[Kourilsky, Olivier] Le 7è péché
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[Kourilsky, Olivier] Le 7è péché
Le 7 è péché
Auteur : Olivier Kourilsky
Éditions : Glyphe (1er Septembre 2014)
Nombre de pages : 208
ISBN : 978-2352850908
Quatrième de couverture
Christian Arribeau, jeune médecin ambitieux et pétri d’orgueil, a planifié méthodiquement sa carrière pour accéder aux plus hautes fonctions, balayant tous ses autres concurrents. Au moment où il vient de franchir avec succès la dernière étape avant sa nomination comme professeur de néphrologie, et alors qu’il sort discrètement d'un immeuble, il renverse, dans une rue déserte, un clochard qui se jette sous ses roues. Paniqué à l’idée des conséquences sur sa carrière, et persuadé de l’absence de témoin, il prend la fuite. Commence alors une vertigineuse descente aux enfers.
Mon avis
Un grain de sable suffit à gripper le rouage….
Olivier Kourilsky, médecin néphrologue mais aussi auteur, nous a habitués à des intrigues se déroulant dans le milieu hospitalier qu’il connaît bien. Son dernier opus, mettant en scène un médecin néphrologue, qui fort heureusement n’a rien à voir avec lui, est un excellent cru et sans doute un de ses meilleurs romans (le chiffre sept lui porterait-il bonheur ?)
Discutant avec lui, lors de la dernière fête du livre de Saint-Etienne, il m’a confié, les yeux pétillant de malice, qu’il avait eu beaucoup de plaisir à écrire cette histoire. Et bien cela se voit ! Je pense qu’il s’est amusé à camper un personnage, totalement opposé à ce qu’il est dans la vie quotidienne (hormis la profession). L’approche psychologique de Christian Arribeau peut laisser à penser que l’auteur a rencontré ce type de jeunes médecins carriéristes et ambitieux et qu’il a bien observé ce qui les motive.
En effet, le personnage principal, qui détient assez souvent la parole lorsque l’intrigue est écrite à la première personne (« je ») est un arriviste de première, habile séducteur, beau parleur, un tantinet hâbleur, capable de faire du « vent » au boulot, il remplit l’espace et fait illusion. Presque parvenu à ses fins, devenir professeur, un grain de sable, en l’occurrence un homme sans domicile fixe, se jette sous ses roues et tout le monde sait qu’un grain de sable suffit à gripper un rouage….. Il est tard, il pleut, les rues sont désertes, alors qui peut bien se soucier de ce type de personnage ? Un clochard de plus ou de moins, peu importe…. Fort de cette réflexion, notre homme va cacher son méfait car il ne veut en aucun cas mettre en péril sa précieuse carrière… Ni vu, ni connu je t’embrouille….Et il reprend sa route….
Il n’est quand même pas complètement serein, le beau Christian, il lui reste peut-être un léger ( ?) fond d’humanité, d’honnêteté ou alors, il a très peur que ses vilénies le rattrapent. Comme disaient nos grands-mères « La roue finit toujours par tourner… » (parce qu’elle se dégrippe ;-) et une (première) bavure de son passé risque de ressortir au grand jour…. Son arrogance et sa superbe restent présentes mais on le voit perdre pied, envisager le pire. Un jeune policier très zélé lui colle aux basques (ou à la blouse lorsqu’il est à l’hôpital). Comme tout jeune qui débute dans le métier d’enquêteur, il met son nez partout, même quand ses supérieurs lui rappellent qu’on ne doit pas ennuyer le « beau monde » et que Monsieur (notez la majuscule) Arribeau est quelqu’un de haut placé. Mais il est tenace le gamin et prêt à déstabiliser tous ceux qu’il interroge par ses questions..
Il est très intéressant de voir comment Olivier Kourilsky a fait évoluer ses personnages tout au long de son récit ainsi que son type d’écriture (la troisième personne revenant dans les pages lorsque le néphrologue n’est pas le narrateur). Son style est fluide et très agréable, le septième péché se lit d’une traite et tout se tient parfaitement.
