[Dethieux, Jean Baptiste] Renaissance

Editeur : Taurnada (10 septembre 2014)
Collection : THRILLER
Format(s) : Poche (11x18 cm), EPUB, MOBI
Nombre de pages : 186 pages (Papier), 116 pages env. (EPUB, MOBI)
Présentation de l'éditeur:
Le psychiatre m’avait pourtant prévenu. Il ne fallait pas tenter cette plongée dans les abîmes, tout seul. Surtout pas ! Vouloir remonter le temps ou plutôt le dérouler sans l’aide d’un compagnon de route, d’un guide de haute montagne aguerri, grand connaisseur du terrain et de tous les pièges que représente cette virée dans les recoins de ma mémoire, c’était de la folie !
Né en 1966, Jean-Baptiste Dethieux, psychiatre et psychanalyste à Toulouse, est l’auteur de plusieurs articles dans le champ de la psychiatrie et de la psychanalyse de l’enfant ainsi que d’un récit Le voyage de Jeanne, publié en 2009 (éd. Anne Carrière). Avec Renaissance il signe un roman noir délicieusement complexe, thriller psychologique ayant comme principal acteur la mémoire !


Un thriller très (très) psychologique, psychiatrique même !
Nous passons tout le roman dans la tête de Jean Malenc, beaucoup de zone d'ombre dans sa vie, des trous de mémoires, des impressions de déjà vu, ses zones d'ombres sont très sombres...
Sa femme est partie, sa fille n'est plus là non plus, elle a été très malade et puis ... des disparitions d'enfants, retrouvés morts dans la forêt, cette forêt ou autrefois son père ... Tout cela semble un peu confus, il ne faut pas en dire trop, mais aussi parce que ça le restera parfois jusqu'à la fin du roman !

Le roman n'est pas difficile à lire en soi, l'écriture est fluide sans difficulté particulière.
j'ai trouvé que les descriptions du ressenti et de l'état d'esprit de Jean Malenc, bien que très pointues, très justes, on arrive très bien à se mettre à  sa place, à l'imaginer dans son quotidien à la recherche de sa "mémoire".
Par contre le rythme me semble lent, trop lent pour un thriller. Les phrases bien trop longues pour maintenir un minimum de suspense.

Un roman qu'il vaudrait peut être mieux lire d'une seule traite, il est assez court pour cela, histoire de rester bien imprégné par l'état d'esprit du narrateur.

Je n'étais sans doute pas dans les meilleurs conditions pour lire ce roman (sur PC) et l'aurais sans doute mieux apprécié en format papier, mais je remercie les éditions Taurnada et Partage Lecture de me l'avoir fait découvrir. Vu la longueur (trop court pour moi), je ne serai pas allée spontanément vers lui et cela aurait été dommage, le côté psychiatrique m'a beaucoup plu !
Ma note : 7/10

Merci Marie Do pour ta critique 

Merci Marie Do.

Contents que le roman vous ait plu malgré l'inconfort de la lecture sur votre PC...

Taurnada a écrit:Merci Marie Do.

Contents que le roman vous ait plu malgré l'inconfort de la lecture sur votre PC...  

Je vais finir par l'acheter cette liseuse ... Ce roman m'a fait regretté de pas l'avoir déjà fait !

marie do a écrit:

Taurnada a écrit:Merci Marie Do.

Contents que le roman vous ait plu malgré l'inconfort de la lecture sur votre PC...  

Je vais finir par l'acheter cette liseuse ... Ce roman m'a fait regretté de pas l'avoir déjà fait !

Nous préférons le papier mais il faut avouer qu'une liseuse est bien pratique également...

Bonne après-midi.

Jean-Baptiste Dethieux nous entraîne dans l’esprit d’un homme interné.

Nous partons avec Jean Malenc à l’assaut de sa mémoire afin de comprendre ce qui l’a conduit dans cet hôpital psychiatrique.

