pas grand chose, juste que tu n'étais peut-être pas mort. ....Le soir le psy m'a trouvé nerveuse, pâle. Il a eu peur...Je me suis effondrée. Des tonnes de larmes. Niagara Joséphine. J'ai bouffé sa boite de kleenex en deux minutes. Il m'a tendu le pan de sa chemise...Des trombes d'eau, la fille nulle.
Alors il m'a dit cette chose très belle, qui ne s'effacera jamais. Une naissance c'est toujours plein d'eau, plein de larmes. Bienvenue, Joséphine. bienvenue.
Un coup de cœur.
Je relirai ce livre.
9,5/10
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Tenir debout de Mélissa da Costa
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Re: [Delacourt, Grégoire] On ne voyait que le bonheur
Merci Step pour cet avis.
C'est un coup de coeur pour moi aussi, je peine simplement à rédiger mon avis.
C'est un coup de coeur pour moi aussi, je peine simplement à rédiger mon avis.
Sharon- Modérateur
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Re: [Delacourt, Grégoire] On ne voyait que le bonheur
Merci Sharon, c'est vrai qu'on aimerait traduire par des mots l'intensité des sentiments ressentis à cette lecture, c'est ce qui est difficile....
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Tenir debout de Mélissa da Costa
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Re: [Delacourt, Grégoire] On ne voyait que le bonheur
Je suis partagée entre le lire ou pas car 1) il a une critique un peu goguenarde dans Marianne sous le titre "les 10 fausses gloiores de la rentrée littéraire" aux côtés de Nothomb, Bégaudeau, Dantec... et 2) il est bien reçu par la blogosphère. Mais vos avis me donnent envie de tenter le coup ! Merci les filles
Invité- Invité
Re: [Delacourt, Grégoire] On ne voyait que le bonheur
Mon avis :
Mon premier coup de coeur de la rentrée littéraire 2014 ! Acheté le 21 août, lu dans la foulée, j’ai eu plus de mal à rédiger ma chronique. J’ai donc attendu, ne serait-ce que pour voir quel souvenir il me resterait de cette lecture. Il est parfois des lectures qui plaisent, et une fois le livre refermé, des détails, des effets émergent, dérangent, et rendent l’avis bien plus critique.
En dépit de ces trois semaines de recul, j’affirme toujours que ce livre est un coup de coeur, ce qui ne signifie pourtant pas que les personnages me soient sympathiques – à une exception près, la narratrice de la troisième partie. Je me souviens qu’à la lecture, je suis revenue plusieurs fois en arrière, non parce que le livre était difficile à lire, mais parce que certaines phrases trouvaient leur résonance en moi, tant elles étaient d’une infinie justesse.
On ne voyait que le bonheur est pour moi un roman sur la filiation, la transmission. Pourquoi Antoine, le narrateur, est-il né ? "Pour mettre une certaine distance entre le monde et eux", dit-il à propos de ses parents. Quel amour a-t-il reçu ? Aucun. Sa mère a repris sa vie, exactement, comme avant, son père également, forçant leur fils et la jumelle survivante à s’unir pour grandir – pour essayer, du moins. Que leur a transmis leur père ? Sa capacité à trouver toujours une solution de facilité – périphrase pour désigner sa lâcheté. Trouver une mère de substitution, envoyer ses enfants en colonie de vacances au lieu de se retrouver seul avec eux, donner des nouvelles de leur mère au lieu de lui rendre visite.
Adulte, le narrateur ira encore plus loin que son père dans cette "lâcheté", son seul acte de courage étant la conquête, puis la reconquête de sa femme. J’ai cherché un autre terme pour la qualifier (maitresse ? femme fatale ?), elle qui ne pensera jamais qu’à elle-même, y compris quand ses enfants auront le plus besoin d’elle. Aussi, la troisième partie, qui montre la reconstruction de leur fille reste pour moi la plus réussie, même si je n’ai pas cru en la fin du roman.