Ne comptez pas sur moi, pour vous dire si ce beau scélérat va s’en sortir ou pas, ce serait spolier le suspense qui va aller grandissant ainsi que les rebondissements bien pensés.
Sachez simplement que je n’ai pas lâché le livre une fois commencé et que les temps morts n’existant pas, mieux vaut prévoir quelques heures de lecture lorsque vous déciderez de le prendre en mains
.Mon avis
Un grain de sable suffit à gripper le rouage….
Olivier Kourilsky, médecin néphrologue mais aussi auteur, nous a habitués à des intrigues se déroulant dans le milieu hospitalier qu’il connaît bien. Son dernier opus, mettant en scène un médecin néphrologue, qui fort heureusement n’a rien à voir avec lui, est un excellent cru et sans doute un de ses meilleurs romans (le chiffre sept lui porterait-il bonheur ?)
Discutant avec lui, lors de la dernière fête du livre de Saint-Etienne, il m’a confié, les yeux pétillant de malice, qu’il avait eu beaucoup de plaisir à écrire cette histoire. Et bien cela se voit ! Je pense qu’il s’est amusé à camper un personnage, totalement opposé à ce qu’il est dans la vie quotidienne (hormis la profession). L’approche psychologique de Christian Arribeau peut laisser à penser que l’auteur a rencontré ce type de jeunes médecins carriéristes et ambitieux et qu’il a bien observé ce qui les motive.
En effet, le personnage principal, qui détient assez souvent la parole lorsque l’intrigue est écrite à la première personne (« je ») est un arriviste de première, habile séducteur, beau parleur, un tantinet hâbleur, capable de faire du « vent » au boulot, il remplit l’espace et fait illusion. Presque parvenu à ses fins, devenir professeur, un grain de sable, en l’occurrence un homme sans domicile fixe, se jette sous ses roues et tout le monde sait qu’un grain de sable suffit à gripper un rouage….. Il est tard, il pleut, les rues sont désertes, alors qui peut bien se soucier de ce type de personnage ? Un clochard de plus ou de moins, peu importe…. Fort de cette réflexion, notre homme va cacher son méfait car il ne veut en aucun cas mettre en péril sa précieuse carrière… Ni vu, ni connu je t’embrouille….Et il reprend sa route….
Il n’est quand même pas complètement serein, le beau Christian, il lui reste peut-être un léger ( ?) fond d’humanité, d’honnêteté ou alors, il a très peur que ses vilénies le rattrapent. Comme disaient nos grands-mères « La roue finit toujours par tourner… » (parce qu’elle se dégrippe ;-) et une (première) bavure de son passé risque de ressortir au grand jour…. Son arrogance et sa superbe restent présentes mais on le voit perdre pied, envisager le pire. Un jeune policier très zélé lui colle aux basques (ou à la blouse lorsqu’il est à l’hôpital). Comme tout jeune qui débute dans le métier d’enquêteur, il met son nez partout, même quand ses supérieurs lui rappellent qu’on ne doit pas ennuyer le « beau monde » et que Monsieur (notez la majuscule) Arribeau est quelqu’un de haut placé. Mais il est tenace le gamin et prêt à déstabiliser tous ceux qu’il interroge par ses questions..
Il est très intéressant de voir comment Olivier Kourilsky a fait évoluer ses personnages tout au long de son récit ainsi que son type d’écriture (la troisième personne revenant dans les pages lorsque le néphrologue n’est pas le narrateur). Son style est fluide et très agréable, le septième péché se lit d’une traite et tout se tient parfaitement.
Ne comptez pas sur moi, pour vous dire si ce beau scélérat va s’en sortir ou pas, ce serait spolier le suspense qui va aller grandissant ainsi que les rebondissements bien pensés.
Sachez simplement que je n’ai pas lâché le livre une fois commencé et que les temps morts n’existant pas, mieux vaut prévoir quelques heures de lecture lorsque vous déciderez de le prendre en mains
Cassiopée- Admin
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Re: [Kourilsky, Olivier] Le 7è péché
Merci pour cette belle critique qui donne envie de découvrir cette lecture Cassiopée
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