Cette quête nous emmène à une autre : où sont passées Liz et Blanche ? La femme et la fille malade de Jean ? Le portrait de Jean est assez peu flatteur, il a réussi dans un milieu superficiel et n’est pas le meilleur des maris.

Puis on plonge assez vite dans la psyché de cet homme trouble. Paranoïaque ?

Les évènements s’enchaînent sans réelle analyse, le personnage étant trop perdu pour réfléchir vraiment à la situation. On a l’impression qu’il reçoit les choses, trop étourdi pour agir et penser. Et soudain, il décide de prendre les choses en main. L’écriture s’accélère, je suis vraiment entrée dans l’histoire à ce moment là.

Une fois entrée dans ce roman, il a été difficile à lâcher et je l’ai lu d’une traite. Il est très facile de se mettre à la place du personnage principal. Jean est complètement perdu, du coup le lecteur aussi parfois. Nous ne découvrons les éléments qu’en même temps que lui. Même les personnages secondaires ont plus d’informations que nous.

Pour moi il y a deux genres d’auteurs, ceux qui ont un style fort, ceux qui ont un style très discret. Jean-Baptiste Dethieux fait parti pour moi de la première catégorie. C’est très personnel, mais à mon avis, ce genre d’écriture sert une histoire parfois un peu « faible ». Dans une histoire « forte », le style de l’auteur se fait oublier, il ne cherche pas à concurrencer l’intrigue.
Et c’est là mon bémol, contrairement à Marie-Do, je n’ai pas tout trouvé fluide, au contraire. Par contre je la rejoins sur la longueur des phrases. J’ai l’impression que le public visé est plus « élitiste » que « grand public ».
"Malheureusement" pour Renaissance, je viens de sortir de deux grands auteurs de thrillers psychologiques : Karine Giebel et Franck Thilliez. La comparaison est donc rude mais il n’y a pas à rougir, j’ai passé un agréable moment. Renaissance est à mon sens un bon roman.
J’aurais sans doute aimé un style parfois plus simple (c’est très personnel, je le répète, ce style a son public) et surtout un peu plus de développement. Je pense que l’histoire aurait mérité au bas mot une centaine de pages de plus, le potentiel d’en faire un très bon roman est là.

Je vais finir par une citation qui retranscrit très bien une sensation que nous avons tous connu je pense:
"Je mettais toute mon énergie à m'éloigner de cette mauvaise pièce de théâtre et ne désirais qu'une chose: quitter mon costume de scène, cesser de jouer ce texte qu'un souffleur me forçait à réciter comme si 'étais devenu la marionnette d'un réalisateur sadique..." p 48.

Je remercie sincèrement Tarunda et Partage Lecture pour cette plongée en eaux troubles très intéressante.  

PS: j'aime beaucoup la couverture

Je te rejoins sur la couverture Nisa, elle reflète totalement le roman !

"En apnée" : c'est tout à fait l'impression que j'ai eu en lisant ces longues phrases.
Efficace puisque j'avais l'impression d'être dans la tête du narrateur ! Par contre elles m'ont lassé à  la longue. 

Aucune comparaison possible avec Giebel ou Thilliez (je suis "fan" des deux), chacun son style comme l'écrit Nisa, je pense aussi comme elle que le roman aurait gagné à être plus long.

marie do a écrit:"En apnée" : c'est tout à fait l'impression que j'ai eu en lisant ces longues phrases.
Efficace puisque j'avais l'impression d'être dans la tête du narrateur ! Par contre elles m'ont lassé à  la longue. 

Aucune comparaison possible avec Giebel ou Thilliez (je suis "fan" des deux), chacun son style comme l'écrit Nisa, je pense aussi comme elle que le roman aurait gagné à être plus long.

Merci Marie do pour votre avis. Quoiqu'il en soit, nous sommes heureux de vous avoir fait découvrir ce roman...  

