[Hobb, Robin] Les aventuriers de la mer - Tome 9: Les marches du trône

Titre: Les marches du trône - Auteur: Robin Hobb
Série: Tome 9 des Aventuriers de la Mer

Edition: J'ai Lu
Nombre de pages: 376
Genre: Fantasy



Attention! Je vous déconseille de lire ce qui suit afin de ne pas gacher la lecture si vous n'avez pas encore lu les 8 premiers tomes. En général, j'essaie de ne rien spoiler dans mon impression, et si c'est le cas je le préviens, mais en ce qui concerne le résumé, en général je ne le lis jamais avant d'avoir lu le livre car de temps en temps il révèle une partie de l'intrigue...
Mais libre à vous de faire comme bon vous semble


4ème de couverture:

Avec Mère à son bord, Parangon peut enfin retrouver son intégrité perdue, un visage, et peut-être même la vue. Il ne lui en faudra pas moins pour affronter la Vivacia, sur laquelle Kennit règne toujours en maître, au point qu'il fait d'Althéa, la propriétaire légitime de la vivenef, sa prisonnière ! Mais il faut croire que la chance insolente qui a si bien servi le pirate jusqu'ici l'a quitté : la flotte jamaillienne, bien décidée à ne pas le laisser retenir plus longtemps le gouverneur Gosco et Malta en otages, lui fait échec. Tintaglia, le dernier dragon de Clochetinte, toujours à la recherche de cette dernière, vient elle aussi déranger ses plans. Quant aux serpents, il n'auraient pas pu trouver meilleur moment pour le laisser tomber...


Mon avis:

Ca y est, terminé cette magnifique série, et non sans pincement au coeur !  J'ai essayé de le savourer, de ne pas le lire trop vite... Mais quand je m'y mettais j'avais de la peine à m'arrêter !
Ce dernier tome fait converger presques tous les personnages au même endroit, ce qui rend la façon de raconter différente. On voit la même scène de plusieurs points de vue.

Le plus étonnant dans cette série, c'est l'évolution des personnages. Tous sont passés par des moments difficiles (très difficiles pour certains), mais tous ont surmonté leur problème et ont évolué leur façon de penser. L'exemple le plus flagrant est à mon avis Malta, qui au début du cycle était une petite fille gatée, qui exigeait toujours plus, jamais contente. Dans ce dernier tome, on trouve une Malta mature et responsable, assumant ses défauts et mettant en avant ses grandes qualités. Elle a su tirer parti du Gouverneur, elle a su le manipuler tout en étant respectueuse avec lui.

Hiémain également a énormément évolué. Il a commencé sur la Vivacia en ne pensant qu'à retourner dans son monastère, son père lui en a fait voir de toutes les couleurs. Dans ce tome, il devient un homme et prend ses responsabilités en main.

Kennit... Autant vers le début de l'aventure je l'aimais bien, autant vers la fin je suis venue à le détester. Surtout après ce qu'il a fait à Althéa, Etta et Parangon. Mais malgré tout il a fait de Hiémain un homme, sans lui il serait probablement retourné à son monastère.

J'ai par contre été déçue par le rôle d'Ambre. Depuis le début j'avais senti qu'elle serait importante, et au final, tout ce qu'elle fait c'est dire un tout petit minuscule truc à Hiémain, alors qu'il était celui qu'elle cherchait depuis le début ?? Mouais... Je m'attendais quand même à quelque chose de plus gros, de plus important.

J'aurais aussi aimé que Tintaglia soit plus présente, on ne la retrouve qu'à la fin alors qu'elle guide les serpents. Je trouve que c'est un peu trop mis de côté, j'aurais aimé en savoir plus.
Pareil en ce qui concerne les Anciens et sur leurs anciennes cités (ils auraient pas pu y trouver des futs de bois-sorcier et les faire "éclore" comme ils l'ont fait avec Tintaglia? Il me semble qu'ils avaient parlé d'une autre cité pas encore découverte dans les autres tomes...) J'aurais aimé qu'il y ait plus de détails, plus d'explications.

Mais bon, j'ai quand même littéralement A-D-O-R-É cette série. Je vais pouvoir continuer la lecture de l'assassin royal maintenant