Reste la seconde partie, la plus faible, la moins crédible à mes yeux, sans doute parce que je n’éprouve aucune compassion pour le narrateur. J’ai coutume de dire que "tout acte de paresse pourra t’être reproché" – et sa vie en est parsemé, tout ce qu’il n’a pas eu le courage d’affronter aurait pu se retourner contre lui, et pourtant, avec des années de "ratage" (et là, je suis à deux doigts d’utiliser l’ironie en ce qui concerne certains détails sordides de la seconde partie), il parvient à reconstruire une vie différente, une vie "sans coût", lui qui a passé son existence à évaluer celle des autres.
On ne voyait que le bonheur, ou un livre pour aller au-delà des apparences et des clichés.
Mon premier coup de coeur de la rentrée littéraire 2014 ! Acheté le 21 août, lu dans la foulée, j’ai eu plus de mal à rédiger ma chronique. J’ai donc attendu, ne serait-ce que pour voir quel souvenir il me resterait de cette lecture. Il est parfois des lectures qui plaisent, et une fois le livre refermé, des détails, des effets émergent, dérangent, et rendent l’avis bien plus critique.
En dépit de ces trois semaines de recul, j’affirme toujours que ce livre est un coup de coeur, ce qui ne signifie pourtant pas que les personnages me soient sympathiques – à une exception près, la narratrice de la troisième partie. Je me souviens qu’à la lecture, je suis revenue plusieurs fois en arrière, non parce que le livre était difficile à lire, mais parce que certaines phrases trouvaient leur résonance en moi, tant elles étaient d’une infinie justesse.
On ne voyait que le bonheur est pour moi un roman sur la filiation, la transmission. Pourquoi Antoine, le narrateur, est-il né ? "Pour mettre une certaine distance entre le monde et eux", dit-il à propos de ses parents. Quel amour a-t-il reçu ? Aucun. Sa mère a repris sa vie, exactement, comme avant, son père également, forçant leur fils et la jumelle survivante à s’unir pour grandir – pour essayer, du moins. Que leur a transmis leur père ? Sa capacité à trouver toujours une solution de facilité – périphrase pour désigner sa lâcheté. Trouver une mère de substitution, envoyer ses enfants en colonie de vacances au lieu de se retrouver seul avec eux, donner des nouvelles de leur mère au lieu de lui rendre visite.
Adulte, le narrateur ira encore plus loin que son père dans cette "lâcheté", son seul acte de courage étant la conquête, puis la reconquête de sa femme. J’ai cherché un autre terme pour la qualifier (maitresse ? femme fatale ?), elle qui ne pensera jamais qu’à elle-même, y compris quand ses enfants auront le plus besoin d’elle. Aussi, la troisième partie, qui montre la reconstruction de leur fille reste pour moi la plus réussie, même si je n’ai pas cru en la fin du roman.
Reste la seconde partie, la plus faible, la moins crédible à mes yeux, sans doute parce que je n’éprouve aucune compassion pour le narrateur. J’ai coutume de dire que "tout acte de paresse pourra t’être reproché" – et sa vie en est parsemé, tout ce qu’il n’a pas eu le courage d’affronter aurait pu se retourner contre lui, et pourtant, avec des années de "ratage" (et là, je suis à deux doigts d’utiliser l’ironie en ce qui concerne certains détails sordides de la seconde partie), il parvient à reconstruire une vie différente, une vie "sans coût", lui qui a passé son existence à évaluer celle des autres.
On ne voyait que le bonheur, ou un livre pour aller au-delà des apparences et des clichés.
Sharon- Modérateur
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Re: [Delacourt, Grégoire] On ne voyait que le bonheur
Merci Sharon pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Delacourt, Grégoire] On ne voyait que le bonheur
Sharon!
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Re: [Delacourt, Grégoire] On ne voyait que le bonheur
Un livre bouleversant, dont il est difficile de donner un avis tellement tout est dans l'émotion. Step et Sharon, vous avez dit tout ce que j'aurais aimé dire, je n'aurais pas trouvé les mots comme vous l'avez fait, merci!