Nous vous souhaitons de bonnes  

Je suis très contente d'avoir découvert ce auteur, n'hésitez pas à me prévenir s'il écrit un nouveau roman !

marie do a écrit:Je suis très contente d'avoir découvert ce auteur, n'hésitez pas à me prévenir s'il écrit un nouveau roman !

Avec plaisir Marie do !

Malheureusement mon avis est tout autre ...
Cette lecture s’annonçait sous de mauvais hospices. En effet,j’ai du me battre pour ouvrir le fichier (merci Cassiopée pour le coup de main). Et puis une fois sur la tablette j’ai commencé surement pas dans le bon état d’esprit.
J’ai eu du mal à lire cette histoire. Les phrases sont lourdes et parfois j’ai du les relire plusieurs fois pour en comprendre le sens. (Et pourtant je lis de tout genre et de toute époque !) J’ai trouvé le style pompeux et j’ai poussé plus d’un soupir au détour d’une phrase alambiquée. Heureusement les chapitres sont courts !
Les dialogues sont parfois tellement tordus que je me suis demandée si l’auteur se rendait compte que de nos jours les gens ne parlaient pas comme ça. De ce fait ils en paraissent peu crédibles. Est-ce sa formation de psychiatre qui joue dans sa manière d’écrire ? Peut être mais du coup cela en devient presqu’un cliché : Le psy prétentieux qui décide d’écrire un livre que seuls certains initiés peuvent prétendre comprendre.
Pourtant je me suis accrochée.
Passé les problèmes d’écriture l’histoire en elle-même m’a peu à peu mis mal à l’aise. Un sentiment d’angoisse m’a remplis de page en page presque jusqu’au malaise. Une ambiance malsaine se dégage. Cet homme partit à la recherche de sa femme et sa fille m’a fait peur. Son arrivée dans la forêt à rendue encore plus oppressant l’ambiance du livre.
Arrivée là il ne me restait plus qu’une vingtaine de page et je me suis fait violence pour reprendre cette lecture.
La fin ne m’a pas surprise. Les « découvertes » du personnages n’en sont pas réellement d’une part pour lui puisqu’il le sait déjà mais qu’il les a oubliées et d’autres part pour le lecteur (enfin moi ) qui l’ai sentie venir de très loin.
La couverture correspond bien au livre. Sombre et angoissante avec cette forêt, cet homme sans visage et cette petite fille spectrale.
C’est donc une mauvaise expérience pour moi. Dommage.

Bonjour Bella333,

Nous sommes désolés pour cette "mauvaise expérience".    

Un livre ne peut pas plaire à tout le monde, bien dommage.

Concernant l'ouverture de l'EPUB, quel problème avez-vous rencontré ? Cette demande, car c'est la première fois que l'on nous parle d'un problème de compatibilité.

En vous remerciant d'avoir pris quand même le temps de le lire jusqu'au bout, nous vous souhaitons une bonne journée ainsi que de bonnes lectures !

Très vite j'ai compris que Jacques Malenc, le héros narrateur était une "personne fragile". Il parle en faisant des phrases très longues, utilisant souvent plusieurs propositions, inconsciemment sans doute pour ne pas agir. Dès qu'il agit, ses phrases sont plus courtes. Sa femme et sa fille ont disparu, la mémoire lui fait défaut. Il est hanté par l'image d'un père, il reçoit des mails étranges sur son ordinateur, entre alcool et hallucinations, notre héros finit par se faire violence et part à la découverte de son passé.
Je n'ai pas, dans ce roman, pris la place du héros. J'ai observé de l'extérieur Jacques Malenc, essayé de comprendre le fonctionnement de son cerveau. Je l'ai lu comme on lit un documentaire. Je pense avoir, malgré moi était influencée par le métier de l'auteur et ma propre approche du monde de la maladie mentale.
J'ai suivi la trame avec intérêt, j'ai aimé le style.