Je dirais jute que j'ai aimé ce roman désespéré, désespérant mais finalement plein de tant d'espoir.
Je dirais jute que j'ai aimé ce roman désespéré, désespérant mais finalement plein de tant d'espoir.
Invité- Invité
Re: [Delacourt, Grégoire] On ne voyait que le bonheur
un gros coup de cœur !
les précédentes chroniques ont tout dit ou presque ...
Antoine est mal aimé par ses parents , abandonné par sa mère puis son épouse comme si les choses s'enchainaient : il n'est pas aimable !
On en vient à le plaindre, ému par tant de tristesse accumulée et à comprendre son geste désespéré .
Il se reconstruit dans un ailleurs, reprend le cours de sa vie et une certaine confiance,met ses compétences au service des autres plutôt qu'au service des compagnies d'assurances ( si c'est assez discutable au niveau éthique c'est assez plaisant à imaginer!) se restaure au contact d'un enfant . On en viendrait presque à lui pardonner .
Dans la 3éme partie la parole est donnée à sa fille , c'est elle seule qui en aurait le droit .On suit sa détresse et sa reconstruction avec émotion
Tous les personnages sont touchants, j'ai aimé Anna, Mathilda et Joséphine bien sûr
Très belle histoire qui me fait penser à Boris Cyrulnik
les précédentes chroniques ont tout dit ou presque ...
Antoine est mal aimé par ses parents , abandonné par sa mère puis son épouse comme si les choses s'enchainaient : il n'est pas aimable !
On en vient à le plaindre, ému par tant de tristesse accumulée et à comprendre son geste désespéré .
Il se reconstruit dans un ailleurs, reprend le cours de sa vie et une certaine confiance,met ses compétences au service des autres plutôt qu'au service des compagnies d'assurances ( si c'est assez discutable au niveau éthique c'est assez plaisant à imaginer!) se restaure au contact d'un enfant . On en viendrait presque à lui pardonner .
Dans la 3éme partie la parole est donnée à sa fille , c'est elle seule qui en aurait le droit .On suit sa détresse et sa reconstruction avec émotion
Tous les personnages sont touchants, j'ai aimé Anna, Mathilda et Joséphine bien sûr
Très belle histoire qui me fait penser à Boris Cyrulnik
Invité- Invité
Re: [Delacourt, Grégoire] On ne voyait que le bonheur
Je me contenterai égalemnt de donner mes grandes impressions sur ce roman. J'allais dire ce récit, tellement l'écriture simple et directe à la 1ère personne donne cette impression au début du livre
C'est de ce relatif détachement que naît l'authenticité glacée ressentie par le lecteur. On a envie de laisser tomber devant tant de non-sentiment mais on est happé et les pages se succèdent au fil des 3 parties pour aboutir à la 3ème pour laquelle le mot résilience prend tout son sens.
Surprenant; maîtrisé et bien écrit.
08/10 et beaucoup apprécié
C'est de ce relatif détachement que naît l'authenticité glacée ressentie par le lecteur. On a envie de laisser tomber devant tant de non-sentiment mais on est happé et les pages se succèdent au fil des 3 parties pour aboutir à la 3ème pour laquelle le mot résilience prend tout son sens.
Surprenant; maîtrisé et bien écrit.
08/10 et beaucoup apprécié
Crockyx- Grand expert du forum
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Re: [Delacourt, Grégoire] On ne voyait que le bonheur
J'ai lu ce roman en septembre 2014 donc je vais juste donner mes impressions générales (puisque c'était avant mon inscription sur le forum).
Contrairement à vos avis, j'ai été mitigée quant à ce roman. J'ai trouvé la première partie très bien, très intéressante ; et après, après, je n'ai pas compris. Et quand on ne comprend pas, on n'est pas ému ou touché, on trouve le tout superficiel.
J'avais pourtant adoré les autres livres de Grégoire Delacourt.
Contrairement à vos avis, j'ai été mitigée quant à ce roman. J'ai trouvé la première partie très bien, très intéressante ; et après, après, je n'ai pas compris. Et quand on ne comprend pas, on n'est pas ému ou touché, on trouve le tout superficiel.
J'avais pourtant adoré les autres livres de Grégoire Delacourt.
Invité- Invité
Re: [Delacourt, Grégoire] On ne voyait que le bonheur
Je vais aller complètement à contre courant mais je n'ai pas du tout apprécié ce roman et, chose très rare, je l'ai même abandonné à la moitié...
Peut-être que j'attendais trop de cet auteur qui m'avait tant ému avec la Liste de mes envies mais ce qui est certain c'est qu'en dehors de la noirceur et d'une immense lourdeur, je n'ai rien ressenti...
Peut-être que j'attendais trop de cet auteur qui m'avait tant ému avec la Liste de mes envies mais ce qui est certain c'est qu'en dehors de la noirceur et d'une immense lourdeur, je n'ai rien ressenti...
Invité- Invité
Re: [Delacourt, Grégoire] On ne voyait que le bonheur
Lu dans le cadre du challenge PL 2015/2016
J'ai cru que je n'en arriverai jamais à bout !
Je n'ai pas aimé le "héros", impossible de m'attacher à lui. Ce n'est pas "On ne voyait que le bonheur" mais "On ne voyait que le malheur".
Un livre déprimant où le narrateur passe son temps à se plaindre et à s'attarder sur les mauvaises choses de sa vie (qui sont nombreuses, je le concède).
Après avoir lu vos critiques, surtout sur la dernière partie, je me suis accrochée à cette lecture. Alors si elle jolie, il faut quand même tenir presque 300 pages pour en voir la couleur...
Je n'ai pas non plus particulièrement accroché au style de l'auteur qui incorpore les dialogues dans le texte.
Je vote pas apprécié
J'ai cru que je n'en arriverai jamais à bout !
Je n'ai pas aimé le "héros", impossible de m'attacher à lui. Ce n'est pas "On ne voyait que le bonheur" mais "On ne voyait que le malheur".
Un livre déprimant où le narrateur passe son temps à se plaindre et à s'attarder sur les mauvaises choses de sa vie (qui sont nombreuses, je le concède).
Après avoir lu vos critiques, surtout sur la dernière partie, je me suis accrochée à cette lecture. Alors si elle jolie, il faut quand même tenir presque 300 pages pour en voir la couleur...
Je n'ai pas non plus particulièrement accroché au style de l'auteur qui incorpore les dialogues dans le texte.
Je vote pas apprécié
Re: [Delacourt, Grégoire] On ne voyait que le bonheur
un livre bouleversant et qui m'a énormément touché,beaucoup d'émotions et en fermant le livre, j'avais les larmes aux yeux, un livre qui prend aux tripes pour ma part, mais moi je ne suis pas arrivée à la 3ème étape, le pardon. Un livre qui renvoit beaucoup de choses personnelles
je ne reprendrai pas les critiques , car mes ressentis ressemblent aux vôtres
un vrai coup de <3
je ne reprendrai pas les critiques , car mes ressentis ressemblent aux vôtres
un vrai coup de <3
juju- Grand expert du forum
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Genre littéraire préféré : romans, thriller, policier...
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Re: [Delacourt, Grégoire] On ne voyait que le bonheur
Livre lu dans le cadre du challenge PartageLecture.
J’ai eu beaucoup de mal au début de ma lecture car je ne m’attendais pas du tout à ce type d’histoire. J’étais partie sur un thème gaie, joyeux, pleins de bonheur quoi … comme semblait l’indiquer le titre. Mais pas du tout, bien au contraire, l’histoire est tout autre. Cette famille (on nous parle de 3 générations) qui se déchire, sans amour, avec en toile de fond un mal être quasi permanent. Antoine, la quarantaine est à un tournant de sa vie. Il est licencié pour avoir était, pour une fois, humain dans le cadre de son activité professionnel. A partir de là il nous raconte sa vie, sa mère qui est partie, son père qui ne sait pas l’aimer, ses sœurs, sa femme, ses enfants, son divorce. Cette vie qui n’est pas vraiment joyeuse, sans vrai moment de bonheur. Et puis une belle journée se déroule, pleine de joie et de bonheur, enfin se dit-on, et patatras tout s’écroule… A partir de là, difficile de lâcher de livre, on veut connaitre la suite.
Un point particulier qui m’a paru étrange au début, est le fait que chaque chapitre a pour titre un montant comme une valeur de la vie. Ce n’est qu’un détail mais au final ça nous montre que l’importance de l’argent dans notre société, malheureusement.
Au final et avec un peu de recul, j’ai beaucoup apprécié ce livre. Une histoire assez psychologie, une belle découverte. Ce livre restera un moment dans ma tête.
Je pense lire d’autres livres de cet auteur.
citation :
« Comprendre, c'est faire un pas de géant vers l'autre. C'est le début du pardon »
J’ai eu beaucoup de mal au début de ma lecture car je ne m’attendais pas du tout à ce type d’histoire. J’étais partie sur un thème gaie, joyeux, pleins de bonheur quoi … comme semblait l’indiquer le titre. Mais pas du tout, bien au contraire, l’histoire est tout autre. Cette famille (on nous parle de 3 générations) qui se déchire, sans amour, avec en toile de fond un mal être quasi permanent. Antoine, la quarantaine est à un tournant de sa vie. Il est licencié pour avoir était, pour une fois, humain dans le cadre de son activité professionnel. A partir de là il nous raconte sa vie, sa mère qui est partie, son père qui ne sait pas l’aimer, ses sœurs, sa femme, ses enfants, son divorce. Cette vie qui n’est pas vraiment joyeuse, sans vrai moment de bonheur. Et puis une belle journée se déroule, pleine de joie et de bonheur, enfin se dit-on, et patatras tout s’écroule… A partir de là, difficile de lâcher de livre, on veut connaitre la suite.
Un point particulier qui m’a paru étrange au début, est le fait que chaque chapitre a pour titre un montant comme une valeur de la vie. Ce n’est qu’un détail mais au final ça nous montre que l’importance de l’argent dans notre société, malheureusement.
Au final et avec un peu de recul, j’ai beaucoup apprécié ce livre. Une histoire assez psychologie, une belle découverte. Ce livre restera un moment dans ma tête.
Je pense lire d’autres livres de cet auteur.
citation :
« Comprendre, c'est faire un pas de géant vers l'autre. C'est le début du pardon »
Invité- Invité
Re: [Delacourt, Grégoire] On ne voyait que le bonheur
Déçue par cette lecture, que j'ai trouvée trop sombre, trop triste. Les personnages m'ont semblé pessimistes. Je ne suis pas parvenue à éprouver de la compassion pour eux, malgré leurs situations douloureuses.
Après avoir lu plusieurs livres de Grégoire Delacourt, il me semble qu'on retrouve souvent une sorte de mélancolie dans ses romans. Je préfère l'univers plus humoristique et léger de Jean-Paul Didierlaurent.
Point positif : le journal de Joséphine. L'écriture sonne juste, elle semble adaptée à l'âge et à la personnalité de la jeune fille. Écrire en se mettant à la place d'une ado est un défi pour un auteur adulte. Défi réussi.
Après avoir lu plusieurs livres de Grégoire Delacourt, il me semble qu'on retrouve souvent une sorte de mélancolie dans ses romans. Je préfère l'univers plus humoristique et léger de Jean-Paul Didierlaurent.
Point positif : le journal de Joséphine. L'écriture sonne juste, elle semble adaptée à l'âge et à la personnalité de la jeune fille. Écrire en se mettant à la place d'une ado est un défi pour un auteur adulte. Défi réussi.
Garder sa part d'enfance était le seul moyen de rester vivant.
Invité- Invité
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